BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 Ep41
- generique et intro brigitte
- Christine Calmeau, reçoit d' Olivier Norek pour son livre "Surface", elle a également un gros coup de coeur "Les enfants du fleuve" de Lisa Wingate. Sarah chronique "Une JOMO au festival de Cannes". Valérie Boucher nous parle d'art, évidemment. La sortie du Ramadan, on en parle avec Lahcen Hammouch Un match de Gala de nos Red Devils Legends qui aura lieu le 9 juin au profit d'une bonne œuvre, et c'est avec Daniel Banet. ELfy Pins est au micro de Brigitte Weberman pour nous parler de Supermiro et d' Helloboss.
- Christine et Olivier Norek
-
- Brigitte : on parle bouquins avec Christine : cette semaine, un énorme coup de cœur, c’est un polar : c’est le dernier roman d’Olivier Norek : ça s’appelle « Surface », et c’est sorti chez Michel Lafon
-
- Christine : « surface » où nous allons faire la connaissance de Noémie Chastain. Le capitaine Noémie Chastain. En première ligne. Toujours. Ce jour-là, avec son groupe des stups, elle est en perquisition chez un dealer de la pire espèce, un de ceux qui coupe sa coke à l'héroïne, histoire que le malheureux client soit beaucoup plus vite accro. Ce jour-là aussi, l'ordure l'attend derrière la porte, et lui tire dessus au fusil de chasse, la touche au visage : mâchoire, oeil, nez, cuir chevelu.
-
- Brigitte : et le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune femme est salement amochée, sa joue droite a quasi été arrachée.
-
- Christine : oui, après un mois de convalescence difficile, en essayant d'éviter les miroirs, Noémie tourne en rond dans son studio et veut reprendre son travail. Ce qui semble emmerder vachement la direction de la police judiciaire. Voici ce que Norek écrit … et pour connaître un peu le monde policier, je peux vous assurer que c’est exactement ça … Un chien qui se prend un coup de pompe dans l'arrière-train mettra du temps à se laisser caresser de nouveau. Un flic qui se retrouve dans une opération qui dérape salement se met à douter du pouvoir de son flingue et de son propre groupe. Mais vous avez raison de parler de son physique, parce que son visage, ce n'est pas elle qui le voit, c'est nous. Ce sera un constant rappel du danger de notre métier et du fait qu'une équipe n'a pas réussi à protéger son officier. Ses blessures vont instiller la peur et la culpabilité, c'est pas bon. Pas bon du tout.
-
- Brigitte : Malgré cela, Noémie revient dans son équipe où son petit ami, qui n'a pas eu le courage de rester avec elle quand il a vu visage, a désormais pris la place de chef, sa place à elle.
-
- Christine : la reprise est très très compliquée pour elle . D'autant que la jeune femme ne réussit pas son test au tir. Elle est toujours traumatisée et tremble comme une feuille son flingue à la main. Si le moniteur est tout à fait compréhensif, l'ex vend la mèche à la direction, et Noémie est écartée, ou plutôt envoyée à la campagne, à Decazeville, dans l'Aveyron, bien
-
- Brigitte : on peut considérer que sa mission sera une espèce d'audit…
-
- Christine : oui, si on veut … mais Noémie n'a pas le choix. La mort dans l'âme et la rage au ventre contre son ex, elle fait ses bagages. Après 7 heures de train, elle débarque dans ce bled, qui ne ressemble évidemment en rien à la capitale. Son installation se fait plus ou BRIGITTE REPREND L’ANTENNE – MARDI LE 4 JUIN 2019 moins correctement, malgré le regard inévitable posé par ses nouveaux collègues sur ses cicatrices.
-
- Brigitte : Une vie nouvelle, pour se reconstruire, c'est plus facile à dire qu'à faire... Les jours passent. Noémie arrive doucement à la fin de son mois de mission.
