BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 Ep39
- generique et intro brigitte
- Christine Calmeau rentre de vacances pour nous et nous raconte "Pamela" de Stephanie Des Horts, Sarah chronique avec talent et secret "Le storytelling ou l’art de raconter son ambivalence". Valérie Boucher reçoit Sophie Whettnall de la Centrale for contemporary art. David Ghysels nous parle de "Dinner in the sky....Sur l'eau!", et il sera accompagné de Giovanni Bruno, chef étoilé du merveilleux Senzanome. Simona El-Harar de Kitchen 151 Brussels vient nous parler d'une spécialité israélienne, les labanas. Salma Haouach crowfunde pour le bien de nos enfants et parle de son Lab! Gerald Watelet ouvre boutique et nous y invite Le grand Rabbin Albert Guigui livre, "La bible aujourd'hui"., son nouvel opus Et Lionel Abbo vient expliquer "Pour que le jour de votre mort soit le plus beau de votre vie".
- brigitte et David et giovanni "dinner in the sky... sur l'eau
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- Pour son édition 2019, Dinner in the Sky prend ses quartiers au Canal, face au futur musée Kanal Pompidou. Depuis son lancement à Bruxelles en 2006, Dinner in the Sky s’est toujours attaché à faire vivre «des rêves d’enfant» à ses invités. Que ce soit en Belgique ou dans les 70 pays où le concept est décliné. Cette année, la magie opérera sur l’eau puisque les tables Dinner in the Sky seront littéralement posées sur le canal. L’accueil des invités se fera donc «sur l’eau», au pied du Quai Beco. Un préliminaire pour le moins surréaliste avant le diner qui lui se déroulera bien à 50 mètres dans les airs. 1h30 de réjouissances gastronomiques déclinées sous forme d’un menu 5 services, préparé et servi par un chef étoilé en personne avec une vue tout à fait unique sur le Port de Bruxelles, Tour et Taxis, le futur musée Kanal Pompidou… Aux commandes de ce voyage pas comme les autres 11 Chefs totalisant 16 étoiles : Yves Mattagne (Sea Grill**), David Martin (La Paix**), Pierre Résimont (L’Eau Vive**), Alexandre Dionisio (La Villa in the Sky**), Bart De Pooter (De Pastorale**), Viki Geunes (‘T Zilte**), Karen Torosyan (Bozar Restaurant*), Isabelle Arpin (Isabelle Arpin), Giovanni Bruno (Senzanome*), Luigi Ciciriello (La Truffe Noire*), Mathieu Jacri (Villa Emily*) et Alain Bianchin (Restaurant Alain Bianchin). Autre nouveauté de cette édition 2019, les 4 sessions cocktails qui seront organisées les après-midi des week-ends. En pratique, Dinner in the Sky se déroulera du jeudi 13 au dimanche 23 juin. Chaque jour, 3 sessions sont organisées : 12h00, 19h00 et 21h30. Les réservations sont ouvertes sur www.dinnerinthesky.be
- Pause musicale 1
- Brigitte et salma haouach
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- je lance une campagne de crowdfunding pour le lancement d'une webTV d'info à destination des jeunes et faite par eux. Nous (l'équipe du Lab. et moi-même) travaillons depuis quelques semaines avec une école de la Ville de Bruxelles pour l'éducation aux médias avec des 3èmes et 4èmes secondaires (Athénée Royal Serge Creuz à Molenbeek). les résultats sont bluffants, les filles se sont ouvertes et révélées comme de belles fleurs. Elles ont appris à s'exprimer en public, à construire leur pensée, à argumenter, à vérifier leurs sources et à préparer des sujets, tout cela sous notre coaching évidemment. Notre objectif est de continuer l'année prochaine sous forme de webTV en allant voir un certain nombre d'écoles l'année prochaine (primaires et secondaires puisque je vise les 8-15 ans en priorité) et en produisant des contenus fait par et pour les jeunes des écoles bruxelloises. Nous avons rejoint depuis peu Fedeweb et le CSA nous a déjà repéré :-) nous allons déposer un dossier asap pour un agrément. En attendant, nous devons constituer un pilote pour aller chercher des fondations pour un financement plus structurel. D'où le crowdfunding pour le projet pilote (je te raconte pas la lenteur des subsides...s'ils arrivent un jour!) Penses-tu que nous puissions en parler ? Sauf si ça fait beaucoup pour vous de venir 3 fois dans la même saison (mais moi j'adore venir :-)) Le Lab. lance sa webTV d'information pour jeunes ! Montez à bord de cette formidable aventure en contribuant à notre crowdfunding https://fr.ulule.com/lelabtv/
