BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 Ep27
- generique et intro brigitte
- Bonjour à tous, merci de nous écouter et de nous regarder en ce jour spécial car c'est YOM Judaica et que depuis ce matin, vous êtes juste à côté de nous..
- Présentation des chroniqueuses et invités!
- Chez nous ce soir, Armel Job, sera au micro de Christine Calmeau, il nous parlera d' "Une drôle de fille", paru aux Editions Robert Laffont un roman exceptionnel! Lolly Wish nous présentera son album "Jamais assez" et nous racontera la folie d'être maitresse de cerémonie au Crazy Horse Paris. Edouard Vermeulen de la maison Natan Couture partagera les valeurs de Natan Collective en avant-première! Agnès Bensimon et Rachel Shalita nous présenteront le roman de Rachel, "L'ours qui cache la forêt". Charlotte Collard nous prouvera que l'on peut marier deux passions : mode et cuisine! Rachid Benbouchta et Jean-François Politzer seront les invités d'Irit Daniel, ensemble, ils joueront dans la pièce "La vie devant soi", à l Espace Magh! Valérie Boucher sera là, avec Arnaud Bozzini de l' ADAM Brussels Design Museum. Béa Ercolini nous annoncera son événement "(Grand) Place aux femmes politiques!", qui aura lieu le 28 février à la Grand Place. Simona El-Harar, la seule cheffe israelienne à Bruxelles nous fera tester les délices de sa Kitchen 151 Brussels et nous racontera sa passion pour la cuisine!
- présentation de la grignotade du soir
- christine et Armel job "une drôle de fille"
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- Christine, aujourd'hui, tu reçois Armel Job, un père, un professeur mais surtout un écrivain, et quel écrivain. Auteur de nombreux romans tels que "Les fausses innocentes" et "Tu ne jugeras point", aujourd'hui, il vient nous présenter son dernier livre "Une drôle de fille", qui est tout simplement exquis, pas vrai Christine ?
- Pause musicale 1
- Brigitte et simona el-harar ( kitchen 151)
- Brigitte et edouard vermeulen (natan)
- pause musicale 2
- Val et Arnaud bozzini
- irit et rachid benbouchta et jean-francois politzer
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- L’Espace Magh présente Madame Rosa du mercredi 13 au samedi 16 mars 2019 à 20h00. Inspiré par le roman d’Emile Ajar (Romain Gary), La vie devant soi, le comédien Rachid Benbouchta interprète le rôle de Mohammed de Belleville. Ce personnage raconte son enfance atypique pendant laquelle il était sous la garde de Madame Rosa, une vieille femme juive anciennement déportée, qui accueillait des enfants de prostituées en pension. Au fil de son histoire, le mystère sur les origines de cet homme s’éclaircit, au risque de remettre en question le lien qui l’unit à Madame Rosa. Rachid Benbouchta (comédien) et Jean-François Politzer (metteur en scène) Madame Rosa – Espace Magh, Rue du Poinçon 17, 1000 Bruxelles – du 13 au 16/3 à 20h avec : Rachid Benbouchta I Mise en scène : Jean-François Politzer -D ’après La vie devant soi d’Émile Ajar (Romain Gary). -C ’est l’histoire de Madame Rosa, la rescapée d’Auschwitz, ancienne prostituée et gardienne d’enfants. La vieille porte ses kilos et aurait mérité un ascenseur. - c’est l’histoire de Mohammed de Belleville, appelé Momo, l’enfant né de mère inconnue. - C’est l’histoire d’un acteur – Rachid Benbouchta – qui s’invente une enfance. Questions: - pouvez-vous nous faire le pitch de la pièce? - Qui a choisi ce texte et Pourquoi avoir choisi ce texte? - L’avez-vous déjà joué et quelle est la réaction du public? - Pensez-vous qu’il existe encore des madame Rosa et des Momos? - Y a-t-il des écoles qui viennent vous voir?
- feed back apéro
- brigitte et lolly wish
- pause musicale 3
- brigitte et charlotte collard
- agnès et rachel shalita "l'ours qui cache la forêt"
- Agnès tu as choisi de nous présenter deux romans très différents, L’OURS QUI CACHE LA FORET de l’israélienne RACHEL SHALITA paru chez L’Antilope et LE TEMPS D’APPRENDRE A VIVRE d’ELSA BOUBLIL, journaliste française, paru chez Plon. Quels liens as-tu perçus entre ces fictions ?
