BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 Ep23
- generique et intro brigitte
- Bonjour à toutes et à tous, vous êtes bien sur Radio Judaïca et c'est "Brigitte reprend l'antenne" comme tous les mardis, de 18h30 à 20h.
- Présentation des chroniqueuses et invités!
- Ce soir, Valérie Boucher est en studio avec Barthélémy Scholler avec qui on parlera de l'expo Wyatt Kahn et brafa à la Galerie Xavier Hufkens. Christine va nous pitcher 2 livres Béa nous parlera de l'Encyclopédie d'histoire des femmes Agnès est là pour nous présenter le livre "Dans le faisceau des vivants" de Valérie Zenatti Quant à moi, je suis accompagnée d'Eric Boschman pour l'almanach wallon, d'Eric-Emmanuel Schmidt et son livre "Félix et la source invisible", le chocolatier Jérôme Grimonpon, et pour la 9 ème cérémonie des Magritte, je suis accompagnée de Patrick Quinet et d'Alex Vizorek.
- Brigitte et eric boschman
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- Tout d'abord, que pouvez-vous nous dire sur cet almanach? 1) Quel était le but premier de ce livre ? Faire en sorte que tout ne tombe pas dans l'oubli? 2) Répartit en sept thèmes et 52 semaines, pour le respecter à fond, il faut faire une des choses écrites par jour? Ou est notre St Feuillien ? 3) Est-ce que vous avez tout essayé? Eté à chaque endroit dont vous parlez?
- Pause musicale 1
- brigitte et ees
- pause musicale 2
- jerôme grimonpon 1ère
- Brigitte et Patrick quinet (Magritte)
- pause musicale 3
- Alex Vizorek
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- Maitre de Ceremonie
- christine et « Première dame » de Caroline Lunoir
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- Brigitte : et on parle bouquins avec vous aussi Christine : le premier roman, c’est une nouveauté, c’est « Première dame » de Caroline Lunoir, et c’est publié chez Actes Sud.
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- Christine : je vous fais le pitch en quelques mots : Nous sommes en France, où le compte à rebours est lancé : il reste 726 jours avant le premier tour de l'élection présidentielle. 726 jours, c'est long et c'est peu de temps à la fois pour Marie, l'épouse de Paul, candidat à la primaire de son parti. Un délai que Marie va mettre à profit pour tenir un journal de la campagne qui s'annonce. Elle, l'épouse dévouée, la mère exemplaire, est au départ, on a un peu tendance à l'oublier, une journaliste qui parle russe. Aujourd'hui elle écrit des chroniques art et culture dans un hebdomadaire. Une mise entre parenthèses de sa carrière pour laisser la place à celle de son mari. Pour s'occuper aussi de leurs 4 enfants. Une existence plutôt douce jusqu'à présent, qu'elle n'a jamais songé à remettre en question.
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- Brigitte : Et la campagne démarre. Comme toutes les campagnes électorales, ce n’est pas toujours une partie de plaisir …
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- Christine : Très vite, les premières trahisons d'amis proches qui passent dans le camp adverse. Encore plus vite, les vies de Marie et celle de son candidat de mari sont passées au crible par la presse qui ne leur laisse pas un moment de répit. Très rapidement encore, les premiers meetings sont organisés. Les premiers sondages commencent aussi à livrer leurs premiers résultats : et le moins que l'on puisse dire, c'est que Paul ne semble pas vraiment être favori : les sondeurs le placent péniblement à la troisième position de la primaire.