- Val et sophie whettnall
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- Bri : Sophie Whettnall, artiste invitée par la Centrale for Contemporary art intitulée LA BANQUISE, LA FORÊT ET LES ÉTOILES
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- Centrale for Contemporary art > 4 août 2019 Sophie Whettnall- Etel Adnan, LA BANQUISE, LA FORÊT ET LES ÉTOILES Née en 1973 à Bruxelles, où elle vit et travaille, l’artiste multidisciplinaire Sophie Whettnall pratique la vidéo, la performance, le dessin et la peinture. Elle a obtenu le Prix de la Jeune Peinture en 1999 et jouit d’une reconnaissance internationale. Depuis les années 1990, le travail de Sophie Whettnall propose une réflexion sur les forces qui définissent notre relation au monde qui nous entoure, en les matérialisant et en les documentant. Sophie Whettnall se concentre entre autre sur la lumière : elle en analyse la présence, les zones de passage et d’absence. D’une esthétique subtile, son œuvre à la fois sensible et puissante repose sur une tension dialectique et une tentative de faire dialoguer des concepts et des perceptions contradictoires : entre douceur et sensualité, yin et yang, féminité et masculinité… Son travail contribue également en filigrane, de son propre aveu, à une forme de dévoilement autobiographique. Etel Adnan, née à Beyrouth en 1925, s’imprègne de la richesse des terres chaudes, du soleil brûlant ou des montagnes escarpées et se pare d’un versant littéraire retranscrit en peinture, puisque la peintre est aussi écrivaine et a également collaboré avec des metteurs en scène pour le théâtre. Opposition des choses Ligne du temps Centrale for Contemporary Art Place St Catherine 44 1000 Bruxelles, Belgique Mercerdi > Dimanche 10h > 18h > 4 août 201
- pause musicale 2
- christine et "pamela" de stéphanie des horts
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- Brigitte : on parle encore bouquins … avec ce que vous qualifiez de petit bijou Christine, c’est « Pamela » de Stéphanie des Horts, qui est sorti il y a quelques semaines au Livre Poche.
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- Christine : oui, effectivement, c’est une petite merveille . Elle s’appelle donc Pamela. Pamela Beryl Digby. Tout le monde la surnomme Pam. Elle est née dans le comté du Hampshire, au sud de l’Angleterre, en 1920. De ses parents, issus de la petite noblesse désargentée, elle tient la flamboyance de sa chevelure, une indéfectible foi en elle et une volonté d’aller de l’avant, toujours.
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- Brigitte : pour Pamela, une volonté aussi de vivre à Londres et de quitter cette campagne où elle s’ennuie à mourir.
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- Christine : voici ce qu’elle dit : Je déteste la campagne, la boue, le gel, les cheminées glaciales au petit matin, les femmes de chambre mal payées, l’humidité et le vent dans les saules. Je ne rêve que de paillettes, bals masqués et d’hommes prêts à tout pour me conquérir. L’argent vaut tous les quartiers de noblesse. Je veux l’amour, la gloire, le rire, la passion, le pouvoir… Quoi encore ? Jouir, plaire, jurer. Arrêter de faire semblant. Comme mes parents qui sourient alors qu’ils ont vendu tous les bijoux de famille
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- Brigitte : Pamela en est bien consciente : elle n’aura pas le choix : son avenir, c’est le mariage … Heureusement pour elle, même sans le sou, la jeune femme sait qu’elle est appétissante et qu’elle plaît aux hommes.
