D'ICI ET D'AILLEURS Ep20
- affiche rouge
- Il y a 75 ans, le 21 février 1944, un groupe de résistants à la barbarie nazie se faisait fusiller en France . Ma chronique d’aujourd’hui va rappeler leur mémoire, la mémoire du groupe Manoukian. La propagande nazie s’est servie des noms à consonance étrangère de ces résistants et de celui de leur chef, Missak Manoukian, pour appuyer sa politique raciste. Elle a présenté en médaillon, sur une affiche rouge, le visage de 10 d‘entre eux, les traits tirés, avec une barbe de plusieurs jours dans le but de susciter de l'horreur pour leur cause, càd la résistance et le communisme . Les nazis voulaient aussi inspirer de la répulsion envers leurs origines, juives, arméniennes ou étrangères, et dissuader la population de gagner les rangs de la résistance, en les assimilant à des terroristes ou à une « armée du crime » comme la propagande de Vichy qualifiait le groupe Manouchian. L’occupant nazi a placardé sur les murs des principales villes de France, dans les stations de métro, des milliers de ces affiches gigantesques, qui sont encore aujourd’hui connues sous le nom d’’’Affiche rouge’’. Le groupe Manouchian, c’est 23 résistants armés communistes qui ont intégré la MOI , La main d’œuvre immigrée, une création du Parti communiste français. Louis Aragon a écrit un poème en leur mémoire, en 1955 et Léo Ferré l’a mis en musique en 1959. Je vous propose d’écouter tout de suite une très belle adaptation de Bernard Lavilliers du poème d’Aragon, l’Affiche rouge.
- leo ferre
- Ce poème chanté rend donc hommage, comme vous venez de l’entendre, aux 23 membres du groupe Manouchian, du nom de leur chef, Missak Manouchian, un groupe de résistants armés de la MOI (la Main-d’œuvre Ouvrière immigrée). Comme son nom l’indique, la MOI était composée d’immigrés dont une bonne partie étaient des militants politiques qui avaient fui les fascismes européens avant le début de la guerre. C’étaient des Allemands antinazis, des républicains espagnols, des Italiens antifascistes, des juifs fuyant les persécutions antisémites, des Arméniens… La MOI, a été créée en 1926, sous le nom de La Main d’œuvre étrangère, par le Parti communiste français soucieux d’étendre son influence parmi les millions de travailleurs arrivés dans France, fuyant leur pays d’origine pour des raisons économiques ou politiques. Cette organisation était destinée à regrouper tous les communistes étrangers vivant et militant en France. En 1941, suite à l’invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie, le PCF crée une organisation de résistance, les FTP, les Francs tireurs partisans, et crée la branche FTP- MOI. Dans la région parisienne des groupes FTP-MOI sont créés. Ils dépendent directement du Komintern, à Moscou, via le responsable du PCF clandestin, Jacques Duclos. On a souvent pensé que ce sont ces groupes d’étrangers qui ont été envoyés en première ligne des combats quand Moscou a donné l’ordre d’intensifier la lutte contre les nazis. C’est la résistance communiste qui a commis les premiers actes de violence à l’encontre des Allemands. La résistance française classique était plus une résistance de renseignements. C’est un juif de Bessarabie, Boris Holban, de son vrai nom Boris Bruhman, qui en mars 1942, met sur pied les FTP-MOI parisiens, essentiellement constitués d’Italiens, d’Espagnols et de nombreux Juifs d’origine polonaise, hongroise et roumaine et d’Arméniens. On compte aussi un détachement spécialisé dans les déraillements et des services de renseignement, de liaison et de soins médicaux. On compte que dans la région parisienne, ils sont une 60aine capables de mener des actions en simultanéité. Holban, en 1943, refusera d’intensifier les actions parce qu’elles conduisent à l’arrestation de trop nombreux combattants du groupe et qu’il estime que le groupe est compromis. Il sera alors remplacé par Missak Manouchian, en février 1943. Manoukian va intensifier le combat de résistance. Missak Manoukian est né en 1906 dans une famille qui sera victime du génocide arménien. Manoukian est un intellectuel, un poète, féru de littérature. Dans les années 1920, il émigre en France où il ne trouve pas à exercer son métier de journaliste et devient ouvrier, par nécessité. Au début de la guerre, il est arrêté en temps que communiste. Heureusement, faute de charges contre lui, il est libéré, bien qu’il soit effectivement communiste et le voilà plongeant dans la clandestinité, où il devient responsable de la branche arménienne de la MOI. La MOI se fait rapidement remarquer par l’efficacité et la hardiesse de ses actions et la détermination de ses combattants. En plus d’actions de