-
- Christine : Elle est en train de terminer son rapport sur le transfert du commissariat en zone gendarmerie quand on l'appelle pour la découverte d'un cadavre qui flotte dans un fût en plastique, à la surface du lac ... Très vite, on apprend que ce cadavre, c'est celui d'un enfant mort depuis des dizaines d'années ... Les analyses ADN révèlent qu'il est l'un des 3 enfants disparus il y a très très longtemps. Une affaire qui avait, à l'époque, plongé les familles dans la douleur et la détresse. Un chagrin toujours bien présent et l'annonce de la découverte de ce corps déclenche à nouveau une onde de choc.
-
- Brigitte : Pour Noémie, qui commence à aller un peu mieux, et qui comptait reprendre ses fonctions à Paris, c'est l'obligation de rester sur place pour enquêter sur ce cold case qui dérange vraiment beaucoup...
-
- Christine : énormément, et il se passe des choses pas très catholiques dans ce village, ne comptez évidemment pas sur moi pour vous dire lesquelles. Vous les découvrirez en dévorant "Surface" le cinquième roman d'Olivier Norek. Après Code 93, Territoires, Surtensions, et Entre deux mondes en 2017, l'ex-flic, aujourd'hui en disponibilité, revient au polar avec ce cold case hyper bien ficelé, impossible à lâcher avant d'avoir lu la dernière page.
-
- Brigitte : La plume de Norek est efficace : simple, enlevée, rythmée. On ne s'ennuie pas une seconde.
-
- Christine : L'homme sait de quoi il parle, ça se sent à chaque instant, et c'est probablement ce qui rend ce roman particulièrement humain, puisque Norek connaît le métier. Sa fraternité, qui n'est pas un vain mot. Ses dangers aussi. Tous ses dangers. Les peurs, l'adrénaline, les blessures, les difficultés de se reconstruire, il connaît tout ça mieux que personne et son écriture fait le reste. Avec beaucoup de pudeur, et de justesse, son héroïne nous embarque pour délivrer une prestation magistrale, dans ce roman peut-être un peu moins noir que les précédents, un roman qui laisse place à l'espoir. Et ça fait du bien…
- Pause musicale 1
- Brigitte et Elfy Pins
-
- En panne d'idée pour un superafterwork, un ciné en plein air ou LE resto qui va épater tes proches ? Tous les trucs sympas à faire au Luxembourg, Bruxelles et Metz sont sur Supermiro - sorties et activités entre collègues, entre amis ou avec les enf Tous les trucs sympas à faire au Luxembourg sont sur www.supermiro.com Et maintenant, SuperMiro a un petit frère, HelloBoss, qu'est-ce qui les différencies
- Brigitte et daniel banet "Match gala red devils legends"
-
- A l’occasion des 40 ans de l’asbl Le CREE, Service de Jeunesse de Woluwé-St-Lambert spécialisé pour les personnes sourdes et malentendantes, l’équipe Vétérans des Chiefs organise un match de gala face à d’anciens Diables Rouges : Philippe Albert, Emile et Mbo Mpenza, Marc Wilmots, Michel De Wolf, Jean-François De Sart, Nordine Jbari, Luigi Pieroni, Danny Boffin et plein d'autres joueurs qui seront sous les ordres de Robert Waseige ! L’intégralité des fonds récoltés au profit de l’asbl Le CREE permettront à des enfants sourds (ou malentendants) précarisés et/ou isolés à cause de leur handicap, de pouvoir participer à des activités sportives avec des enfants entendants grâce à un encadrement spécialisé. Avec d'autres invités, comme Tom Boon (Champion du Monde 2018 de hockey sur gazon avec les Red Lions), venez découvrire le CREE et leur nombreux projets pour promouvoir l’intégration de personnes sourdes ou malentendantes. Les billets sont en vente en ligne au prix de 10 € | adulte et 5 € | enfant (moins de 16 ans). Chaque billet acheté en pré-vente inclus un tirage au sort avec à la clé, une participation à la séance de pénalty ou d'autres cadeaux en fin de rencontre : Montrez votre sang-froid aux tirs au but face à Olivier Renard, les participants seront tirés au sort dans le public Gagnez des dessins de la rencontre réalisés par Pad’r, dessinateur et caricaturiste sportif Participez après la rencontre aux séances de dédicaces et de photos avec nos anciens Diables Rouges
- pause musicale 2
- Lahcen hammouch
- Sarah "Une jomo au festival de cannes"
