BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 EP01
- NICOLAS ROISIN:SORTIES ET PROMOS:
- B: On accueille un petit nouveau, Nicolas Roisin, qui va venir nous parler de cinéma chaque semaine. Vous allez nous parler des sorties à venir ou d’acteurs qui pourra voir dans ces sorties.
- N: C’est exactement cela. Mais comme c’est la rentrée, on va se faire un petit bilan de l’été. Et ça tombe bien car y’a pas vraiment de grandes sorties demain dans les salles. Un bon film ne se mesure pas uniquement au nombre d’entrées mais on va dire que pour ’’hui, ça va être notre baromètre. Alors cet été, est ce que vous avez été au cinéma?
- N : Y’a pas mal de films qui sont sortis cet été qui ont cartonné dans le monde. Et également en Belgique. C’est le cas du Roi lion : 9ème plus gros succès du cinéma de tous les temps. 1 515 004 668 dollars engendrés dans le monde. C’est d’ailleurs le deuxième plus gros succès en salles en Belgique après « Titanic" de tous les temps. 1 240 500 spectateurs dans les cinémas belges (contre 3 millions en 1998 pour "Titanic") et engrangé un chiffre d'affaires provisoire de plus de 11,33 millions d’euros. Autre film qui a cartonné : Spider-Man: Far From Home Spider-Man domine désormais le business du studio Sony, avec plus 1,1 milliard récoltés au box-office dans le sillage d'Avengers : Endgame. C’est le 26ème plus gros succès de tous les temps. Et cet été on a été très gâté puisque aladdin a été 34 film le plus vu de tous les temps. Et Toy story, 36. Tous les deux passent le 1 milliard de dollars de recette, c’est évidemment énorme. Et si vous n’en avez vu aucun des 4, dépêchez vous, ils sont encore en salle. Mais plus pour longtemps.
- B:Ce fut donc un excellent été pour le cinéma. Tant en Belgique que dans le monde.
- N:C’est le bilan qu’on peut tirer. Et puisqu’on a encore quelques minutes, on va en profiter pour faire un bain des plus gros succès de tous les temps dans le monde. On va jouer à un petit jeu, et on va laisser le temps aux auditeurs de répondre. À votre avis, dans les années 70, quels ont été les films qui ont eu le plus de succès dans le monde : 1977 Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir 775 398 007 $ Années 80 ? 82 E.T., l'extra-terrestre 792 910 554 $ Années 90 : 1997 Titanic 2 187 463 944 $ Années 2000 : 2009 Avatar 2 789 979 794 $ Années 2010 : 2019 Avengers: Endgame 2 796 160 402 $
- SARAH HALFIN: PLAIDOYER POUR LE « SUMMER FRIDAY »
- Ah les vacances d’été, c’est quand même bien … outre le beau temps, c’est le temps du temps pour soi. Denrée rare, grand luxe de notre temps. Un temps où l’il n’est pas requis d’être performant. Malheureusement, (ben) ça passe toujours trop vite. T’es parti à NY comme Greta Thunberg, mais tandis qu’elle, elle n’est même pas encore arrivée à destination, toi ça fait déjà 10 jours que tu es de retour à ton desk à radoter, déplorant que ces quelques jours providentiels soient déjà réduits à l’état de souvenirs.
- Greta Thunberg nous rappelle, très justement, que le chemin est aussi important que la destination. Mais en pratique, comment on fait quand on n’a pas comme ça 15 jours juste pour arriver à destination ? Moi, je veux bien ne pas polluer, faire encore mieux que Greta tiens, ne même pas partir. Par contre, je suis désolée, je ne ferais jamais partie de ceux qui te disent « c’est chouette Bruxelles en été » sous couvert de l’argument … « il y a personne ».
- Alors, j’entends. Y a pas d’embouteillages, pas de stress, des places libres partout. Certes. Mais tout ça ne suffit pas à compenser la voix dans ma tête, qui cordialement me susurre : « meuf … tout de monde est partie sauf toi en fait. Non, en fait … tout le monde est partie sans toi ». Oui, visiblement, je dois avoir un lourd passif karmique de ce côté-là, car un sentiment d’abandon fort déplaisant se fait vite ressentir dans ces cas-là et je prends tout ça … très personnellement.
- Non mais c’est vrai quoi ! Une sortie théâtre ? Toute recherche te mène vers le « programme de la rentrée ». Il fait chaud ? A la radio, on te sert que de l’actu froide … Genre: le four est cassé, débouille-toi avec tes surgelés… Ca aussi tiens. Aucun produit frais de disponible à moins de 2 km de chez toi en l’été puisque, comme Laurent Ruquier, ton commerçant de quartier t’a abandonné.
- L’ingrat … Toi qui milites pour le local sur instagram depuis que t’as vu « Demain ». Il est où le fameux lien social de proximité des commerçants en été, hein ? Et à Paris, n’en parlons même pas, visiblement tous les commerçants parisiens rejoignent leur destination de vacances en voilier zéro carbone. Pancartes en devanture annoncent « fermeture estivale du 2 au 31 août inclus ».