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- Christine : et quand elle rencontre Randolph Churchill, le fils de Winston, elle comprend instantanément tout ce que cette union pourrait lui ouvrir comme portes. En octobre 39, elle a 19 ans. La guerre et Hitler ne sont pas loin. Randolph veut un héritier. Pam une position sociale. Ils se marient. Très rapidement, elle est enceinte et donne naissance à un garçon : Winston junior.
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- Brigitte : Plus rapidement encore, l’entente se détériore au sein du couple. Randolph est envoyé au combat.
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- Christine : Pam s’installe à Downing Street chez ses beaux-parents, pour y jouer les hôtesses modèles. C’est vrai qu’on croise du beau monde chez le Premier Ministre. L’exubérance de sa chevelure rousse, la langueur de sa voix et son sourire malicieux feraient dresser une assemblée de cardinaux écrit Stéphanie des Horts (…) Pamela Churchill est bien décidée à prendre l’Histoire en marche, elle ne quitte plus les cercles où s’exercent les arcanes du pouvoir.
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- Brigitte : Les mois passent, les années aussi. Le divorce avec Randolph est inéluctable.
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- Christine : mais qu’importe : Pam a réussi à se faire une place au sein de la société. Elle enchaîne les conquêtes. Des hommes qu’elle a tous aimés à sa manière. Des hommes qui l’ont tous ardemment désirée. Rien que du beau monde : le Prince Ali Khan, Gianni Agnelli, Frank Sinatra, Stavros Niarkos, Elie de Rotschild, Maurice Druon, beaucoup d’autres encore qu'on n'ose pas nommer, sans oublier l’américain Averell Harriman, qui sera son dernier mari, et qui la laissera veuve et très très riche.
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- Brigitte : C’est d’ailleurs avec Averell Harriman qu’elle fera la connaissance de Bill Clinton, alors complètement inconnu du public et juste sénateur de l’Arkansas.
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- Christine : oui, et nombreux sont ceux qui disent que Pam contribuera à le faire élire. Pour la remercier, il la nommera ambassadrice des Etats-Unis à Paris. C’est là qu’elle mourra, en février 1997, comme une légende, dans les eaux de la piscine du Ritz … Elle avait 77 ans …Un destin hors du commun. Fascinant. Etourdissant. Comme ce roman autobiographique signé Stéphanie Des Horts. Une petite merveille qui fait 300 petites pages. On en aurait bien lu le double, tellement c'est bien foutu. On en veut encore ...
- Sarah "Le storytelling ou l’art de raconter son ambivalence
- Vous vous souvenez, on a parlé du fait qu’être humain, c’est être ambivalent par essence, mais que bizarrement les gens ne sont pas à l’aise avec ça. Ils aiment qu’on leur parle CV figé et cases bien carrées. Vous avez tel âge, vous faites tel métier, vous avez tel projet. Mais vous savez ce qu’ils aiment encore plus ? Les histoires. Et si possible, des comtes de fée qui se terminent bien dans lesquels ils peuvent se projeter. De nos jours, on appelle cela « le storytelling ». Vous savez, ce terme marketing à la mode que l’on trouve à toutes les sauces, sans que personne ne sache vraiment de quoi il s’agit. En gros, votre vie ressemble à un film des frères Dardennes (plat comme l’horizon) ? On va la transformer en récit hollywoodien avec un héro (vous), du suspens et un happy end. Un bon storystelling vous rendra irrésistible. C’est pas sorcier, ça consiste juste à prendre des faits et construire une histoire autour qui a du sens et qui suscitera de l’émotion. Et l’émotion, on a bien compris aujourd’hui, y a pas plus efficace pour séduire… pour le meilleur et pour le pire. A la base, c’est outil qu’utilisent