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- Brigitte : A J-383, soit à un peu plus d'un an du premier tour, le chouchou des médias, le grand favori, le candidat du parti opposé est arrêté aux Etats-Unis pour violences sur deux prostituées
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- Christine : Ce qui change considérablement la donne... Mais la campagne est loin d'être finie. A J-147, au soir de la primaire, Marie écrit ceci dans son journal : "Un choc de bonheur. Une claque d'euphorie. Il y a cette tension joyeuse qui monte, au milieu des rires, des plaisanteries et d'une bonne humeur tenace avec les retours des bureaux de vote. Le téléphone qui sonne en continu. Le portable de Paul qui clignote de messages. Les fouilles des poubelles où le bulletin de Paul serait rare, les journalistes qui arrivent de plus en plus nombreux (...) L'ancien président, éliminé, évincé, neutralisé. Le favori, laissé loin derrière. Paul, premier, Paul en raz-de-marée, mon Paul, conquérant d'une victoire arrachée aux politiques, aux commentateurs, plébiscité par notre peuple, nos militants. Ce soir de victoire ne ressemble à aucun autre. Le destin est en marche, j'ai confiance."
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- Brigitte : Pour le clan de Paul, la joie et le bonheur seront de courte durée. La campagne reprend de plus belle.
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- Christine : Personne ne retient ses coups. Et Marie ne sera pas épargnée. Le scandale est là. De quoi ébranler toutes ses certitudes. De quoi faire éclater la cellule conjugale et ce cocon familial si précieux. Comment Marie va-t-elle traverser toutes ces turbulences ? Le soutien inconditionnel qu'elle offre à Paul sera-t-il plus fort que tout ce qu'elle subit ? Réponse dans ce très très chouette roman signé Caroline Lunoir, sans doute largement inspiré par les différents scandales que la politique française a proposé lors des dernières présidentielles. Un journal intime magnifiquement écrit, délicieusement vieille France pour dresser le portrait d'une héroïne toute en retenue, qui ne sait que faire pour garder la tête haute dans ce torrent de boue, pour sauver le peu de fierté qui lui reste. On imagine un peu mieux ce que Pénélope Fillon a enduré ...
- Val et Barthélémy scholler
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- Exposition : Wyatt Kahn > 16 février Xavier Hufkens est ravi d'annoncer l'inauguration de la deuxième exposition de l'artiste américain Wyatt Kahn avec la Galerie. La présentation se concentre sur une nouvelle série d'ouvrages en plomb blanchi et en pigment à base d'huile, qui sont présentés aux côtés de compositions en toile naturelle et d'un groupe de dessins connexes. Cela donne non seulement un aperçu de la nature interdépendante de la pratique de Kahn, mais met également en évidence de nouveaux développements dans son exploration en cours du dialogue entre la peinture et la sculpture. Galerie Xavier Hufkens 6 rue St Georges B-1050 Bruxelles. mardi - samedi / 11h - 18h
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- Bri : Un événement particulier cette semaine ?
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- Brafa : Du 26 janvier au 3 février à Tour et Taxi 64 ème édition, accueille 133 galeries, belges et internationales, dont 16 nouvelles dont Sophie Van de Velde, galerie Anversoise d’art contemporain
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- Bri : Quel sera ou devrais-je dire les invités d’honneur cette année ?
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- Invité d’honneur 2019 - Gilbert & George : excentricité britannique & surréalisme belge Cette volonté de renouveler le regard trouvera également un écho tout particulier auprès de l’invité d’honneur de cette édition 2019 : le duo internationalement reconnu, Gilbert & George. Au départ artistes de performances, ils se sont rendus célèbres par leurs photomontages de grand format, souvent teintés de couleurs très vives avec des grilles noires en surimpression, évoquant les vitraux d’autrefois dont ils offrent une version contemporaine et immédiatement reconnaissable, la plupart de leurs créations les mettant en scène tous les deux. Bien que leur art puise son inspiration dans la (leur) vie quotidienne, ils en offrent une vision tantôt métaphysique, tantôt mystique, tantôt polémique, mais toujours teintée d’humour et porteuse de message. Ils présenteront à la Brafa cinq œuvres récentes de grand format qui seront installées à divers endroits de la foire. Nul doute que leur vision décalée devrait faire mouche au pays du surréalisme!
