INVITE 2
- INTRO
- BONJOUR LUNDI 4 MAI 9H
- - La Cour suprême israélienne a entamé hier les délibérations sur la validité de l'accord Netanyahou-Gantz mais également sur la validité de la candidature de Benyamin Netanyahou au poste de Premier ministre / dans quelques minutes nous serons en direct avec l'avocat israélien Emmanuel Charbit pour nous éclairer sur ces délibérations / - En Israël, les cours ont repris partiellement / mais la confusion concernant les directives du gouvernement ont poussé certains à ne pas mettre leur enfant à l'école / nous étions en direct avec Michael Wolf à 8h qui a décidé de ne pas mettre ses enfants en cours / - Toujours en Israël, le plan de déconfinement continue d'être peaufiner / des allégements se mettent en place au vu des très bons résultats concernant les derniers chiffres / - En Belgique, c'est le jour / la première phase de déconfinement est entré en vigueur / le contact tracing (système de traçage de contact) entre également en phase de test aujourd'hui pour pouvoir être opérationnel dès la semaine prochaine / - Une quinzaine de pays européens entament un déconfinement progressif / en France, le gouvernement a annoncé ce week-end la prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 24 juillet / - Enfin, aux Etats-Unis, alors que le pays est toujours de loin le plus touché / Donald Trump a estimé qu'un vaccin sera disponible d'ici la fin de l'année 2020 /
- JOURNAL 9H MIRI
- On commence tout de suite, Miri, par la cours suprême/ Elle a entamé hier les délibérations sur la validité de l'accord Netanyahou Gantz mais aussi sur la validité de la candidature de Benyamin Netanyahou au poste de Premier ministre
- C’est une scène un peu surréaliste qui se déroule à la cours suprême. Coronavirus oblige, les audiences sont pour la première fois télévisée. Chaque juge et ils sont onze, est séparé par une plaque de plexiglas et porte un masque... Les débats hier étaient consacrés justement à la validité ou non de la candidature de Netanyahou au poste de premier ministre Les 11 juges dirigés par la présidente de la Cour suprême israélienne Esther Hayut ont entendu hier les arguments de diverses organisations. Ces organisations estiment que Binyamin netanyahou n’est pas légitime à diriger le prochain gouvernement israélien alors qu’il est sous le coup de trois actes d’accusation notamment pour corruption. La présidente de la cours suprême a à plusieurs reprises demandé aux plaignants des preuves tangibles, des textes de loi ou des précédents judiciaires pour étayer leur demande d’invalidation. Pas sur que les détracteurs de Binyamin Netanyahou ait réussi à convainre la cours. D’auilleurs, la plupart des avocats du Likoud ont avancé qu’aucun texte de loi n’interdit à un député de former un gouvernement ou de le diriger en cas de mise en examen. Seul obstacle: une condamnation. Aujourd’hui, l’audience est consacrée à la validité de l’accord de coalition gouvernementale conclu entre le Likoud de Binyamin Netanyahu et Bleu-Blanc la formation de son ex-adversaire Benny Gantz. Les détracteurs du pacte ont affirment que cet accord est en contradiction avec plusieurs lois constitutionnelles. Mais de son côté, le procureur général israélien Avih’aï Mandelblit a estimé dans un avis à la Cour suprême qu'il n'y avait pas matière pour la justice à intervenir dans les affaires de l’Etat. En cas de rejet de l'accord par la justice, l’entourage du Premier ministre a déjà fait savoir que cette décision précipiterait Israël dans un quatrième tour d’élections législatives. La Cour suprême devrait trancher d’ici à jeudi