- Une JOMO au festival de Cannes Vous connaissez tous les FOMOS, les « Fear of missing out ». Ces personnes qui vont à tout par peur de manquer quelque chose, de passer à côté de leur destinée, comme c’est le cas pour Diego dans cette chanson de Bigflo & Oli : Chanson de Bigflo & Oli « Dommage » (1.34 - 2.02, De « Ses amis sont sortis » … jusque « c’est peut-être la dernière fois »): https://www.youtube.com/watch?v=8AF-Sm8d8yk Eh bien, depuis quelques temps, on parle aussi des JOMO, les « Joy of missing out ». Une catégorie de gens qui eux, par contre, sont ravis de ne pas être de la partie, de manquer un événement ou une info, qu’on les oublie et qu’on leur foute la paix ! Cela leur procure de la joie. Dans la vie et au travail. Moi qui suis des plus heureuses quand je peux me retrouver seule avec moi-même dans une brasserie, je vous laisse deviner vers quelle catégorie tend ma nature. C’est donc en tant que JOMO que je me suis rendue la semaine passée au Festival de Cannes, lieu de fêtes, de glamour, d’opportunités innombrables… lieu où tout, absolument tout, est un FOMO. Quand on travaille dans le cinéma - de près ou de loin comme c’est mon cas, quand tu es quelque part, tu as toujours l’impression que tu devrais être ailleurs : o Les dizaines de milliers de gens autour de toi travaillent dans l’industrie du cinéma et pourraient t’aider à réaliser ton projet, mais tu ne sais pas qui. o Quand tu parles à quelqu’un, tu ne peux pas t’empêcher de penser qu’il y a quelqu’un d’autre ici qui pourrait t’être encore plus utile. Dans tous les cas, hors de question de perdre ton temps à voir des gens que tu connais déjà. o Quand tu vas voir un film, tu as conscience que tu fais une croix sur 3 rendez-vous potentiels. o Quand tu as besoin de te reposer et d’aller dormir tôt (entendez à 1h du mat), tu sais que tu es d’office en train de sacrifier une soirée où se côtoient tous les producteurs de la planète. Et je n’en parle même pas des selfies manqués avec les célébrités. J’ai beau être une JOMO, l’assumer avec l’âge, sur place je passe mon temps à penser au Diego de la chanson. Je suis partout pour éviter le « ah si seulement j’avais été là… », je parle même aux pigeons de la Croisette pour sonder le place-to-be cannois du moment présent. Bilan : après 2 jours, une chose est sure, si l’excès de JOMO peut nuire à ma vie professionnelle., l’excès de FOMO nuit clairement à ma santé mentale. Je me manque à moi-même, mon intuition est aux abonnés absents, même en talons hauts je me sens toute petite. Chez moi, le JOMO ressort vainqueur haut la main de sa battle face au FOMO. Mais maintenant qu’on est là …que faire dans une telle situation ? D’abord, si possible, trouver quelques compatriotes. Le second degré certifié belge n’a pas d’égal pour remettre les choses en perspective (surtout quand on est en France). A Cannes, on en trouve à coup sûr sur le très sympathique Belgian Boat. J’embrasse Sibylle, Patrick et Caroline au passage ! Une fois à l’abri sur le voilier, lire et relire l’article récent du très sérieux The Economist qui explique point par point et exemples à l’appui, pourquoi les JOMOS qui passent plus inaperçus (par définition) sont (tout à fait) indispensables à la société et aux sociétés. Pour eux, un RDV annulé équivaut en fait à plus de temps pour continuer à réfléchir et travailler pépères au lieu d’aller jouer à une guerre-guerre politico-égotique dans une réunion de 3 heures dont seule la conclusion les intéresse. Et toc ! Et si, malgré tout, il nous faut quitter le Belgian Boat par relent de FOMO ou par obligation, on peut toujours appliquer la tactique du « regard de l’ethnologue » prônée par Ségolène Royal dans de telles circonstances. A savoir, se mettre en situation d’observation, comme si on était face à une tribu étrange ou en voie de disparition, intéressante à observer, de sorte que notre curiosité prend le dessus sur le reste. La sagesse retrouvée du JOMO, c’est d’être conscient que le retour sur investissement ne prend pas toujours la forme escomptée. On vient chercher un détonateur et l’on repart avec des observations détonantes pour peut-être un jour nourrir un film projeté à Cannes, un livre comme ce fut le cas pour Sego, ou même … une chronique radio tiens
- christine et son coup de coeur
-
- Brigitte : un nouveau conseil de lecture, vous nous parlez d’un énorme coup de cœur qui est sorti il y a quelques semaines à peine chez Pocket, c’est « les enfants du fleuve » de Lisa Wingate.