propagande, incitant notamment la communauté juive en France à la Résistance et à agir contre les rafles, ces combattants mènent de véritables actions de guérilla urbaine contre les soldats allemands et les collabos. Les groupes de résistants commettent des actes de sabotage. Ils organisent des nombreux attentats, on en compte 163 en 1941. A Paris, de juin 1942 à novembre 1943, les FTP-MOI commettent 229 actions contre les Allemands. La plus retentissante est l'assassinat, le 28 septembre 1943, du général SS et ami d’Hitler, Julius Ritter, qui supervise le Service du Travail Obligatoire (STO), responsable de l'envoi en Allemagne de centaines de milliers de jeunes travailleurs français. Les représailles sont meurtrières, cinquante otages seront fusillés le 5 octobre au Mont-Valérien. Le groupe Manouchian est le plus célèbre dans ces actions armées directes. Il s’est formé en mars-avril 1942. C'est un groupe très bien organisé, formé d'une soixantaine de résistants, tant des vieux militants que des jeunes parisiens d'une vingtaine d'années. Les femmes avaient un rôle important dans ces groupes. Toujours bien vêtues, elles amènent les armes sur les lieux de l’action (grenades et revolvers) puis récupèrent les revolvers, précieux parce qu’il y en avait peu. Ce rôle les exposait terriblement, parce qu’après le bouleversement d'un attentat, le quartier était tout de suite encerclé par la sécurité allemande, les maisons fouillées et quelquefois les rames de métro arrêtées. Les hommes qui avaient tiré ou jeté les grenades s'enfuyaient eux immédiatement à vélo Le coût humain du combat des FTP-MOI, dans l'ensemble, est élevé mais le but politique visé par la direction communiste est atteint : l'"insécurisation" de l'occupant harcelé par des attentats quasi quotidiens. Paris ne peut plus être un camp de repos pour guerriers et nazis méritants. Les FTP-MOI, notamment le groupe Manouchian, vont atteindre si parfaitement leur but qu'ils deviennent la cible numéro un des services allemands. Berlin exige de mettre rapidement les "terroristes juifs et étrangers hors d’état de nuire". Et la préfecture de police va mettre en place un groupe consacré aux "terroristes étrangers». Entre Janvier et Mars 1942, les services allemands arrêtent 57 militants de la section juive. Entre Mars et Juin 1943, la brigade spéciale arrêtera 71 militants sur les 150 qu’elle a pu prendre en filature et va les fusiller. Un membre survivant du groupe Manouchian, Arsène Tchakarian, qui est mort en 2018, à l’âge de 101 ans, nous laisse le témoignage suivant :: « Fin 1943, les Allemands avaient repéré que les francs-tireurs étaient des immigrés, et le travail devenait de plus en plus périlleux. Ils se sont mis à suivre tout le monde, malgré les infinies précautions que nous prenions. Missak Manouchian voulait changer de domicile, mais ce n'était pas chose facile, surtout pour un immigré. Les camarades juifs avaient de faux papiers, car la MOI disposait d'un réseau spécial pour en falsifier, mais ils n'étaient pas toujours très convaincants. Pour les Arméniens, c'était plus facile, parce qu'on pouvait toujours aller se réfugier chez quelqu'un de la communauté arménienne. Pour les juifs, c'était extrêmement difficile. Il n'y avait plus de communauté. Ils étaient tous menacés. »
- Cette chronique évoque le groupe Manouchian, un groupe d’une 60aine de résistants communistes à l’occupant nazi en France qui, en moins de 2 ans, en 1942 et 1943, a réussi à mener 229 actions armées contre les Allemands. Malheureusement, à la fin de l’année 1943, le groupe Manouchian va être démantelé par la Brigade Spéciale des Renseignements généraux (la BS2) qui avait entrepris une véritable traque du groupe, devenu une bête noire pour Berlin. Le 1er coup fatal va être porté le matin du mardi 16 novembre 1943. Sur dénonciation, la police savait que Manouchian rencontrait Joseph Epstein, son chef direct, dit le colonel Gilles, tous les mardis. Manouchian est pris en filature depuis son domicile jusqu’à Ivry. Epstein est déjà là, il l’attend. Il marche vers la Seine. Manouchian le suit à cinquante mètres, voit Epstein se retourner à plusieurs reprises et se mettre à courir. Il est trop tard, les policiers en civil de la brigade spéciale sont là et les arrêtent. Le même jour, une autre équipe est arrêtée. La suite des arrestations s'étale jusqu'au début de décembre1943. Au total, selon le rapport de synthèse de la police, soixante-huit personnes ont été arrêtées, dont 34 juifs, 11 Italiens, 3 Arméniens. Notons que 21 femmes ont été ainsi arrêtées. Les Allemands triomphent mais aucun des membres du groupe, malgré les tortures, ne lâchent des