Passeurs de Mémoire Michel et Irène Kichka
- Bonjour à tous,vous écoutez... J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui Irène et Michel K. bonjour et merci de nous rejoindre pour PDM. Cette émission est enregistrée puisque Michel est à Bxl pour une journée seulement. Michel et Irène, vous êtes le fils et la fille d'Henri K, un des derniers survivants des camps de concentration. Michel, vous êtes dessinateur, caricaturiste, vous vivez à Jérusalem et vous avez publié 2ème génération, un roman graphique dans lequel vous décrivez les conséquences des traumatismes de votre père sur ses enfants, vous, votre frère et vos soeurs. Avant tout comment va votre papa, Henri Kichka?
- Vous êtes là aujourd'hui, nous sommes le 15 mars pour la première du documentaire "Life is a cartoon", de quoi s'agit-il?
- Il me semble qu'il a été question à un moment donné d'un film à partir de votre roman graphique "2ème génération"? Est-ce de cela qu'il s'agit?
- Ce projet est-il toujours à l'ordre du jour?
- 2ème génération, ce que je n'ai pas dit à mon père est un livre de 2012, comment allez-vous depuis?
- Même si le livre est sorti en 2012, comment votre père a-t'il accueilli votre livre?
- Il y a dans votre livre un chapitre sur le suicide de votre frère Charly dont vous parlez avec beaucoup de simplicité, c'est à la fois bouleversant et salutaire
- la parole, la narration a une énorme place dans votre livre, ce qu'on peut dire ou pas, ce qui nous étouffe de ne pas être dit, comment ça se passe dans votre propre famille avec vos enfants?
- Irène, qu'avez-vous ressenti à la parution du livre de Michel? Avez-vous eu envie de vous révolter?
- Et votre mère, comment a t'elle vécu la sortie de votre livre?
- Bien que votre histoire soit géographiquement et historiquement très définie, il y a une dimension universelle à votre histoire familiale, la transmission du traumatisme, la centralité de la place du père, l'absence de révolte chez les enfants pour ne pas peiner papa, quels ont été les échos que vous avez reçu?
- Comment votre livre a été accueilli en Israel?
- Vous dites à votre père, "il y a 2 Henri Kichka, le public et le privé, le public est formidable et je trouve le privé parfois très râleur", c'est difficile non?
- Vous montrez à quel point les élèves auprès desquels votre père témoigne sont source d'une grande satisfaction, avez-vous eu l'impression d'être une source de satisfaction pour votre père?
- Et vous Irène, vous qui vivez ici à Bruxelles et vous occupez beaucoup de votre père ?
- Est ce que cette question continue à alimenter votre travail, vos réflexions ou avez-vous tourné la page ?