ET SI PAS MAINTENANT, QUAND ? Ep30
- intro
- Bonsoir. Bienvenue dans l'émission du CCLJ, "Et si pas maintenant, quand?". Avec nous ce soir: Géraldine Kamps, rédactrice en chef adjointe de Regards, qui nous dévoilera ce que le numéro d'avril nous réserve. André Versaille, écrivain, sera avec nous pour nous parler du film-documentaire "Rwanda, un génocide en héritage" qu'il a réalisé. Joël Kotek, politologue et historien, avec qui nous ferons un état des lieux sur l'antisémitisme en 2019. Frédéric Encel, politologue spécialiste du Moyen-Orient, qui était au micro de Jim Mosko hier. Il abordait la question de la reconnaissance du Golan qui agite depuis quelques jours le monde politique. virgule On commence cette émission en musique avec Woodkid et son titre I love you.
- musique
- itw 1 - Géraldine Kamps
- C'était le chanteur français Woodkid avec I love you. J'accueille tout de suite Géraldine Kamps, bonsoir.
- Géraldine Kamps, vous êtes la rédactrice en chef adjointe de Regards. Vous êtes avec nous ce soir pour nous donner un petit aperçu de ce que l'on pourra lire dans le numéro d'avril de la revue. Que trouvera-t-on au sommaire de ce numéro?
- Et le constat est que cet antisionisme entretient finalement le malaise des Juifs en les enjoignant à se désolidariser d’Israël, en tout cas à ne pas se revendiquer « sionistes ».
- Vous revenez par ailleurs sur le Carnaval d’Alost dont on a parlé la semaine dernière avec Patrick Charlier, directeur d’Unia, et sur sa condamnation par de nombreuses organisations juives.
- puisqu’on les suit dans leurs échanges avec leur famille, des amis, des scientifiques, des politiques, mais aussi des racistes et des antisémites actifs. Ca vaut franchement le détour.
- Dans l’actualité israélienne, Frédérique Schillo analyse la situation du Golan, dont le président Trump vient de reconnaitre la souveraineté israélienne - nous en parlerons plus tard ce soir avec Frédéric Encel -, et vous nous parlez aussi de bonnes nouvelles israéliennes…
- Israël obtient également de très bons chiffres en termes de croissance économique, de niveau d’emploi et de progression des salaires. Il faut aussi reconnaitre ce qui va bien.
- Enfin, vous revenez, comme dans chaque numéro, sur les prochaines activités du CCLJ.
- la recette d’un gâteau éponge aux noisettes/citron pour Pessah, ou les photos de Pourim à la JJL. Vous recevrez tout ça dans votre boite aux lettres à la fin de la semaine prochaine !
- Le nouveau numéro de Regards sera bientôt dans vos boîtes aux lettres! Géraldine Kamps, merci pour ce petit aperçu. Et à bientôt dans cette émission.
- musique
- itw 2 - André Versaille
- On écoutait à l'instant Sting avec Shape of my heart. A présent, en studio avec moi, André Versaille. Bonsoir.
- André Versaille, vous êtes écrivain et vous avez été durant de nombreuses années éditeur. Mais depuis quelques années, vous vous consacrez uniquement à l'écriture. Et l'écriture de films fait partie de vos occupations. En 2014, vous avez réalisé le documentaire "Rwanda, la vie après - Paroles de mères", sur la situation des femmes tutsi violées, vingt ans après le génocide. On vous retrouvera au CCLJ ce vendredi 5 avril pour l'avant-première de votre nouveau film-documentaire intitulé "Rwanda, un génocide en héritage". Pour ce nouveau film, vous êtes allé à la rencontre de la jeune génération, de ceux qui sont nés après les faits.
- André Versaille, c'est votre deuxième film sur cette même thématique, le génocide des Tutsi au Rwanda. D'où vous vient cet intérêt pour ce sujet particulier?
- Dans ce film, la parole est donnée aux jeunes, à ceux qui n'ont pas connu le génocide. Peut-on dire que ce film est le deuxième volet du premier, réalisé en 2014, pour lequel c'étaient les mères qui étaient interrogées?
- 1994, c'était il n'y a pas si longtemps. 25 ans pour être précis. André Versaille, dans quelle mesure la jeune génération rwandaise est-elle marquée par le génocide?
- Ces jeunes ont-ils grandi dans le silence? Ou au contraire, sont-ils plus enclins que leurs parents à parler, et surtout à poser des questions?
- Certains de ces jeunes dont vous êtes allé à la rencontre sont des enfants nés d'un viol. Comment ces jeunes envisagent-ils leur identité?
- Les jeunes se sentent-ils investis d'une mission de transmission de cette histoire de leur pays, de leur famille?
- Outre les témoignages de jeunes, il y a aussi dans votre film deux échanges intergénérationnels. Des enfants questionnent leurs parents. André Versaille, quel souvenir gardez-vous de ces rencontres particulières?