-
- Christine : je vous fais le pitch . Nous somme avec Avery Stafford qui est avocate, qui réussit très bien dans sa vie professionnelle, même si elle envisage peut-être à moyen terme de se lancer dans une carrière politique, comme son sénateur de père. Mais celui-ci, à l’aube d’une nouvelle campagne électorale importante, c’est la présidentielle qui se dessine à l’horizon, doit être soigné pour un cancer.
-
- Brigitte : l’équipe du sénateur essaie de le ménager le plus possible et fait appel à Avery qui n’hésite pas une seconde et rentre auprès de lui pour l’épauler, dans leur ville natale de Caroline du Sud.
-
- Christine : C’est qu’il faut occuper le terrain, et ne pas laisser de place à l'opposition car depuis plusieurs semaines, le scandale couve : la presse et les adversaires du politicien se déchaînent sur les conditions de vie des séniors dans certaines maisons de repos de la région.
-
- Brigitte : Et c’est un évènement complètement anodin qui va tout déclencher
-
- Christine : Alors qu’elle est justement en visite officielle dans une de ces maisons de retraite, Avery perd un bracelet auquel elle tient beaucoup. C’est un cadeau de sa grand-mère. Au cours de cette réception, une vieille dame l’aborde, s’accroche à son bras et l’appelle d’un prénom qui n’est pas le sien. Cette dame, c’est May Crandall. Elle est âgée, et semble très émue en voyant la jeune femme, mais aussitôt une infirmière l’éloigne.
-
- Brigitte : Un peu plus tard, le personnel soignant retrouve le bracelet au bras de cette mamy qui prétend que ce bijou est le sien.
-
- Christine : Intriguée, Avery retourne à la maison de retraite pour rencontrer May. Dans la chambre de la pensionnaire, sur la table nuit, un cadre abrite une photo qui retient toute l’attention de l’avocate : une des personnes photographiées ressemble à s’y méprendre à sa propre grand-mère et ce que lui raconte May l’interpelle beaucoup. Impossible malheureusement pour Avery de questionner sa grand-mère, elle est de moins en moins lucide, ses souvenirs de plus en plus lointains et confus.
-
- Brigitte : on imagine qu’Avery ne va pas laisser tomber les bras …
-
- Christine : évidemment que non … avec sa ténacité, Avery va se lancer à la recherche des origines de sa propre famille, en cachette des siens parce qu’elle pense ne pas découvrir que de jolies choses. Notamment sur les liens entre sa grand-mère et la Société des foyers d’accueil d’enfants du Tennessee, quels sont-ils exactement ?
-
- Brigitte : autre question : que cache la famille Stafford depuis des décennies ?
