BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 Ep13
- generique et intro brigitte
- Bonjour à tous, nous sommes très heureux d'être de retour en ce mardi 20 novembre, on sent que l'hiver approche...
- Présentation des chroniqueuses et invités!
- Et ce soir, comme tous les mardis soirs, je serai accompagnée de mes chroniqueuses et de leurs invités, Christine avec Adeline Dieudonné "La vraie vie", Irit et José Besprosvany (metteur en scène et chorégraphe "Petrouchka et l'oiseau de feu", Agnès est en présence d'Aurélie Losseau pour nous parler du cinémamed, Valérie nous fera son agenda et moi je reçoit le Professeur Gabriel Perlemuter pour "Les pouvoirs cachés du foie" et l'artiste Denis Meyers répondra aux questions de Béa.
- Christine et adeline dieudonné
-
- Brigitte : place aux livres, et quel livre cette semaine Christine : c’est LA Star de la rentrée littéraire, celle dont tout le monde parle, que tout le monde s’arrache, c’est le roman de la belge Dieudonné : ça s’appelle « la vraie vie », c’est paru aux éditions l’Iconoclaste, et c‘est un véritable carton chez les libraires …
-
- Christine : oui, un carton chez les libraires, un carton dans la presse, un succès qui a aussi été couronné par plusieurs prix : le prix Filigranes d’abord, le prix du roman Fnac 2018, le prix Renaudot des lycéens, elle est parmi les 5 finalistes du prix Rossel … j’en oublie certainement encore, bref, c’est une véritable razzia que la jeune belge vient d’effectuer sur les prix littéraires de cette rentrée.
-
- Brigitte : alors, cette merveille, un petit pitch ?
-
- Christine : alors, nous sommes dans un lotissement absolument quelconque, il y a une maison qui sort un peu du lot, elle est un peu plus grande, avec de larges baies vitrées, un peu moins moche que les autres. Peut-être parce que l'architecte qui a dessiné le quartier Démo l'avait réservée pour lui. C'est là que vit LA famille. Elle, 10 ans. Elle, dont on ne connait pas le prénom, son petit frère Gilles et leurs parents bien sûr.
-
- Brigitte : et dans la famille, il y a la mère, femme au foyer, qui est passionnée par les chèvres miniatures. Et il y a aussi le père, comptable dans un parc d'attractions, chasseur de gros gibier… jusque là, tout pourrait sembler normal …
-
- Christine : oui, et dans la maison, ça commence à se corser un peu, il y a une pièce, on l'appelle la chambre des cadavres, qui est réservée uniquement aux trophées de ce père chsseur : zèbres, lions, daguets, sangliers, cerfs, antilopes, et dans un coin de la pièce, une hyène. Je vous rassure, tous sont bien évidemment empaillés et l'endroit est interdit aux enfants.
-
- Brigitte : pour compléter le tableau, l'entente au sein du couple est loin d'être bonne. La mère a peur de son mari…
-
- Christine : elle en a peur parce qu’il n’hésite pas à lever la main sur elle. Elle dont la principale fonction est de (mal) préparer les repas, le père, lui, est très souvent vautré devant la télé, une bouteille de Glenfiddish à portée de main. C'est donc dans cet environnement que l’héroïne d’Adeline Dieudonné grandit, en jouant avec son petit frère, dans la décharge toute proche, où s'entassent des carcasses de voitures. Et tout va plus ou moins bien. La tendresse et l'amour de Gilles pour sa grande soeur arrivent à combler l'indifférence parentale.
-
- Brigitte : Jusqu'au jour où un accident terrible vient perturber le fragile équilibre que cette jeune fille avait réussi à instaurer dans sa vie de gamine pré-adolescente
-
- Christine : et plus rien ne sera jamais comme avant. Le petit frère Gilles est traumatisé, il ne rit plus. Et elle n'a qu'une envie : revenir en arrière, remonter le temps pour effacer ces secondes qui ont précédé cet épouvantable drame. Toute son énergie se concentre entièrement sur Gilles, mais rien n'est simple pour ces enfants témoins des violences paternelles. "Ma mère couinait de douleur. Elle ne suppliait pas, ne se débattait pas , elle savait que ça ne servait à rien. De son visage déformé, écrasé par la main de mon père, je ne distinguais plus que sa bouche tordue par la terreur. Nous savions tous les trois que cette fois-ci allait être pire que toutes les autres. "
-
- Brigitte : Les années passent, elle est à présent adolescente. Va-t-elle réussir à dompter ce quotidien si dur de la vraie vie ? Parviendra-t-elle à slalomer entre les coups pour essayer de construire son existence ?
