ET SI PAS MAINTENANT, QUAND ? Ep37
- intro
- Bonsoir. Bienvenue dans l'émission du CCLJ, "Et si pas maintenant, quand?". Avec nous ce soir: Thomas Gergely, professeur à l'ULB, qui nous en apprendra un peu plus sur Erasme et les Juifs. Une conférence qu'il donnera lundi au CCLJ. Richard Kenigsman, artiste, qui exposera dès ce soir à Uccle et ce pour trois jours. Exposition qui sera sous haute protection! Joël Kotek, politologue et historien, qui nous présentera le programme du colloque international sur l'antisémitisme et l'antisionisme qui se tiendra ces 23 et 24 mai. Frédérique Schillo commentera pour nous l'actualité en direct de Jérusalem. Pascal Buffin, Ministre-Conseiller de l'Ambassade de Belgique à Tel Aviv nous parlera des événements organisés à l'occasion de l'Eurovision.
- itw 1 - Thomas Gergely
- Enregistrement interview
- musique
- ITW 2 - Richard Kenigsman
- On écoutait les Beatles avec Here comes the sun. Un titre parfait pour illustrer cette belle journée! J'accueille tout de suite Richard Kenigsman. Bonsoir.
- Richard Kenigsman, vous êtes artiste, reconnu mondialement pour votre oeuvre considérable. Vous êtes également bien connu à Bruxelles pour votre implication et votre engagement dans la communauté juive. On vous reçoit dans cette émission car ce soir s'ouvre à Uccle une rétrospective de vos oeuvres monumentales, intitulée "Return to the future".
- Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises pour encadrer cette exposition. C'est en fait la première fois qu'un événement artistique de la sorte doit être sécurisé en Belgique. Richard Kenigsman, quelle en est la raison?
- Richard Kenigsman, êtes-vous personnellement confronté à l'antisémitisme? Est-ce que votre art en est la cause?
- La Shoah occupe une place prépondérante dans votre oeuvre, elle en est même le principal sujet. Comment s'y prend-on pour traiter d'un sujet si dramatique à travers l'art?
- On retrouve aussi beaucoup le monde yiddish dans votre oeuvre, Richard Kenigsman. Ce Yiddishkeit fait-il également partie de votre vie, au-delà de votre oeuvre?
- Vous voyez dans la peinture une arme et dans le fait d'exposer une acte militant. Richard Kenigsman, être artiste, pour vous, ça représente quoi?
- Votre rétrospective est intitulée "Return to the future". Et en sous-titre "Rire avec les larmes". Quel est le message que vous souhaitiez faire passer à travers ce nom?
- On a parlé de la peinture, de l'art en général, comme étant des moyens de s'exprimer, et parfois, souvent même, de militer. Qu'en est-il de l'humour? On sait que vous y attachez beaucoup d'importance, ainsi qu'à cette auto-dérision qui nous définit si bien.
- Richard Kenigsman, merci d'avoir pris le temps de répondre à nos questions. Je rappelle que les auditeurs pourront visiter votre exposition "Return to the future" à partir de ce soir et ce, jusque samedi. Ça se passe à galerie d'art "Au fil du temps", chaussée d'Alsemberg 895 à Uccle. Bonne soirée.
- Musique
- itw 3 - Joël Kotek
- C'était Henri Salvador avec Jardin d'hiver. Et j'accueille à présent Joël Kotek. Bonsoir.
- Joël Kotek, vous êtes politologue et historien. Professeur à l'ULB. Vous êtes aussi Directeur de publication pour la revue du CCLJ, Regards. Vous allez nous parler ce soir d'un colloque auquel vous participerez et qui pose la question suivante: "L'ANTISÉMITISME EST-IL UNE NOUVELLE FORME D'ANTISIONISME". C'est une thématique que l'on a abordé à plusieurs reprises dans cette émission, mais qui reste encore et toujours d'actualité. Depuis le début de cette année, on dénombre déjà plusieurs cas, en Europe, mais aussi ailleurs, comme aux Etats-Unis. Tous ces événements nous font aussi nous poser la question du lien entre antisémitisme et antisionisme.
- On peut déjà un peu ouvrir les débats du colloque: Joël Kotek, d'après vous, l'antisémitisme est-il une nouvelle forme d'antisionisme?
- Ce colloque international fera bien évidemment référence à cette nouvelle définition de l'antisémitisme proposée par l'IHRA, qui considère l'antisionisme comme étant une forme d'antisémitisme. Joël Kotek, pensez-vous que cette nouvelle définition représente une avancée dans ce domaine?
- Peut-on espérer que cette définition permettra d'empêcher certains de se cacher derrière ce qu'ils considèrent être une critique pure et simple d'Israël, alors qu'en réalité, on se retrouve clairement dans de l'antisémitisme?
- Joël Kotek, quel est en quelques mots le programme du colloque international qui se tiendra la semaine prochaine, au CCLJ et au Sénat?
- En conclusion du colloque, on posera la question suivante: pourquoi les juifs? Joël Kotek, je vous pose cette question: d'après vous, pourquoi les juifs?