les marques, mais l’idée c’est qu’en 2019 nous sommes tous des marques – comprenez en concurrence, il faut se démarquer. Alors, une technique de storytelling efficace : parmi tous vos supposés non-sens, prenez celui dont vous êtes à priori le moins fier et clamez qu’il est votre plus grande fierté. C’est plutôt contre-intuitif. Un peu à la mode TED TALK, on va user de l’oxymore : « Je suis le fils d’un terroriste, voici comment j’ai choisi la paix », « J’ai un trou de 3 ans sur mon CV ? Je suis un expert pour comprendre les millénials que vous n’arrivez pas à recruter et … à faire consommer ». Ect, vous voyez l’idée. Votre chaos apparent n’est en fait qu’un bordel organisé pointant vers votre destinée. Si vous n’arrivez pas (ou pas encore) à voir vos qualités dans vos défauts, votre résilience dans vos tribulations, et que vous n’avez pas 20k€ à donner à une agence de comm pour qu’elle vous transforme en super-héro, vous avez toujours l’option « message subliminal » : trouver un article bien écrit qui fait de votre loose présumée un modèle de vertu, et le reposter sur votre page FB. Exemple. Savez-vous ce qu’est un FOMO ? Un « Fear of missing out », une personne qui va à tout par peur de manquer quelque chose, elle ne rate jamais une occasion de réseauter. Un journaliste du très sérieux journal The Economist a maintenant révélé l’existence des JOMOS, les joy of missing out. Eux, comme leur nom l’indique, ils sont ravis quand on leur fout la paix et qu’on les oublie. Forcément, ils sont moins visibles mais heureusement, ce journaliste fait très bien son travail. Il explique, exemples à l’appui, pourquoi les JOMOS sont en fait (au moins) aussi inestimables que les FOMOS. Pour eux, réunion annulée équivaut en fait à plus de temps pour continuer à réfléchir pépères au lieu d’aller jouer à la guerre-guerre politico-égotique dans des réunions de 3 heures dont seule l’issue les intéresse. Autrement dit, il faut bien des JOMOS dans votre entreprise pour qu’accessoirement quelqu’un fasse le travail qu’il y a effectivement à faire ! Et toc ! Clic, partage de l’article sur mon mur. (Chers « amis » (rre)- collègues, voici pourquoi je suis indispensable – hashtag : puisque vous êtes trop cons pour le comprendre tout seul). Et puis un jour, si tout va bien, vous vous retrouvez à poster un happy end personnalisé, du genre « Bonjour, je m’appelle Sarah, je suis hypersensible et pourtant c’est bien ma voix que vous entendez à la radio ce soir ». Sauf que moi je ne peux pas m’empêcher de penser que cette histoire de storytelling, c’est un signe de plus que l’homo-sapiens est en train d’être supplanté par l’homo-gène, une espèce composée seulement de gènes homogènes dont la fonction première est de ne pas gêner. Ça fonctionne, tant qu’on est un Forrest Gump en puissance ou un ex-taulard qui s’est reconverti en policier. Avec des récits où « c’est en échouant qu’on a réussi, alors vous aussi vous pouvez y arriver ». Pourquoi pas, tant qu’on est bien d’accord qu’au final, malgré les apparences, on n’est pas en train de parler d’échecs mais de réussite. La seule chose avec laquelle on soit confortable donc. Y a rien à faire, je trouve ça dommage – et louche – qu’on ne puisse juste pas clamer fièrement, « bonjour, voici mon ambivalence et je n’en connais pas encore le sens ». Le storytelling, ça me fait penser (vous savez) à ce nouveau job très tendance en entreprise « les happy managers », chargés de veiller au bonheur de leurs joyeux employés. On traite les symptômes, alors qu’ils sont là, si ça se trouve, pour nous adresser un message important. Au lieu d’être toujours plus nombreux et plus hargneux, sans que visiblement on ne les écoute d’avantage, nos chers symptômes feraient peut-être bien eux aussi d’aller suivre un bon cours de storytelling.
