ET SI PAS MAINTENANT, QUAND ? Ep31
- intro
- Bonsoir. Bienvenue dans l'émission du CCLJ, "Et si pas maintenant, quand?". Avec nous ce soir: Nicolas Zomersztajn, rédacteur en chef de Regards, pour son billet d'humeur. Il sera question des mères juives. Marie-Pierre Mushikiwabo Karangwa, membre de l'association IBUKA-Mémoire et Justice, pour parler des commémorations du 25e anniversaire du Génocide des Tutsi au Rwanda. Frédérique Schillo, avec qui nous ferons le point sur l'actualité israélienne. Julie Geller, humoriste bien connue des auditeurs de Radio Judaïca, avec qui nous ferons plus ample connaissance ce soir. virgule On commence cette émission en musique. On s'écoute Prince avec Kiss.
- musique
- itw 1 - Nicolas Zomersztajn
- C'était Prince avec son classique Kiss, un titre qui a déjà bientôt 30 ans! Et j'accueille tout de suite Nicolas Zomersztajn. Bonsoir Nicolas.
- Nicolas Zomersztajn, vous êtes rédacteur en chef de la revue du CCLJ, Regards. On a coutume de vous recevoir dans cette émission pour votre traditionnel billet d'humeur. Ce soir Nicolas, vous allez parler d'un sujet qui nous concerne tous, les mères juives!
- Pour le poisson d’avril de cette année, nous avons annoncé qu’une statue représentant la mère juive intitulée « A Yiddishe Mame » sera érigée devant le pont reliant Brooklyn à Manhattan, et qu’elle sera dévoilée le 1er juin 2019 à l’occasion de la Journée mondiale des parents.
- C’était peut-être un poisson d’avril, mais si on réfléchit bien, cette idée n’est pas si saugrenue, finalement.
- Car quand je dis que la mère juive a une relation particulière avec ses enfants, il s’agit surtout de son ou ses fils. C’est d’un rapport mère fils dont il est question.
- Et cela ne concerne pas les filles ?
- Il a bien du mérite, le père juif, s’il trouve sa place dans cette histoire. La mère juive attend tout de son fils, au point que son mari doit bien se demander ce qu’il peut, lui, apporter à sa femme. Elle ne manque pas de leur faire remarquer, à ses fils, que son seul bonheur, ce sont eux, sa raison de vivre. Pas son mari, mais uniquement ses enfants, ses fils.
- Et alors que se passe-t-il lorsque le fils devient père à son tour ?
- Reste une question fondamentale : sous quels traits faut-il la représenter ? Face à cette question qui relève du débat talmudique, ne faudrait-il pas se diriger vers l’option de l’art non figuratif pour éviter une véritable crise au sein du judaïsme mondial.
- Nicolas Zomersztajn, merci pour ce billet d'humeur! A très bientôt.
- musique
- itw 2 - Marie-Pierre Mushikiwabo Karangwa
- On écoutait à l'instant Le premier jour du reste de ta vie, un titre du chanteur Etienne Daho. A présent avec moi en studio, Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA. Bonsoir.
- Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA, vous êtes Secrétaire générale de l'antenne belge de l'association IBUKA-Mémoire et Justice, fondée en août 1994. Cette association regroupe des survivants du génocide, des proches de victimes et quiconque se souciant de la mémoire des victimes et du sort des rescapés de ce génocide. On vous reçoit ce soir pour parler avec vous des commémorations du 25e anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda, qui auront lieu ce dimanche 7 avril.
- Avant de parler des événements de ce dimanche, je voudrais qu'on parle un instant de l'association. Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA, quelles sont aujourd'hui les missions de Ibuka?
- https://www.ibuka.be/qui-sommes-nous/
- Pourquoi est-ce important pour vous, personnellement, de vous impliquer dans l'association?
- Parmi les nombreuses actions de l'association, il y a par exemple la tenue de colloques. Justement, la semaine dernière a eu lieu au Sénat un colloque dont la thématique était « Génocide commis contre les Tutsi du Rwanda : 25 ans après, connaître, juger, transmettre ». Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA, de quoi avez-vous précisément parlé durant ce colloque?
- https://www.ibuka.be/2019/03/05/colloque-genocide-commis-contre-les-tutsi-du-rwanda-25-ans-apres-connaitre-juger-transmettre-28-03-2019/
- Le génocide commis contre les Tutsi au Rwanda est aujourd'hui reconnu par l'ONU. Mais cela n'empêche pas que les rescapés de ce génocide se retrouvent encore bien trop souvent face à un négationnisme de plus en plus libre. Une des missions de l'association Ibuka est justement de lutter contre ce négationnisme. Concrètement, comment fait-on cela?
- La jeune génération n'a pas connu les tragiques événements de 1994, elle ne connait que ce qu'on lui en a dit. Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA, dans quelle mesure la jeune génération rwandaise est-elle marquée par le génocide?
- Comment la société rwandaise vit-elle aujourd'hui avec cet héritage qu'est le génocide?
- Aujourd'hui, 25 ans après les faits, la question de la transmission est centrale. Les jeunes se sentent-ils investis d'une mission de transmission de cette histoire de leur pays, de leur famille?
- Au coeur de cette transmission, il y a bien sûr les commémorations, qui auront lieu ce dimanche 7 avril. Cette année, c'est déjà le 25e anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda. A cette occasion, comme chaque année, l'association Ibuka organise plusieurs événements. Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA, quel est le programme des commémorations?