-
- Christine : la réponse se trouve dans ce petit bijou d'écriture signé Adeline Dieudonné. Un premier roman pour cette bruxelloise de 36 ans. On l’a dit, un premier roman dont tout le monde parle. Indépendamment des prix qui l’ont déjà couronné, il a aussi figuré sur les premières listes du Goncourt et du Renaudot. Un premier roman qu'on ne lâche pas. Pas une seconde. On y trouve des personnages incroyables, entiers, terriblement vrais, dans une histoire absolument hypnotisante, portée par une écriture limpide, qui arrive à la fois à nous effrayer, à nous horrifier complètement. Mais aussi à nous éblouir, nous envoûter, nous fasciner, nous attendrir, nous charmer, nous arracher des larmes, mais aussi nous faire sourire, nous faire rire un peu. Il y a tout ça dans "La vraie Vie" d'Adeline Dieudonné. Un arc-en-ciel de sentiments pour un des meilleurs livres de la rentrée. Seul bémol : vous ne demanderez plus jamais de chantilly à votre marchand de glaces ambulant. Plus jamais, je vous le garantis.
- Pause musicale 1
- Brigitte et le pr perlemuter
- “Les pouvoirs cachés du foie”, c’est paru le 19 septembre dernier aux éditions Flammarion et Versilio. 1) Comment fait-on pour écrire un livre entièrement sur cet organe qu’est le foie ? 2) Le foie, une héro à multitâche ? Pouvez-vous nous en citer quelques-unes ? 3) La maladie la plus connue du foie est la cirrhose, celle-ci est incurable, est-elle seulement due au surplus d’alcool ou peut-elle être liée à notre consommation nutritionnelle ? 4) Conseillez-vous un geste quotidien à faire pour aider notre foie à se régénérer ? 5) Quels ingrédients déconseillez-vous pour éviter tout type de maladie ou d’infection ? 6) Est-ce que vous conseillez une visite annuelle chez un spécialiste en guise de prévention ? 7) Pour quelles raisons les patients viennent-ils le plus souvent vous voir ?
- Val et son agenda
-
- Bri : Valérie, vous nous emmenez à Charleroi et puis on revient à Bruxelles
-
- Charleroi : Les Américains ROBERT FRANK 22.09.2018 > 20.01.2019 Robert Frank, figure incontournable de la Street Photography, est l’un des photographes les plus influents du XXe siècle depuis la parution des Américains en 1958. Les images de ce livre, qui ont 60 ans, ont profondément marqué des générations de photographes. « Je désire réaliser un document contemporain authentique, dont l’impact visuel soit tel qu’il se passe d’un quelconque commentaire » écrivait le photographe américain Robert Frank dans sa lettre de candidature afin d’obtenir une bourse de la Guggenheim Foundation. Pour ce travail, accompagné de sa femme et de ses enfants, Robert Frank entame alors en avril 1955 un voyage à travers l’Amérique qui durera jusqu’en juin 1956. Sans programme préétabli, Frank sillonne trente états en se laissant porter aux hasards de la route, des rencontres et des événements. S’ensuivent des images, 27 000 sur pellicule, 83 retenues pour la publication. Frank se nourrit des événements et de la réalité qu’il rencontre, et non d’un programme préétabli. La liberté du style, très direct et qui tourne le dos aux canons de l’esthétique traditionnelle, est comparable à celle des écrivains de la Beat Generation – qu’il ne connaît pas encore mais qui deviendront bientôt ses amis –, et évoque également les procédés d’improvisation du jazz. Réalisé en France chez Robert Delpire dans un premier temps – Life Magazine ayant refusé de le publier – Les Américains est réédité en anglais un an plus tard chez Grove Press. Alors que l’édition française suscite peu de réactions, l’édition américaine rencontre – comme ce fut le cas trois années auparavant avec New York de William Klein – une hostilité profonde et se voit taxée d’antiaméricanisme. Bien loin du rêve américain tant vanté par certains, s’affiche avec cette série mythique un tout autre quotidien vu par le photographe lors de ses nombreux séjours dans les grandes villes. C’est le reflet d’une société telle qu’elle se présente à lui ; des fragments de vie, les tensions sociales ou le vide existentiel, les désordres du quotidien mais également les moments de plus grande légèreté. Il demeure un ouvrage culte de l’histoire de la photographie au point que l’on peut écrire qu’il y a une photographie avant et une photographie après la parution des Américains. Delpierre écrit : Ce livre est depuis devenu un classique de la photographie. Jugé triste, pervers, voire subversif par la presse américaine d’alors, son importance n’a pourtant cessé de croître au fil des années. Les photographes, les critiques et le grand public ont salué en Robert Frank un véritable novateur. Ce livre n’a rien d’un reportage. Il ne raconte pas le périple d’un homme à travers les États-Unis mais rassemble une suite de notes prises sur le vif, par un écorché vif. Musée de la Photographie Avenue Paul Pastur 11, 6032 Charleroi