- pause musicale 3
- brigitte et lionel abbo "pour que le jour de votre mort soit le plus beau de votre vie"
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- Résumé: Adolphe Goldstein est un homme d’affaires à succès. Son commerce a de l’avenir : son créneau, c’est la mort. Un être humain décède toutes les cinquante-quatre secondes en France. Un eldorado ! Jusqu’à présent, le trépas demeurait un sujet tabou, ne s’accommodant pas de la liberté du commerce. Mais demain, grâce à Adolphe, organiser sa fin sera considéré comme un acte aussi évident que préparer son mariage. C’est la loi de l’offre et de la demande. Tout le monde meurt. Il va alors proposer à ses clients le moment et la façon dont ils quitteront ce monde. Pourquoi craindre cet instant inéluctable, pourquoi le subir alors que l’on peut décider du moindre détail de son départ ? Choisir sa mort comme on choisit sa vie. Porté par cette mission qu’il juge d’utilité publique, jusqu’où ira Adolphe pour convaincre et évangéliser le monde ?
- brigitte et gérald watelet ouvre son espace décoration
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- Gerald Watelet, cette figure emblématique du paysage médiatique belge est un homme aux multiples talents. Il a commencé par l’école hôtelière de Namur, s’est illustré tant dans la restauration, que dans la mode ou encore la décoration. Aujourd’hui il ouvre son espace dédié à la décoration, et à l’art de vivre, en compagnie de l’antiquaire Jean-François Régis. Un florilège de passions Gerald Watelet commence par l’école hôtelière de Namur, il débute sa carrière à la « Villa Lorraine », alors le 1er trois étoiles hors de France. 4 ans plus tard, Il deviendra le plus jeune maître d’hôtel belge, au Carlton, un deux étoiles. En 1988, 25 ans à peine, et à la suite d’une rencontre décisive, il fonde sa maison de couture à Bruxelles et ensuite Paris. Après vingt ans consacrés à la haute couture, il revient en Belgique, et développe de nombreuses collaborations avec la Rtbf. On retiendra, entre autres, ses prestations remarquées depuis 15 ans dans « C’est du Belge » ou les plus de 1000 recettes concoctées avec enthousiasme dans l’émission « Un gars, un chef » auprès d’Adrien Devijver. Aujourd’hui, on peut aussi le suivre dans « Affaire Conclue », une émission à succès sur Antenne 2. L’amour du beau Passionné par les maisons, les intérieurs, les jardins, les antiquités, le textile, et tout ce qui touche de près ou de loin à l’art de vivre, il conjugue ses passions en métier. Depuis 2008, il est sollicité dans ces domaines, en tant que « concepteur-ensemblier», il créera son premier espace à La Brafa. Fort de ce succès, de grands antiquaires feront appel à ses services lors de prestigieux salons. Il se forge rapidement une réputation, et décroche ses premiers chantiers. Son nom est désormais synonymes d’un savoir-faire particulier où les objets sortis de leur contexte habituel sont présentés dans des associations originales, où styles et époques se mêlent sans gêne. En 2010 notamment, il réorganisait complètement les salons de la maison « Costermans » au Sablon, comme il se distinguait à Antica Namur et à Eurantica en collaborant avec l’antiquaire Jean-François Régis. C’est également à deux qu’ils reprendront l’atelier artisanal de con fection d’abat-jour « Tagoli » . Vision d’esthète Pendant 10 ans, Gerald Watelet ira de chantier en chantier sans adresse pour le retrouver. Aujourd’hui il a pignon sur rue avec Jean-François Régis. L’antiquaire français est expert agréé, et apporte son savoir et sa crédibilité concernant les pièces anciennes présentées dans la galerie. Gerald Watelet quant à lui se penche sur le conseil, la création ou le choix des canapés, mobilier, dressing, rideaux, tapis personnalisés, et plus généralement sur la décoration de la maison. L’espace situé à Uccle, a été conçu dans l’esprit d’une maison, salon, bureau, salle à manger, cuisine, petit salon et un jardin complète l’endroit. Gerald Watelet y conjugue meubles d’époque et contemporains avec un goût et une vision qui n’appartiennent qu’à lui. Sans hésitation, il mélange souvenirs de voyage, pièces