-
- Christine : vous le découvrirez en lisant ce magnifique roman inspiré de faits réels, à savoir le scandale provoqué par les agissements de Georgia Tann, une américaine qui a fait fortune en dirigeant plusieurs orphelinats dans la région de Memphis, et qui a, entre 1924 et 1950, avec la complicité de nombreuses personnes, dont des policiers et des magistrats, kidnappé, volé des bébés et des enfants à des familles pauvres, précarisées, des mères célibataires, des femmes dans la détresse, pour les vendre à des couples riches qui n’arrivaient pas à en avoir
-
- Brigitte : Aujourd’hui, on estime que Georgia Tann a fait plus de 5000 victimes
-
- Christine : parmi ces victimes, des fratries entières qui ont été enlevées notamment sur le chemin de l’école, et à qui les responsables des foyers faisaient croire que leurs parents étaient morts ou ne voulaient plus d’eux. Lisa Wingate a rencontré plusieurs survivants pour écrire son roman, et a enquêté sur ces histoires longtemps étouffées aux Etats-Unis, jusque dans les années 90 quand les victimes ont enfin pu mettre la main sur leurs véritables certificats de naissance. « Les enfants du fleuve » est resté pendant un an dans la liste des meilleures ventes du New York Times. C’est très très beau roman, joliment écrit, très bien traduit et construit de telle manière qu’il est impossible de le lâcher. Longtemps les horreurs vécues par ces enfants reviendront vous interpeller et longtemps vous vous demanderez comment un tel cauchemar a pu être possible.
-
- Brigitte : merci Christine, je rappelle le titre du roman, c’est « les enfants du fleuve », c’est signé Lisa Wingate et c’est sorti chez Pocket.
- pause musicale 3
- Val et son agenda
- Wiels > 18 août 2019 Mario García Torres : Illusion Brought Me Here Illusion Brought Me Here [L'illusion m'a amené ici] est la première exposition muséale de Mario García Torres en Belgique. À cette occasion, l'artiste mexicain présente sa propre version condensée d'une rétrospective : une nouvelle pièce intitulée Silence’s Wearing Thin Here(s.d.), composée de voix et de bandes sonores de ses oeuvres antérieures. García Torres dévoile des histoires « mineures » ou obscures, avec une prédilection pour l'art et la musique d'avant-garde des années 60 et 70. Il recrée des expositions historiques et « complète » des oeuvres inachevées tout en floutant les originaux et les reconstitutions, le passé et le présent. Il entre en dialogue avec des personnalités énigmatiques et radicales qui étaient surtout actives avant sa naissance, comme l'artiste bruxellois Marcel Broodthaers ou le compositeur américanomexicain Conlon Nancarrow. Il y a environ quatre ans, García Torres a cessé de dater ses oeuvres, comprenant des performances et des installations cinématographiques, sculpturales et picturales. Ce faisant, il sape encore plus le récit d'un travail et d'une carrière en tant qu'évolution progressive au fil du temps. Mario García Torres (né en 1975 à Monclova) est un artiste conceptuel mexicain. Il a utilisé divers médias, notamment le film, la photographie, le son, la performance et la vidéo pour créer son art. Son art explore les subtilités du système artistique, principalement en regardant les événements passés de l'histoire des arts conceptuels, en cherchant à montrer de nouvelles perspectives sur eux et sur l'historiographie. García Torres vit actuellement à Mexico. Répondant à l'héritage laissé par l'art conceptuel et la critique institutionnelle, García Torres utilise le film, la photographie, la projection de diapositives, le son, texte et vidéo pour démystifier les mythes modernistes, déconstruire les icônes du monde de l'art et révéler le caractère contingent de vérités supposées universelles. L’appropriation, la narration, la répétition, la reconstitution et le trop grand nombre de reportages font partie des stratégies qu’il utilise pour découvrir les limites de la mémoire