- Dans quelques jours, le 7 avril, nous commémorerons, le 25e anniversaire du début du génocide des Tutsi au Rwanda. André Versaille, comment la société rwandaise vit aujourd'hui avec cet héritage qu'est le génocide?
- André Versaille, merci beaucoup d'avoir été des nôtres ce soir. On vous retrouvera au CCLJ ce vendredi 5 avril pour l'avant-première de votre nouveau film-documentaire intitulé "Rwanda, un génocide en héritage". La projection sera suivie d'une discussion avec vous-même et deux rescapées du génocide qui partageront avec nous leur histoire. André Versaille, à très bientôt donc!
- Musique
- itw 3 - Joël Kotek
- Vous avez sans doute reconnu ce classique de la chanson israélienne. C'était Arik Einstein avec Ouf gozal. J'accueille à présent Joël Kotek. Bonsoir.
- Joël Kotek, vous êtes politologue et historien. Professeur à l'ULB. Vous êtes aussi Directeur de publication pour notre revue, Regards. Vous avez participé la semaine dernière à un colloque sur l'antisémitisme, c'était à l'Université de l'Indiana, aux Etats-Unis. L'occasion pour nous de faire avec vous l'état des lieux de cette problématique mondiale.
- Joël Kotek, on parle une fois de plus d'antisémitisme, mais ce sujet reste bien malheureusement à l'actualité.
- Depuis le début 2019, on a même l'impression qu'une nouvelle vague d'antisémitisme s'abat sur l'Europe, je pense par exemple à la France. Joël Kotek, constatez-vous une recrudescence de l'antisémitisme?
- Pourquoi maintenant?
- Y a-t-il certains pays qui échappent à cette tendance?
- Joël Kotek, vous avez récemment travaillé sur un sondage d'opinion auprès des Bruxellois francophones, pour savoir comment ils percevaient l'antisémitisme. Lors du colloque de la semaine dernière, vous avez présenté les conclusions de votre enquête sociologique. Quelles sont ces conclusions?
- Pendant le colloque a aussi été abordé la question des liens entre antisémitisme et antisionisme. On a dernièrement beaucoup parlé des relations entre les deux car depuis peu, la définition de l'antisémitisme proposée par l'IHRA (l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste) considère l'antisionisme comme étant une forme d'antisémitisme. Joël Kotek, c'est une thématique sur laquelle vous travaillez personnellement depuis longtemps.
- Début du mois de mars est parue une pétition pour dire non à l'antisémitisme. Vous en avez été un des premiers signataires. Que peut-on espérer de ce genre d'initiative?
- Joël Kotek, merci d'avoir été avec nous ce soir et merci pour ces éclaircissements bien utiles. On retrouvera votre billet d'humeur dans le nouveau numéro de Regards qui sortira d'ici quelques jours. A bientôt.
- Musique
- ITW 4 - Frédéric Encel
- On écoutait The Kooks avec leur titre Sweet emotion sorti en 2014. Je vous propose à présent d'écouter une interview de Frédéric Encel réalisée par Jim Mosko pour la matinale de Radio Judaïca. Frédéric Encel est Docteur en géopolitique, spécialiste du Moyen-Orient. Il est professeur de relations internationales et de sciences politiques à Paris. Dans cette interview, il nous parle de la reconnaissance du Golan, une question qui a refait surface il y a quelques jours suite à une annonce du Président Trump qui plaidait pour une reconnaissance de la souveraineté d'Israël sur le Golan. Voici ce que Frédéric Encel disait à ce sujet.
- 8'33''
- C'était donc une interview de Frédéric Encel réalisée par Jim Mosko pour la matinale de Radio Judaïca.
- conclusion
- Notre émission touche à sa fin. Merci à tous nos invités d'avoir été avec nous ce soir et à vous d'avoir été à l'écoute.
- A l'agenda au CCLJ cette semaine: - Ce dimanche 31 mars à 15h, le concert "Duo de virtuoses" avec au chaut, Clotilde Van Dieren, que nous recevions la semaine dernière dans cette émission, et au piano, Henry Kramer. - Lundi 1er avril, la cérémonie officielle de remise du titre de Mensch de l'année à Alberto Israël. Rendez-vous à 19h. - Mercredi 3 avril à 20h, Armand Schmidt sera au CCLJ pour nous parler des communautés juives en péril. - Et vendredi 5 avril à 20h, l'avant-première de la projection du film-documentaire "Rwanda, un génocide en héritage", en présence du réalisateur André Versaille qui était avec nous ce soir.
- Pour toute information sur nos activités, n'hésitez pas à vous rendre sur le site du CCLJ, www.cclj.be Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine à 18h30. D'ici là, vous pouvez réécouter cette émission en vous branchant sur Radio Judaïca dimanche à 19h, ou à tout moment via le podcast disponible sur le site de la radio et celui du CCLJ. Bonne soirée à tous.