de création, et mobilier précieux dans un anticonformisme joyeux. Une façon de faire qui n’est pas sans rappeler le talent des ensemblier-dé corateur d’antan. Le décor ne consiste pas seulement à accrocher des rideaux ou poser des coussins, mais bien, à apporter un certain « chic » naturel, dans une ambiance personnalisée, qu’elle soit citadine ou campagnarde. L’originalité classique se mélange au classicisme original pour optimiser le cadre de vie des clients qui lui ont donné sa confiance. Collections GW et bel artisanat mis à l’honneur Amoureux du « beau linge » Gerald Watelet propose une ligne de linge de maison simple et raffinée, brodée main tant pour la table que pour le lit. Pour la saison prochaine une ligne d’imprimés sera coordonnée à cette collection. Parallèlement, il lance une ligne de luminaires en bambou laqué et ainsi que d’étonnantes sculptures-lampes en céramique en collaboration avec l’artiste anversois Antoine Vandewoude. Une élégante gamme d’accessoires est en préparation. L’Atelier Mériguet-Carrère, une maison française au savoir-faire exceptionnel, labellisée “Entreprise du Patrimoine Vivant”, lançait il y a peu une palette de peintures de 144 tons issus de ses archives. Elle seront disponibles en exclusivité à la boutique. Passé par l’école hôtelière, Gerald Watelet est aussi particulièrement attaché à l’art de recevoir, table et cuisine sont importants. Pour sa cuisine, il a fait appel à Eggo, pour un espace personnalisé. Enfin, en tant que parrain de l’UAP (Union des Artisans du Patrimoine), il peut compter sur les meilleurs talents des métiers artisanaux, toute discipline confondue. Cerise sur le gâteau Toujours là où on ne l’attend pas, Gerald Watelet a développé une idée aussi singulière que séduisante. Dans ce nouvel espace, une table pour 8 à 10 personnes pourra être réservée une fois par semaine et, -last but not least- il sera le chef de ce repas d’exception. Le tour est joué, réunir antiquités, décoration, bonne et belle table, bons vins et cadre exclusif … Et pratiquement? La boutique est ouverte les jeudi, vendredi et samedi, en sonnant tout simplement et les autres jours sur rendez-vous. Ceci dit-il « afin d’offrir le meilleur service à ceux qui recherchent la différence » et que ces derniers ne se retrouvent pas confrontés à la cohue d’un lieu qui pourrait, soyons fous, être victime de son succès.
- brigitte et simona el harar "Labanas"
- pause musicale 4
- brigitte et albert guigui "la bible aujourd'hui"
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- Dans son nouveau livre, le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, fait revivre le message biblique et ses valeurs humaines fondamentales. Grand Rabbin de Bruxelles et Grand Rabbin attaché au Consistoire central israélite de Belgique, Albert Guigui est une figure religieuse connue et respectée en Belgique. Membre de la Conférence des Rabbins européens et correspondant de plusieurs instituts, il est également coauteur de divers ouvrages, notamment « La Bible, miroir de notre temps » (2014). Et c’est encore de la Bible, et de la puissance de son message authentique et inaltérable, dont il est question dans son nouveau livre. Pour le Grand rabbin, face à la perte de repères dans notre société actuelle, l’homme a soif d’une stabilité qu’il peut justement retrouver dans la Bible. Les valeurs bibliques invitent l’homme à l’effort et lui rappellent que, quelles que soient les difficultés de la vie, il ne faut jamais baisser les bras mais continuer à être habité par l’espérance. L’ouvrage se veut pluriel, de par la diversité des sujets traités et la richesse des éclairages proposés. Les idées développées se croisent et interfèrent dans un faisceau commun : l’ouverture à l’autre et le respect de la dignité humaine par-delà les différences.
- le tour de table de l'actu de chacun
- thanks to everybody & générique
- Merci à tous de nous avoir écouté, nous, on se retrouve mardi prochain même heure, en attendant, retrouvez notre podcast sur notre site Radiojudaica.be ainsi que nos lilicast sur notre page facebook. Et bien sûr, nous serons en rediffusion jeudi de 10h30 à midi.