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- Bri : Tous les jours, il y aura des conférences à 16h, vous en conseilleriez une en particulier?
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- Les Brafa Art Talks 2019 : Amélie D’Arschot parlera de Peggy Guggenheim Le jeudi 31 à 16h Evoquer la vie plus que tumultueuse de Peggy Guggenheim nous amène à revivre les grands mouvements artistiques du XXe siècle. Celle qui affirmait ne pas faire la différence entre l’Art Abstrait et le Surréalisme, devint une véritable ‘Art Addict’, collectionnant de manière frénétique mais sans se tromper. Elle ouvrit une galerie à Londres ‘Guggenheim Jeune’ ensuite à New York où elle émigra lors de la Seconde Guerre mondiale. Jean Cocteau, Marcel Duchamp, Max Ernst... autant d’artistes de talent furent ses amis et parfois plus. C’est elle qui va propulser les artistes américains sur le devant de la scène internationale. Son sublime palais-musée à Venise est le témoignage de son talent de grande collectionneuse et mécène. «je me fie à l’histoire pour ne pas faire référence à des artistes, mais plutôt à des périodes spécifiques, en faisant référence à cette période pour déterminer où nous en sommes maintenant» dixit l’artiste
- pause musicale 4
- christine et « Une femme entre deux mondes » de Marina Carrère d’Encausse
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- Brigitte : un autre roman, en poche cette fois : c’est « Une femme entre deux mondes » de Marina Carrère d’Encausse, un roman qui est sorti chez Pocket.
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- Christine : vous connaissez sûrement Marina Carrère d’Encausse : elle est médecin et journaliste, on la voit à la télé, notamment avec Michel Cymès, dans des émissions médicales. Marina Carrère d’Encausse qui écrit aussi, et plutôt bien signe ici son deuxième roman. Encore une histoire de femmes, c’est un hasard, je ne suis pas sexiste, je vous le jure… Alors ici, nous sommes avec Valérie. Valérie qui est écrivain, journaliste et maman comblée de deux enfants de 15 et 13 ans. Après vingt ans de mariage et une séparation qui s’est faite dans la douleur, Valérie croit qu’elle est heureuse de ce qu’elle vit depuis trois mois avec son nouvel amoureux Olivier. Un amoureux qu’elle a rencontré lors d’un salon littéraire alors qu’elle y dédicaçait son dernier roman. Depuis, ces deux-là ne se quittent presque plus.
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- Brigitte : Un jour, Valérie est conviée à un atelier dans le club de lecture d’une prison pour femmes.
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- Christine : Un établissement où certaines sont incarcérées en préventive, dans l’attente de leur jugement, mais aussi une maison de peines : d’autres sont là pour très longtemps, sans espoir de sortie. Cette après-midi là, les échanges avec les détenues sont riches, forts et marquent profondément Valérie, qui reçoit quelques jours plus tard une lettre d’une détenue. Cette détenue, c’est Nathalie. Incarcérée depuis très longtemps, et pour encore de très longues années : elle a été condamnée à 20 ans de réclusion pour un crime qu’elle a délibérément choisi de commettre, comme elle l’explique d’ailleurs elle-même.
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- Brigitte : Que faire de cette lettre ? Y répondre ? Faire comme si elle ne l’avait pas reçue ?
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- Christine : Valérie est indécise puis finit par être obsédée par ce courrier auquel elle répond enfin. Les deux femmes vont alors commencer à s’écrire, puis à se voir au parloir. Valérie était convaincue qu’elle allait pouvoir apporter beaucoup à Nathalie. C’est tout le contraire qui se va se produire. Avant d’être lourdement condamnée, Nathalie était psychanalyste. Très rapidement, après quelques visites que les deux femmes trouvent chaque fois trop courtes, elle comprend que Valérie traîne en elle depuis très longtemps quelque chose qui l’empêche de s’épanouir complètement. Elle comprend aussi que le nouvel amoureux de Valérie n’est peut-être pas si bien que cela : son comportement commence à friser la manipulation. Parfois la perversion.