- BREF. Soit on reste tous dans nos villes pendant les vacances, soit je pars comme tout le monde et je pollue faute de TGV ou de système de téléportation pour rejoindre NY où habitent ceux qui ont manifesté un intérêt … ma foi … vif, ça fait plaisir … pour passer leurs congés estivaux avec moi.
- Parce que ce temps annuel où notre cerveau est autorisé à se mettre en OFF est court, il faut bien l’optimiser. C’est dans cet état d’esprit d’être humain pressé, prisonnier de la nécessité, que j’ai croisé cet été le chemin d’Albert Moukheiber. Vous connaissez Albert Moukheiber ? En gros, c’est un docteur en neurosciences cognitives qui ressemble à Louis Garrel, dont seul son titre de Docteur t’indique qu’il a passé la vingtaine et dont le cerveau semble fonctionner 50 fois plus vite que le tien.
- Perso, je vote pour qu’une version holographique de lui succède à Alexa (le PA intelligent d’Amazon). Petit avant-goût : « Albert, quelles vacances me recommandes-tu cette année ? » Albert : « Bonjour Sarah. Tout d’abord, il me faut insister sur un point. La notion d’opposer les vacances au travail n’est pas une bonne chose ». Je vous explique. Pour ce spécialiste du cerveau qui a fait sa thèse sur les troubles anxieux et les burn-outs, le concept de vacances sur un laps de temps concentré, c’est comme si on disait que chaque début du mois, on allait dormir une semaine, puis pas dormir pendant 3 semaines. On travaille, travaille, travaille - et en juillet ou en août on prend 2 semaines où on ne fait rien… ça ne peut pas être bon.
- CHRISTINE CALMEAU: SORTIE LIVRE
- Brigitte : et on retrouve des livres bien évidemment , après ceux de l’été que vous avez pu découvrir tous les jours des vacances, nous continuons sur notre lancée avec Christine Calmeau, fidèle au poste. Aujourd’hui, on parle d’un roman que vous avez adoré, et à côté duquel vous étiez passée …
- Christine : effectivement, je l’avais complètement zappé, c’est en écoutant l’itv de Marc Filipson en parler sur LN24 que je me suis dit que je devais le lire : ça s’appelle « tout cela je te le donnerai », c’est signé Dolorès Redondo et c’est sorti chez Pocket, c’est une toute belle petite brique …
- Brigitte : une brique qui a été primée en Espagne puisque Dolorès Redondo a reçu le prix Planeta pour son roman …
- Christine : oui, le Planeta, c’est l’équivalent du Goncourt , donc c’est le summum en matière de prix littéraire … et en plus, c’est excessivement bien doté puisque le gagnant remporte plus de 600.000 euros, alors que pour le Goncourt, il s’agit d’un euro symbolique …
- Brigitte : un roman qui mérite très largement son prix …
- Christine : ah ça oui … je vous le pitche : Alors qu’il est en train d’écrire les toutes dernières pages de son nouveau roman, Manuel Ortigosa, écrivain à succès, est interrompu par des coups frappés à la porte de son appartement madrilène. Ce sont deux gardes civils en uniforme. Il comprend très vite qu’ils ne sont pas là pour annoncer de bonnes nouvelles. De fait, si les autorités se sont déplacées, c’est pour lui annoncer la mort de son mari Alvaro.
- Brigitte : Un banal accident de circulation, d’après la police.
- Christine : Sa voiture est sortie de la route, dans une ligne droite, alors que la visibilité était très bonne. Aucun autre véhicule n’est impliqué. La police pense qu’il s’est endormi au volant, comme cela arrive malheureusement fréquemment. A 44 ans, l’homme avait toute la vie devant lui. Ses affaires marchaient bien, il était heureux en couple, avec Manuel qui n’en croit pas ses oreilles, mais qui doit douloureusement se rendre à l’évidence devant la dépouille de son compagnon à la morgue.
- Brigitte : A la douleur de la perte si cruelle et si subite de l’être aimé, s’ajoute l’incompréhension totale face aux mensonges du défunt.
- Christine : Et il n’y en a pas qu’un seul de mensonge … d’abord parce qu’Alvaro avait annoncé à son époux qu’il partait à Barcelone pour quelques jours, le temps de la conclusion et de la signature d’un gros contrat avait-il précisé. Or, c’est à des centaines de kms de là, en Galice, dans sa province natale, que l’accident a eu lieu. Là, où vit sa famille, une famille qu’il dit ne plus voir depuis des années parce qu’elle n’accepte pas son homosexualité.