- https://www.ibuka.be/2019/03/06/programme-du-dimanche-07-avril-2019/
- Toutes les informations sur les commémorations et autres activités de l'association sont sur le site www.ibuka.be Marie-Pierre MUSHIKIWABO KARANGWA, merci beaucoup d'avoir été avec nous ce soir pour nous parler de ces événements très importants. Bonne soirée.
- Musique
- itw 3 - Frédérique Schillo
- C'était Mooki avec Lev hofshi. On part à présent à Jérusalem pour y retrouver Frédérique Schillo. Bonsoir Frédérique.
- Ce soir, Frédérique, vous nous proposez une chronique 100% élections israéliennes. On en est à J-5 avant le scrutin. Aujourd'hui même, le Premier ministre israélien est en visite à Moscou. Par cette rencontre avec Poutine à quelques jours des élections, Netanyahu met en avant sa stature internationale dans course au titre de chef de l'Etat hébreu. Frédérique, quels sont les questions qui ont été abordées par Netanyahu et Poutine lors de cette rencontre?
- Revenons à présent sur les moments forts qui ont marqué la campagne électorale. On se souvient notamment des affaires de corruption dont a été accusé Netanyahu, mais aussi de ces clashs et publicités de la part du Likoud. Frédérique, que peut-on retenir de ces quelques mois de lutte acharnée, on peut le dire!
- Et enfin, évidemment, on a déjà envie de savoir quels sont les pronostics de ces élections. On avait parlé il y a quelques semaines de la montée fulgurante de la liste Bleu-Blanc de Gantz et Lapid. Plus récemment, on a assisté à une remontée du Likoud avec Bibi en tête. Alors, Frédérique, à quoi ressemblera la journée du 9 avril? Que pourrait bien être l'issue de ces élections qui s'annoncent d'ores et déjà historiques?
- Frédérique Schillo, on vous retrouvera bien sûr la semaine prochaine. D'ici là, nous serons déjà fixés sur le sort du gouvernement israélien et l'on pourra faire une compte-rendu de ces élections. A la semaine prochaine alors.
- Musique
- ITW 4 - Julie Geller
- C'était le groupe américain Phantom Planet avec ce titre Turn smile shift repeat. Et pour terminer cette émission dans la joie et la bonne humeur, j'accueille Julie Geller. Bonsoir.
- Est-ce qu'il y a encore des auditeurs sur Radio Judaïca que ne vous connaissent pas? Julie Geller, vous êtes humoriste et chroniqueuse pour la matinale de Radio Judaïca. Mais ce que les gens ne savent peut-être pas, c'est que vous êtes également consultante pour un cabinet de recrutement. C'est même d'ailleurs à l'heure actuelle votre emploi principal. Et ces deux occupations n'ont a priori rien à voir... Julie Geller, on avait envie de vous inviter ce soir pour faire plus ample connaissance avec vous.
- Ça fait plus de deux ans maintenant que chaque semaine, les auditeurs de Radio Judaïca ont le plaisir de vous entendre dans la matinale de Jim Mosko. A côté de cela, vous avez aussi monté votre premier spectacle stand-up intitulé "On ne sait jamais...". Et pourtant, vous ne vous définissez pas encore vraiment comme humoriste. Julie Geller, comment faut-il vous qualifier alors?
- Vous avez un jour dit que pour vous, l'humour n'était pas une vocation. Qu'est-ce que c'est pour vous, l'humour?
- Qu'est-ce qui vous plaît dans le fait de faire rire les gens?
- Où trouvez-vous l'inspiration?
- Même si l'humour fait partie de votre vie depuis un certain temps, cela ne fait qu'un peu plus de deux ans que vous montez sur scène. Quel a été le déclencheur qui vous a donné l'envie de franchir ce pas?
- On parle souvent d'humour juif. Tout le monde connaît cet humour spécifique, marqué d'autodérision, qui nous caractérise si bien. Julie Geller, retrouve-t-on cet humour typiquement juif dans vos sketchs?
- Vous avez récemment écrit votre premier spectacle « On ne sait jamais... ». Comment est né ce projet?
- Il y a quelques jours, vous étiez sur scène à Tel Aviv pour votre one woman show « On ne sait jamais... ». C'était une première! Vous attendiez-vous à ce que votre spectacle traverse la frontière belge "si vite"?
- Comment s'est passée cette première représentation à l'étranger?
- Julie Geller, pour ceux qui n'ont pas l'occasion d'aller en Israël pour vous voir sur scène, quel est l'agenda des prochaines représentations en Belgique?
- Envisagez-vous un jour un avenir d'humoriste à temps plein?
- Julie Geller, merci d'avoir été avec nous ce soir! C'était très sympa! Je rappelle que les lecteurs de Regards pourront découvrir votre portrait dans le numéro qui est sorti cette semaine. Et pour toutes les informations sur vos prochaines représentations, c'est sur Facebook que ça se passe, sur la page Julie Geller Humoriste. Bonne soirée et à bientôt!
- conclusion
- Notre émission touche à sa fin. Merci à tous nos invités d'avoir été avec nous ce soir et à vous d'avoir été à l'écoute.
- A l'agenda au CCLJ cette semaine: - Demain, vendredi 4 à 20h, l'avant-première du film-documentaire de André Versaille "Rwanda, un génocide en héritage".
- Pour toute information sur nos activités, n'hésitez pas à vous rendre sur le site du CCLJ, www.cclj.be Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine à 18h30. D'ici là, vous pouvez réécouter cette émission en vous branchant sur Radio Judaïca dimanche à 19h, ou à tout moment via le podcast disponible sur le site de la radio et celui du CCLJ. Bonne soirée à tous.