éléments qui pourraient permettre de monter un procès à grand spectacle pour servir la propagande nazie. Joseph Epstein ne donnera même pas son véritable nom, ni ne dévoilera son origine. Les autorités allemandes entendent faire un exemple de ces "terroristes juifs et communistes". Du 15 au 18 février 1944, sur les 68 résistants arrêtés, le noyau d’intervention composé de 22 hommes et d’une femme, comparaissent à Paris, à l’Hôtel Intercontinental, rue de Rivoli, devant une cour martiale allemande. Cela fait trois mois qu’ils subissent des tortures quotidiennes. Toute la presse des pays occupés, aux ordres, est convoquée pour rendre compte que la Résistance, en France, n’est composée que d’une bande criminelle d’étrangers et de Juifs. La presse décrit Manouchian, comme « ce garçon basané au regard fuyant », « l'homme aux 150 assassinats ». Ses "complices" sont présentés stupides ou monstrueux, animés de motifs crapuleux. Les 3 Français du groupe seront présentés, eux, comme de jeunes arriérés, malheureusement entraînés par les Juifs, les responsables des souffrances de tant « d’honnêtes » Français. Le verdict tombe le 21 février et, le jour même, les 22 hommes sont fusillés au Mont-Valérien. La Hongroise, Olga Bancic, sera déportée en Allemagne et décapitée à Stuttgart, le dix mai 1944. Joseph Epstein, quant à lui, de nationalité française, sera fusillé, discrètement, le 11 avril 1944 avec 21 autres camarades. C’était un des plus brillants tacticiens de la guerre insurrectionnelle et subversive. Il faut rappeler que les résistants immigrés des FTP-MOI, traqués par la police, ont demandé, et même imploré d’être exfiltrés. Mais le chef du PCF, Jacques Duclos, dont ils dépendaient directement, a refusé leur exfiltration, alors qu’il avait organisé celle d’autres résistants, bien Français ceux-là. Après la guerre, Jacques Duclos aura ces paroles, parlant du PCF : « Nous sommes le parti des fusillés. ». Pour ce qui est des fusillés des FTP-MOI que le PCF a sacrifié, ils l’auront été deux fois. Dès le lendemain du procès et de l’exécution, les nazis déclenchent une énorme campagne de propagande, particulièrement raciste, mettant en avant le soi-disant cosmopolitisme de la résistance. 15. 000 exemplaires d’une gigantesque affiche seront placardés sur les murs de Paris et dans les stations de métro et dans les grandes villes de France, accompagnés de tracts. C’est la fameuse « Affiche Rouge » Je vous propose de vous décrire cette affiche et d’en expliquer l’effet escompté , juste après ceci
- Comment se présentait donc cette fameuse affiche rouge de propagande contre la résistance diffusée à grande échelle en France au lendemain du jugement et de l’exécution des membres du groupe Manouchian qui ont eu lieu le 21 février 1944 et que nous rappelons dans cette chronique, 75 ans plus tard ? Sur un fond d’affiche de couleur rouge, on voit, dans la partie supérieure, le visage en noir et blanc, comme dans un médaillon rond, de 10 des 23 « terroristes». Ces 10 médaillons sont disposés dans un triangle, pointe vers le bas . A la pointe du triangle, on voit le médaillon de Missak Manouchian. Ces hommes sont hirsutes, mal rasés, émaciés. ( Normal, après 3 mois d’enferment et de tortures). Près de chacun de ces visages , leur nom de famille est écrit dans un rectangle, lettres blanches sur fond noir. Remarquons que se trouve inscrit seulement leur nom de famille, pas leur prénom. C’est bien pensé afin de créer un effet de dépersonnalisation. Par contre, ce qui est bien écrit, c’est leur origine étrangère ainsi que la mention de leurs faits de ‘terrorisme’. On peut lire ceci : Fingercwajg, juif polonais, 3 attentats, 5 déraillements ; Boczow, juif hongrois, chef dérailleur, 20 attentats; Witchitz, juif polonais, 15 attentats; Wajsbrot, juif polonais, 1 attentat, 3 déraillements, Elek, juif hongrois, 8 déraillements, Grzywacz, juif polonais, 2 attentats, Fontanot, communiste italien, 12 attentats; Rayman, juif polonais, 13 attentats; Alfonso, Espagnol rouge, 7 attentats; Manouchian. Arménien, chef de la bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés. Pourquoi les détail des morts et des blessés accolés au nom de Manouchian , pour attribuer ainsi à Manouchian toutes les actions « terroristes » du groupe. Sous les photographies des « terroristes » et jusque dans le bas de ‘affiche, on voit des images de catastrophes ferroviaires et d'un arsenal d'armes des partisans, on voit des corps criblés de balles. .Le texte ne comporte que quelques mots : en haut : une interrogation, écrite en blanc. : DES LIBERATEURS? en bas : une exclamation, écrite en rouge : La Libération ! et toujours en rouge, en -dessous de ‘ La Libération !’ : par l’armée du crime L’Affiche devait convaincre les Français que ces hommes étaient des terroristes, et pas des libérateurs, et qu’ils œuvraient pour le désordre et la mort, face à l’ordre établi par l’armée allemande. Ensuite, elle devait dissuader ceux qui en auraient envie d’entrer dans la Résistance. Le tract qui l’accompagne présente ces soi-disant libérateurs de l'intérieur comme un ramassis de tueurs « Si des Français pillent, volent, sabotent et tuent... Ce sont toujours des étrangers qui les commandent. Ce sont toujours des chômeurs et des criminels professionnels qui exécutent. Ce sont toujours des juifs qui les inspirent. C’est l’armée du crime contre la France. … » La presse française, elle, n’est autorisée à rendre compte du procès que le lendemain, mais n’annonce pas la sentence de mort qui a déjà été exécutée. Et la presse collaborationniste française ne va pas manquer de rendre détestables ces bandits, ces terroristes, qui ne peuvent pas être des patriotes. On peut lire par exemple, dans le journal les Temps Nouveaux : « Le Juif sans patrie qui a pris rang parmi les patriotes entend en réalité nous amener le chaos bolchévique dont il est le seul à tirer profit. ». Le pire est sans doute le portrait physique que le journal Le Matin, fait de Manouchian. Il le décrit comme un animal : « Des cheveux de jais, des yeux de nuit, des sourcils touffus… La partie inférieure du visage avancée comme un groin. » Et s’agissant de ses compagnons, Le Matin continue : « Ils n’ont rien dans les yeux, une sorte d’inconscience bestiale qui vous donne le vertige. » Le journal L’œuvre ironise, « C’est çà l’avant-garde de l’armée de libération ! » Dans un autre journal, on peut lire : « Dirigée par un Arménien, Missak Manouchian, cette tourbe internationale assassinait et détruisait pour 2300 francs par mois » . ( tourbe : combustible noirâtre formé par la décomposition de végétaux, associé au mot marécage ) Ces textes de la collaboration sont dans la tradition de l’antisémitisme d’extrême-droite d’avant-guerre où les Juifs sont très souvent montrés sous des aspects physiques répugnants. Alors cette affiche rouge de propagande nazie a-t-elle eu l’impact recherché sur la population ? La présentation de « l’armée du crime» n’a pas suscité l’horreur et l’effroi escomptés par les nazis. Ici et là des fleurs ont été déposées au pied de ces affiches ou bien des bandeaux ont collé dessus où l'on pouvait lire : “Des martyrs”, ou “Oui ! L'armée de la Résistance » .Il faut considérer aussi que cela se passe en 1944, le régime de Vichy est lâché par une grande partie de la France, l’Allemagne subit des défaites et la presse communiste clandestine s’évertue, parallèlement, à faire passer le message que ces combattants ne sont pas étrangers. VIRGULE Dans l’immédiat après-guerre, ces combattants étrangers des FTP-MOI n’on pas été honorés dignement. Le PC français devait s’afficher comme un parti national et pas comme un parti à la solde des étrangers, il n’était pas agréable pour le PCF de souligner que la majorité de ses combattants avaient été soit juifs, soit étrangers. Les résistants eux-mêmes se sont tus. Il a fallu du temps pour que les cérémonies en souvenir des 23 et de l’Affiche rouge aient l’écho qu’elles ont aujourd’hui. Il reste que l’Affiche rouge est devenue le symbole des étrangers dans la résistance, il reste une place Joseph Epstein dans le 20è arrondissement de Paris, un carré des fusillés dans le cimetière de Ivry et il reste le magnifique poème d’Aragon et un autre, moins connu, « Légion »de Paul Eluard. Pour terminer cette chronique, je voudrais vous lire un extrait de la lettre que Missak Manoukian avait écrite à sa femme, Mélinée, avant de mourir, et dont Aragon, dans son poème reprend quelques passages. Ses propos contrastent singulièrement par rapport à la haine des nazis, des collabos, de la presse française de l’époque, dont il a été une victime. Il écrit notamment: « Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... ». Quand aujourd’hui, en France , des Juifs sont insultés, menacés, assassinés, parce que Juifs, j’avais à cœur de rappeler, pour terminer cette chronique, la vision de paix et de fraternité d’un résistant à la barbarie nazie au moment d’être exécuté. Et que pour sauvegarder la paix et la fraternité, il faut de l’honnêteté intellectuelle pour nommer ce qui les menace et du courage politique pour agir. Cette chronique sera rediffusée demain de 16h30 à 17H et j’aurai le plaisir de vous retrouver mercredi prochain de 14h à 14h30 pour une nouvelle plongée dans l’histoire des Juifs dans le monde et du monde juif.