-
- Berlin 1912-1932 Exposition 05.10.2018 > 27.01.2019 Métropole mythique et cosmopolite incontournable, le Berlin des années 20 connaît une transformation sans précédent. Les bouleversements sociaux, politiques et technologiques révolutionnent la société d’après-guerre et la création artistique. « Berlin 1912-1932 » met en lumière cette période charnière. En partant du regard belge sur la scène artistique allemande, l’exposition s’intéresse à une réalité quotidienne oscillant entre crises et utopies, ravage et euphorie, misère et décadence. Ces « Années folles » reprennent vie à travers plus de 200 oeuvres d’artistes majeurs tels que Otto Dix, Raoul Hausmann, Ernst Ludwig Kirchner, Kasimir Malevich, Aleksandr Rodchenko, Max Beckmann, George Grosz, Hannah Höch… Découvrez, à partir d’une sélection mêlant peintures, sculptures, dessins, photographies, films et éléments d’architecture, un panorama saisissant d’une des époques les plus fascinantes de notre histoire. Dans une ville cosmopolite comme Berlin, même les plus grands extrêmes peuvent coexister. Une activité inouïe s’y déploie malgré la brièveté de la vie. (Jozef Peeters, artiste belge, 1923) Rue de la régence, 3 1000 Bruxelles https://www.fine-arts-museum.be/fr/expositions/berlin
- pause musicale 2
- Brigitte et avec denis meyers
-
- Denis Meyers: Auteur du projet remember-souvenir dans les anciens loceaux de Solvay 1) Vous avez été l’inititeur d’un énorme projet “Remember-souvenir”, comment l’idée vous est-elle passée par la tête ? 2) Un tel projet demande énormément de temps et d’investissement, comment avez-vous vécu cette période de travail ? 3) Vous vous êtes investi à fond durant 18 mois dans ce projet, comment vous sentiez-vous à l’accomplissement de celui-ci ? 4) Le bâtiment va être détruit, vous avez donc décider de faire un livre pour garder une trace de votre œuvre ?
- irit et josé besprosvany
-
- Intro Nous accueillons ce soir José Besprosvany, chorégraphe et metteur en scène, pour Petrouchka et L’oiseau de Feu, sur la musique de Igor Stravinsky , présentés au Théâtre Royal du Parc du 15 novembre au 15 décembre 2018 . José Besprosvany est né au Mexique et réside en Belgique depuis plus de vingt. Il fait partie des rénovateurs de la danse contemporaine belge-francophone. En 1986 (donc à 27 ans), il fonde sa propre compagnie, toujours à la recherche d’autres modes d’expression Il crée des chorégraphies pour les opéras du Théâtre Royal de la Monnaie et fais se rencontrer le chœur antique et la danse contemporaine dans Antigone de Sophocle au Théâtre Royal du Parc. Besprosvany réalise des mises en scène également pour le théâtre et au cinéma. Il a obtenu de nombreux prix et distinctions dans divers pays. Questions : 1. Comment définissez-vous ces deux spectacles ? Des ballets, des contes musicaux,…… 2. Dans la distribution, on trouve les termes de Circaciens, Magie et porteur. Pouvez-vous nous expliquer ce que ces drôles de métiers viennent faire sur une scène de théâtre ? 3. Peut-on dire que votre Petrouchka est un film muet en couleur ? 4. Qui a écrit les histoire ? 5. Quelle est la portée allégorique et philosophique de chaque œuvre pour vous ? 6. Et pourtant ces spectacles peuvent facilement plaire à des enfants à partir de 6 ans, n’est-ce pas ? 7. Sur quels projets travaillez-vous pour le moment ? 8. A quand un thème biblique ? Conclusion : Petrouchka et L’oiseau de Feu sont à voir absolument. Ils séduisent tous les publics, même les plus exigeants. Chacun y trouvera son plaisir, de l’enfant au philosophe, en passant par nous, spectateurs simplement émerveillé par le spectacle total. Au Théâtre Royal du Parc du 15 novembre au 15 décembre 2018 .
- pause musicale 3
- Béa et denis meyers
- irit nous recommande 3 spectacles
- Bonobo Moussaka - De et avec Adeline Dieudonné 21-23/2 – théâtre des Riches Claires Parce qu’elle a mis deux enfants au monde.Un monologue intérieur acide et désabusé ! Un texte merveilleux et drôle où se mêlent regard sans pitié et humour chirurgical. Le livre de ma mère – Albert Cohen – Patrick Timsit Ven 11 janvier 2019 - ccu Un message devient universel, s'adresse à toutes les mères et à tous les fils qui ne paient pas toujours leur amour en retour MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN – Éric-Emmanuel Schmitt Mar 11 décembre 2018 à 20h15 – ccu Momo, un garçon juif de douze ans, devient l’ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue pour échapper à une famille sans amour
- pause musicale 4
- Agnès et Aurélie losseau
- le tour de table de l'actu de chacun
- thanks to everybody & générique
- Merci à tous de nous voir suivi, nous, on se retrouve même heure mardi prochain, en attendant, retrouvez-nous sur les réseaux sociaux. Nous serons en rediffusion jeudi 10h30 et le podcast est disponible sur www.radiojudaica.be