et la subjectivité des archives historiques. Pour examiner la pertinence durable du conceptualisme, García Torres a repris des projets d'artistes tels que Daniel Buren, Martin Kippenberger, Robert Morris et Ed Ruscha. Le travail de Buren évoque également les muralistes mexicains et cite plus tard Diego Rivera comme ayant influencé sa pratique situationnelle. En 2009, García Torres a réorganisé toutes les œuvres incluses dans l'exposition 9 de Leo Castelli, organisée en 1968 par Robert Morris autour de sa théorie d'Anti-Form. Wiels Avenue Van Volxem 354 1190 Bruxelles Mercerdi > Dimanche 10h > 18h > 18 août 2018 Bales : ArtBasel Du 13 au 16 juin 2019-05-28 Londres : László Moholy-Nagy HAUSER & WIRTH Avant-garde et développements technologiques Du collage à la peinture constructiviste et la photographie, puis de la fabrication de machines au film, László Moholy-Nagy (1895-1946) a exploré tous les médias possibles. Ses collages typographiques, tels que B.C=A-A (1922), reflètent la recherche d’un nouveau language pictural. Fasciné par la modernité, il conçoit Light Prop for an Electric Stage (1930), une machine créée pour expérimenter avec la lumière, la transparence et le mouvement, sur laquelle on peut également voir un film abstrait constitué de plans zoomés. Toujours à la recherche du rôle de l’art et de l’artiste dans la société, il était fondamental pour lui de faire le lien entre l’art, la technologie et la vie. À la fin des années 30, il se replonge dans la peinture sans oublier son intérêt pour la science. Dans CH SPACE 6 (1941), il incorpore ses recherches en optique et en photographie. Chacune de ses oeuvres recèle une dimension éducative : professeur reconnu du mouvement Bauhaus, Moholy-Nagy croyait fortement au pouvoir de l’art dans l’éducation et l’évolution. László Moholy-Nagy, Jusqu’au 7 septembre 2019, 23 Savile Row, Mayfair, London W1S 2ET Du mardi au samedi de 10am à 6pm hauserwirth.com
- brigitte et lahcen hamouche "sortie du ramadan"
- pause musicale 4
- Concours "m"
- Alors oui, cette semaine, on vous propose de gagner 2*10 places pour assister à l'avant-première du film documentaire "M" au cinéma Galeries, à Bruxelles le 13 juin avec la présence de Yolande Zauberman et celle de Sélim Nassib. Ce film retrace la vie de Menahem, dit "M", un enfant prodige à la voix d'or, abusé par des membres de sa communauté qui l'adulait. 15 ans plus tard, "M" part à la recherche des coupables, il retourne alors dans son quartier natal de bnei brak, capitale mondiale des juifs ultra-orthodoxes. C'est aussi un retour dans un monde qu'il a tant aimé, dans un chemin où la parole se libère...une réconciliation. Ce chef d'oeuvre d'1 heure 46, a déjà reçu le prix du jury au festival Locarno et un Bayard d'Or au FIFF de Namur en 2018. On notera également que le film sortira le 19 juin dans nos salles belges et qu'il est possible que certaines images heurtes la sensibilité des spectateurs. Ca vous tente? Si oui, une chose à faire, prendre votre portable et nous envoyer un ptit message sympa sur notre page Facebook "Brigitte reprend l'antenne".
- le tour de table de l'actu de chacun
- La semaine prochaine
- Christine recevra Catherine Bardon pour "Les déracinés" La petite Sarah viendra nous faire sa chronique. Arnaud Bozzini viendra parler de l'ADAM museum et de "Spaces" qui s'y déroule. Carla Katz sort son premier single "California", une version live? Irit viendra accompagnée d'Aurélia Noca, et ensembles, elles feront la programmation du théâtre Varia de la saison prochaine. Alexandre Arcady sera avec nous également Sarah, tu nous as déjà préparé quelque chose?
- thanks to everybody & générique
- Merci à tous de nous avoir écouté, nous, on se retrouve mardi prochain même heure, en attendant, retrouvez notre podcast sur notre site Radiojudaica.be ainsi que nos lilicast sur notre page facebook. Et bien sûr, nous serons en rediffusion jeudi de 10h30 à midi.