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- Brigitte : Pourquoi est-ce que Valérie ne le remarque pas ? Pourquoi supporte-t-elle ces attitudes si blessantes ?
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- Christine : Nathalie va l’aider à plonger dans son passé pour commencer à y voir clair et surtout se débarrasser de toutes ces blessures qui sommeillent en elle de manière complètement inconsciente. Un travail difficile, qui plonge dans l’intime, pour révéler un amour auquel les deux femmes ne s’attendaient absolument pas. « Une femme entre deux mondes » ou l’opposition d’un enfermement carcéral à celui d’une prison morale, la rencontre de deux femmes que tout oppose. C’est un bien joli roman que nous propose Marina Carrère d’Encausse qui a su décrire sans aucun pathos, mais avec beaucoup de sensibilité et beaucoup de pudeur la naissance de cette amitié et de cet amour si particuliers entre ces deux femmes rongées chacune par un passé qu’il faut apprivoiser à chaque instant. Un roman qu’on ne lâche qu’une fois la dernière page lue.
- agnès et sa chronique (valérie zenatti)
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- Auteure, traductrice de l’écrivain israélien Aharon Appelfeld , disparu en janvier 2018, Valérie Zenatti signe avec « Dans le faisceau des vivants » qui vient de paraître aux éditions de l’Olivier, un portrait intime et très personnel de cet homme exceptionnel, dont la mort l’a profondément bouleversée
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- BRIGITTE : Il y avait beaucoup plus qu’une relation classique entre un auteur et sa traductrice. Comment la définit-elle ?
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- En effet, depuis Histoire d’une vie, paru en France en 2004, Valérie Zenatti était sa traductrice. De son vivant elle a traduit 11 de ses romans. Très vite au-delà de leur relation professionnelle, une complicité, une profonde fraternité, une reconnaissance d’âmes sœurs dirais-je les unissaient. Ces âmes sœurs, le titre d’un roman de Valérie Zenatti, étaient liées par leur enfance et par une langue, l’hébreu, devenue leur territoire commun. Qu’importait les 40 années et les milliers de kilomètres qui les séparaient. La première chose qui les a rapprochés c’est le rapport à la langue, à l’hébreu. L’un et l’autre ont dû franchir ce mur d’incompréhension : « Nous avons partagé le langage hébété des nouveaux immigrants », écrit-elle.
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- BRIGITTE : Mais dans la vraie vie, comment se sont-ils rencontrés ?
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- La première fois, c’est à l’insu de l’auteur. Valérie découvre l’écrivain en tant que lectrice. Elle ouvre Le Temps des Prodiges et quelque chose de fulgurant jaillit. Révélation, coup de foudre ? Elle ne sait comment mais elle décide de mettre les mots d’Aharon en français. Un peu plus tard ils se rencontrent dans ce lieu à part, le café Bet Hana Ticho, au cœur de Jérusalem, un peu comme une île à mes yeux où l’écrivain écrit régulièrement. L’empathie est immédiate. Aharon lui accorde sa confiance.
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- BRIGITTE : Comment Valérie Zenatti traduit-elle dans ce récit la profondeur de la perte qu’elle éprouve en apprenant le décès d’Aharon Appelfeld ?