- Ce sont deux romans écrits par des femmes et qui traitent de l’exil, de l’entredeux, de l’identité. Un thème extrêmement riche et inspirant. Les personnages féminins sont très parlants et touchants. Ils se répondent en écho, malgré les distances spatiales et temporelles, malgré les styles, dans leurs quêtes amoureuses et identitaires. On se souvient du premier roman de RACHEL SHALITA, « Comme deux sœurs » par lequel les éditions de l’Antilope s’étaient lancées dans la périlleuse aventure de l’édition. C’était il y a tout juste 3 ans. On peut dire que Gilles Rozier et Anne-Sophie Dreyfus ont gagné leur pari haut la main. Nous avons du reste très souvent présenté ici à cette antenne leurs publications, par ce qu’elles apportent en découverte de nouveaux auteurs. Dans ce deuxième roman, dont le titre évoque celui d’un conte « L’OURS QUI CACHE LA FORET » ne se passe pas en Israël comme le précédent mais aux Etats-Unis, en Nouvelle-Angleterre, une région particulièrement verte. Mais Israël n’est jamais loin… C’est un conte moderne de l’exil vécu par un groupe d’Israéliens transplantés dans cette contrée, attirés par le rêve américain ou par une rencontre amoureuse.
- Brigitte : exilés par choix, donc. Mais même dans ce cas, est-ce si facile de vivre loin de ses racines ?
- C’est tout le sujet du roman qui révèle l’errance affective subie par chacun des membres de ce petit groupe d’une dizaine de personnes, étreint secrètement par une lancinante nostalgie et un mal-être prégnant. Tout l’art de Rachel Shalita est d’impliquer avec subtilité le lecteur auquel il incombe de restituer les liens qui unissent le destin de cette dizaine de personnages, apparemment étrangers les uns aux autres. Tout gravite autour de Nancy, une Américaine, thérapeute familiale, divorcée de Guidi, un Israélien qui n’a pas réussi à s’adapter à son nouveau pays. Tout gravite également autour de sa maison, lorsqu’elle décide de louer la pièce occupée jadis par son ex et leur fille Daffy, une ado très perturbée. Tout passe aussi par le truchement de cette forêt immense alentour, où chacun des personnages vient se perdre ou se réfugier à un moment donné, quand les émotions qu’il traverse sont trop violentes : un deuil, des séparations, des déceptions amoureuses. L’immensité de la forêt, l’inquiétude diffuse qu’elle génère offre aux personnages une parenthèse dans leur vie, un moyen de diluer leurs peines ou leurs craintes dans cet espace sans point de repère. Rachel Shalita confirme avec ce deuxième roman ses immenses qualités littéraires.
- Brigitte : De quel exil s’agit-il dans « LE TEMPS D’APPRENDRE A VIVRE » d’Elsa BOUBLIL – un titre qui nous évoque beaucoup de choses ?
- Elsa Boublil fait remonter le passé des Juifs de Tunisie à travers trois femmes sur trois générations et autant de chemins vers l’émancipation. Prennent tour à tour la parole, Fleur, la grand-mère née à Tunis, qui a conquis son futur mari alors qu’elle n’avait que dix ans ! Nicole, sa fille, jeune femme brillante, féministe, libérée, intégrée au cinéma de la Nouvelle vague dans le Paris des années 60/70. Finalement sacrifiée par sa mère sur l’autel des traditions, abandonnée par son amant au moment le plus crucial de sa vie. Enfin Lila, la petite-fille de Fleur, née en France, que cette grand-mère déracinée, aimante et haute en couleur prédestine à prendre en main la mémoire familiale. Lila en effet tente de recomposer le puzzle et de découvrir ce qui a pu provoquer la disparition de Nicole dans un accident de la route. Sa mort tragique est le révélateur des failles d’une famille coincée entre deux cultures, deux époques. Tout y est raconté avec finesse et pudeur : le déracinement, les relations mère-fille et mère-fils, l’amour –passion. Elsa Boublil raconte de manière savoureuse, vivante, colorée une histoire familiale emplie d’amour et de combats. Un premier roman très attachant.
- pause musicale 4
- béa et "Grand place aux femmes politiques"
- thanks to everybody & générique
- Merci de nous avoir écouté, regardé, nous on se retrouve sur les réseaux sociaux avec nos lilicast, on sera en rediffusion, comme tous les jeudis, de 10h30 à midi. La semaine prochaine, nous seront en congés donc on revient le mardi 12 mars.