- Joël Kotek, merci d'avoir été des nôtres ce soir pour nous parler du colloque intitulé "L'ANTISÉMITISME EST-IL UNE NOUVELLE FORME D'ANTISIONISME". Pour toutes les infos et les réservations, rendez-vous sur notre site www.cclj.be A bientôt.
- musique
- itw 4 - Frédérique Schillo
- On écoutait Tomer Yeshayahu avec Ir bli yam. "Une ville sans mer", ce qui est le cas de Jérusalem où nous partons de suite rejoindre Frédérique Schillo. Bonsoir.
- Quelques semaines après les élections, il est temps pour nous de faire le point sur les avancées dans la formation du nouveau gouvernement israélien. C'est bien sûr Benyamin Netanyahu qui en a la charge, puisqu'il est sorti vainqueur de ces élections. A ce jour, il y a pas mal de tensions et la tâche semble en fait assez difficile. Frédérique, qu'est-ce qui pose problème?
- A l'actualité cette semaine, on parle aussi des Palestiniens. Alors qu'il y a une semaine on célébrait Yom Haatzmaout du côté israélien, hier les Palestiniens se remémoraient la Nakba. Et puis, on parle aussi des Palestiniens car lundi, Gaza a reçu 30 millions de dollars de la part du Qatar. Une somme colossale dont on peut se demander à quoi elle servira. Du côté cisjordanien, on s'attend à de possibles échauffements à l'heure où Trump présentera son deal du siècle, son plan de paix. C'est censé arriver très prochainement, Frédérique.
- Et pour terminer, nous allons bien sûr parler de l'Eurovision. Le coup d'envoi du concours a officiellement été lancé en début de semaine à TLV. Au-delà de tout ce qui signifie l'Eurovision, ce concours représente pour Israël une chance unique de redorer son image auprès du reste du monde. D'ailleurs, la ville n'a pas lésiné sur les moyens. Mais bien sûr, à côté du strass et des paillettes, l'Eurovision revêt bien sur d'une dimension politique. Car la politique n'est jamais bien loin en Israël, n'est-ce pas Frédérique?
- Frédérique Schillo, merci pour des informations venues tout droit d'Israël. A la semaine prochaine, bonne soirée!
- Musique
- itw 5 - Pascal Buffin
- C'était Eliot avec Wake up, titre que représente la Belgique à l'Eurovision cette année. Et on va justement parler d'Eurovision ce soir avec Pascal Buffin. Bonsoir.
- Pascal Buffin, vous êtes Ministre-Conseiller à l'ambassade de Belgique à Tel Aviv. Vous travaillez donc en étroite collaboration avec notre ambassadeur, Olivier Belle. Vous avez travaillé dans la diplomatie dans plusieurs pays avant d'arriver en Israël. On vous reçoit ce soir pour parler de la 64e édition de l'Eurovision. C'est un événement très important qui a lieu cette année à TLV, on en parlait justement il y a quelques instants avec Frédérique Schillo.
- Pascal Buffin, l'ambassade joue-t-elle un rôle particulier dans un événement exceptionnel comme celui-là?
- En vue de la participation de la Belgique à l'Eurovision, l'ambassade a organisé de nombreux événements. Quels étaient-ils et quel en était le but?
- Pascal Buffin, vous avez bien sûr rencontré Eliot, le candidat belge. Quel était son ressenti à l'idée de chanter à TLV, devant 200 millions de téléspectateurs?
- La demi-finale du concours a eu lieu mardi soir et malheureusement, Eliot n'a pas été qualifié pour la finale. Mais le concours continue! Qu'est-ce qui est prévu à présent pour la Belgique?
- L'ambassade de Belgique à TLV est très dynamique, elle organise souvent des événements pour les expatriés belges en Israël, comme notamment à l'occasion des matches de la coupe du monde, en été dernier, mais aussi des activités culturelles. Pascal Buffin, pourquoi d'après vous est-ce important d'être une ambassade active?
- Pensez-vous que la représentation de la Belgique en Israël revêt une importance particulière, comparativement à d'autres pays?
- Concrètement, comment les représentants de l'ambassade s'y prennent-ils pour mettre la Belgique en avant en Israël?
- Pascal Buffin, merci d'avoir répondu à nos questions. Bonne soirée.
- conclusion
- Notre émission touche à sa fin. Merci à tous nos invités d'avoir été avec nous ce soir et à vous d'avoir été à l'écoute.
- A l'agenda au CCLJ cette semaine: - Demain, vendredi 17 à 20h, le ciné-club avec à l'affiche le film israélien "Foxtrot". - Lundi 20 mai à 18h, un apéro avec Léon. On parlera des voyages mémoriels. - Et le même jour, à 20h, la conférence de Thomas Gergely sur "Erasme et les Juifs". - Mardi 21 mai à 20h, Yves Ternon nous présentera ses mémoires. - Les 23 et 24 mai, le colloque international sur l'antisionisme.
- Pour toute information sur nos activités, n'hésitez pas à vous rendre sur le site du CCLJ, www.cclj.be Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine à 18h30. D'ici là, vous pouvez réécouter cette émission en vous branchant sur Radio Judaïca dimanche à 19h, ou à tout moment via le podcast disponible sur le site de la radio et celui du CCLJ. Bonne soirée à tous.