- Brigitte : Et puis, il y a cet inspecteur de police et cette médecin légiste qui laissent clairement sous-entendre à Manuel qu’Alvaro n’est pas mort dans cet accident de voiture…
- Christine : disons le tout net, ils sous-entendent qu’il a été victime d’un meurtre. Une petite entaille au couteau, très discrète, pourrait en être la preuve. Lors des funérailles, Manuel se rend bien compte de la puissance de la famille d’Alvaro : des aristocrates qui règnent en maîtres absolus sur ces terres galiciennes depuis des lustres. Et ça ferait très mauvais genre qu’on sache ou qu’on puisse penser qu’un de leurs membres est mort assassiné.
- Brigitte : Visiblement, Alvaro n’a pas coupé les ponts avec eux comme il l’a prétendu si longtemps. Pourquoi ?
- Christine : Ce n’est qu’une des questions que se pose Manuel qui décide de rester quelques jours sur place pour essayer de comprendre qui était vraiment son mari. Une décision qui ne fait pas que des heureux. L’hostilité de sa belle famille est évidente. L’écrivain en a vu d’autres dans sa vie. Il veut savoir. Et personne ne pourra l’en empêcher. Même si ce séjour forcé en Galice ne sera pas de tout repos.
- Brigitte : Manuel n’a pas le choix . C’est l’étape nécessaire pour essayer d’arriver à accepter cette disparition, avec le risque de découvrir des choses qui le feront souffrir.
- Christine : Son expérience lui a appris combien la vie peut être cruelle. Mais il ne sait pas encore que chez ces aristocrates galiciens, on peut être aussi cupide qu’arrogant. Une arrogance aussi détestable que tous ces secrets de famille qui remontent enfin à la surface…
- Brigitte : et quoi qu’il en soit, vous ne lâcherez pas ce pavé de 737 pages et tous ses rebondissements une seconde…
- Christine : Ce roman, à la fois policier et chronique familiale d’un autre temps, se lit comme un excellent thriller. Addictif. Touchant. Un roman fort, très noir. Attachant. Emouvant. Dans cette Galice si mystérieuse, où le religieux a toujours une place prépondérante. Comment ne pas être bouleversé par le cauchemar que vit son héros : se réveiller un matin pour apprendre la disparition de celui qu’on aime le plus, et puis se rendre compte que cet être si cher, avec qui on partage sa vie depuis si longtemps n’est pas la personne que l’on croit ? Ne surtout pas passer à côté de ce petit bijou.
- Brigitte : merci Christine, on vous retrouve la semaine prochaine avec un invité, ce sera Sylvestre Sbille, qui sera là pour présenter son premier roman sorti chez Belfond, « j’écris ton nom »…
- Christine : un roman qui fait partie de la sélection du prix Filigranes 2019 …
- SOPHIE GRAILLOT
- - Cokoa - Anais Gaudemer Présente le samedi 7 septembre Passionnée de pâtisserie depuis la plus tendre enfance, c’est une ancienne architecte paysagiste qui est l’origine de cet atelier des saveurs hors du commun. Cokoa s'inspire de la nature comme base de composition pour composer une pâtisserie nouvelle, innovante, qui vit aux rythmes des saisons et de sa créatrice Anaïs Gaudemer. Venez découvrir une large gamme de produits aussi délicieux que colorés… COKOA - Chaussée de boondael 66 - 1050 Ixelles +32 (0)498/36.52.94 info@cokoa.be https://eat.brussels/fr/eat/anais-gaudemer-cokoa Le menu : " Floral Mango " : Mousse passion, coeur de compotée de mangue et verveine, crumble cassonade, graines de chanvre torréfiées et sésame, macaron verveine chocolat blanc
- FROM comptoir -Etienne Boissy Présent le jeudi 5 septembre Après une carrière dans la Restauration dont 10 années comme Professeur des Arts de la Table à l'Institut Paul Bocuse Etienne Boissy a passé le concours du "Meilleur Ouvrier de France Fromager" en 2003 -2004. Depuis cette réussite, Etienne Boissy n’a cessé d’offrir à ses clients, des produits de la plus haute qualité. Un comptoir incontournable. FROM COMPTOIR 136 chaussée de Charleroi, 1060 Bruxelles 0476 91 17 67 etienne@from-comptoir.be Le menu : Le Petit Haillot (Chèvre frais, Condroz - Belgique) Langres (Champagne - Ardennes - France) Capricio Nero (Vénétie - Italie) Comté affinage 36 mois (Franche-Comté - France)
- - Le chef de Gramm - Kenzo Nakata L'édition 2018 du guide Gault & Millau avait attribué le prix de jeune chef de l’année à Kenzo Nakata du Gramm restaurant, et on comprend pourquoi! En effet, ce restaurant, situé Rue de Flandre 86, ne cesse de faire parler de lui et de sa délicieuse cuisine. GRAMM Rue de Flandre, 86-1060 Saint-Gilles 0495 10 18 22 http://grammrestaurant.be grammrestaurant@gmail.com Le menu :Filet de canard, sirop de cassonade, truffe d’été
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