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- « Je ne sais pas comment je vais vivre maintenant, je ne sais pas comment vivre sans Aharon » se souvient-elle. Un tremblement intérieur incessant la parcourt. J'ai longtemps cherché à cerner l’ébranlement de sa disparition. C'est cela qui a conduit à la nécessité de ce livre. Pendant plusieurs semaines, j'ai voulu rester dans le silence, poursuit-elle. Un besoin de silence, comme un abri vital. Dans le calme de son bureau, elle cherche à conserver la chaleur de sa voix, revoir la douceur de son regard. Elle s’immerge dans les interviews, relis et traduit les textes et les notes éparses qu’elle avait accumulées au cours de leurs innombrables échanges. Ces notes ont nourri son esprit durant cette première phase de deuil et généreusement Valérie Zenatti nous en offre quelques unes. Je n’en citerai que deux : « C’est l’écriture qui m’a appris l’amour, à considérer sérieusement les douleurs de l’homme, avec empathie, à ne pas être méprisant, à parler aux hommes d’homme à homme ». Ou encore : « Vivre cela signifie faire ce que l’on désire sans déranger autrui. Respirer un air pur, avoir du plaisir à sentir sur soi les rayons du soleil, profiter du monde pas de manière hédoniste mais en toute liberté. » Par cette belle citation d’Appelfeld, Valérie Zenatti achève la première partie de son récit avant de se rendre à Czernowitz, la ville natale de l’écrivain, le 16 février 2018, le jour de son anniversaire. Il aurait eu 86 ans.
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- BRIGITTE : C’est bien sûr la ville de tous ses romans. Au fond qu’est-ce qui a motivé ce voyage qu’elle n’a pas effectué du vivant d’Appelfeld ? Qu’en attendait-elle ?
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- Curieusement, alors qu’elle prend l’avion pour se rendre en Israël et qu’elle vient d’apprendre la nouvelle, une rencontre incroyable se produit. Une inconnue la reconnaît et sensible à la tristesse que Valérie dégage, elle prononce ces mots : « Il faut que vous alliez à Czernowitz, je suis sûre que ça vous fera du bien, ça vous ouvrira à quelque chose d’important. » Ces paroles vont faire leur chemin, c’est le cas de le dire. Après la sidération de sa mort, après cette phase de silence, j'ai eu besoin d'aller au plus près de son histoire en me rendant dans sa ville natale. Là, la fiction et la réalité se sont emmêlées d'une manière très mystérieuse. J'ai traduit pendant des années les livres d'Aharon Appelfeld dans lesquels tous ces paysages étaient présents et là, ils étaient incarnés devant moi. Ce voyage éclair reste en effet mystérieux et je n’en dirai pas trop pour préserver la découverte de ce texte par les lecteurs. Mais une chose ressort, sur laquelle je terminerai, c’est que l’acte d’arpenter la ville comme elle va le faire, sans boussole, dans un état presque hors d’elle-même, l’amène à une sorte de catharsis. Elle reproduit physiquement et mentalement ce mouvement commun omniprésent dans l’œuvre d’Appelfeld : « le mouvement des jambes pour marcher et celui de la main pour écrire procédaient pour lui de la même quête, de la même liberté ». Elle se réfère au dernier roman qu’elle avait traduit « Des jours d’une stupéfiante clarté », qu’elle porte dans son cœur, où le jeune Théo, dès la première minute de la libération du camp se met en route vers sa ville natale distante de plus mille kilomètres. Finalement, au terme de ses propres déambulations, Valérie Zenatti reprend pied en faisant sien ce credo de son ami : « un écrivain doit être fidèle à lui-même, à sa voix, à sa musique, à ses expériences et à sa vie intérieure ». « Dans le faisceau des vivants » en est la preuve éblouissante. Valérie Zenatti nous offrira bien d’autres pages inspirées. et un bonheur ne venant jamais seul, il reste une trentaine de romans d’Appelfeld à traduire… toute une vie.
- Pause musicale 5
- béa et l'encyclopédie d'histoire des femmes
- brigitte et jerome grimonpon
- thanks to everybody & générique
- C'est déjà 20h00 donc, la fin de notre émission, on se retrouve jeudi en rediffusion et sur les réseaux sociaux bien sûr. Retrouvez également le podcast de l'émission sur www.radiojudaica.be rubrique Podcast. A mardi prochain