BRIGITTE REPREND L'ANTENNE -S2 Ep11
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- INTRODUCTION
- Nos chroniqueurs plus en forme que jamais vous accueilleront dans la joie et la bonne humeur. Ce soir nous serons avec Béa Ercolini, Nicolas Roisin, Valérie Boucher, Sarah Halfin, Agnès Bensimon et enfin Brigitte Weberman ! Nos invités du jour sont : restaurateur avec Jeremy Givran pour nous parler des poissons durables, auteur avec Stéphane de Groot pour son livre « L'Ivre de mots », réalisateur avec Cesar Diaz pour « Nuestras madres », directeur d’exposition avec Bruno Benvindo pour l’exposition sur "les Super-héros » au Musée Juif de Belgique, Virginie Scaillet pour nous parler d'astrologie chinoise et Feng Chui, mifold pour nous parler de leurs réhausseurs pour enfants. Et enfin nous serons avec Ary Abittan pour nous parler de son spectacle "Ma story". Petite pensée pour toutes celles qui n'ont pas encore réservées leurs place pour Challa bake. Ne ratez pas cette excellent occasion de passer un moment de convivialité et échange entre amis ou en famille, à ne pas manquer ! On se retrouve dès ce soir de 18h30 à 20h sur Radio Judaïca 90.2 fm. Nous sommes aussi comme chaque semaine, en rediffusion le jeudi de 10.30 à midi. Nikos et ses Kourambies et ses Melomakarona, spécialités grecques de fin d'année
- ARY ABITTAN
- Bonjour Ary, on a décidé un peu tard aujourd'hui de se parler et déjà, mon fils m'a dit "Mam, c est trop stylé", mes copines de bureau ont fait les lourdes en me demandant à quel heure c'était , en pensant trainer plus tard et croiser l'ex petit garçon en manteau qui pique, et Sandrine Sebbane m'a dit, "vas y, embrasse le et parle lui de la tsedaka! Parrain un jour...." alors, bienvenue chez lez belges, Ary! Après plus de 15 millions d’entrées au cinéma « Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu », « Les Visiteurs 3 », « Débarquement immédiat ». Ary Abittan revient sur scène gonflé à bloc, pour nous présenter son nouveau spectacle « My story » comme le titre le laisse entendre. Ary Abittan va revenir sur les différentes parties de sa vie et égrener avec le public, son enfance, son mariage, son divorce, son célibat, sa famille recomposée et ses enfants. Ary Abittan, nous propose une toute autre facette de ce que nous connaissons de lui, il se livre comme jamais auparavant dans ce spectacle entre fou rire, folie et émotion.
- AGNES BENSIMON
- Yonatan Sagiv nouveau venu dans le monde de l’édition française, est né en 1979 en Israël. Titulaire d'un doctorat d'études juives de New York University, il est spécialiste de l'œuvre du prix Nobel de littérature israélien Shmuel Yosef Agnon. Il enseigne aujourd’hui à l'université à Londres. Son premier roman Secret de polichinelle vient de paraître aux éditions de l’Antilope, traduit de l’hébreu par Jean Luc Allouche Secret de Polichinelle de Yonatan Sagiv est le premier volet d’une trilogie mettant en scène un détective privé hors-normes. Oded Héfer, la trentaine avancée, comme du reste sa calvitie, la corpulence rondouillarde, plutôt gay friendly, ne cadre pas avec le modèle classique du genre. Plus surprenant encore et déroutant, il parle de lui-même au féminin. Grand admirateur d’Hercule Poirot et de Sherlock Holmes, consommateur de séries policières, l’idée lui est venue de s’auto-proclamer détective privé. Il joue là sa dernière carte de réussite professionnelle, après avoir échoué dans toutes ses entreprises précédentes. Il a acheté sur internet la licence factice encadrée au mur, aménagé son studio en bureau de fortune, comptant sur sa débrouillardise pour échapper à la menace : un retour chez ses parents, à Petah Tiqva. BRIGITTE : Et ça marche ? Comme dans les plus célèbres films noirs, version pastiche décalé, une femme mystérieuse pousse sa porte. Mira Tamir, ex-mannequin reconvertie en professeur de yoga, appartenant à l’une des plus riches familles d’Israël lui demande d’enquêter sur le décès de sa sœur Smadar. On a retrouvé son corps défenestré, au pied de l’hôpital où elle était soignée pour un cancer. Mira ne crois pas au suicide de sa sœur, une femme d’affaires coriace, une maîtresse femme intransigeante. Oded Héfer, passée l’euphorie d’un contrat juteux, se retrouve confronté à ses modestes capacités et il n’a que 5 jours pour démêler l’affaire. BRIGITTE : On imagine qu’il va surmonter les obstacles … Il applique à la lettre les sacro-saints principes d’Hercule Poirot : méthode, classement et cellules grises, joue de ses contacts, de son culot et surtout de sa capacité d’improvisation pour dénicher le moindre indice. Ainsi, il s’incruste à l’enterrement de Smadar Tamir et parvient peu à peu à débusquer les nombreux squelettes mal cachés dans les placards de cette famille tuyau de poêle. Lui-même voit ressurgir les fantômes d’un passé douloureux lorsqu’il découvre que l’ex-mari et associé de Smadar, un requin de l’immobilier, était son chef à l’armée. Oded a toujours pensé que ce dernier était responsable du suicide de l’amour de sa vie, un jeune soldat sensible persécuté sans relâche par cet homme brutal et dangereux. Enfin, avec l’aide du commissaire Yaron Malka, homosexuel honteux, ancien camarade de classe détesté, Oded va finir par résoudre l’enquête. BRIGITTE : Bien sûr on n’en dira pas plus. Comment définir l’univers de l’auteur ? Ce premier roman de Yonatan Sagiv est truffé d’humour et son personnage principal une véritable trouvaille. Son langage surtout jouant selon les circonstances du registre féminin ou masculin se moque des préjugés machistes et homophobes. Les multiples rebondissements du récit nous tiennent en haleine à la manière des séries tv chères à l’auteur. Tel un caméléon tenace, le héros parvient à s’adapter à toutes les situations sans se laisser intimider. Sagiv nous ballade dans un Tel Aviv de contrastes, celui des bas quartiers de la gare routière comme des quartiers chics, celui de la vie diurne et nocturne. C’est écrit avec beaucoup de verve et un talent certain. Le deuxième volet des aventures policières d’Oded Héfer est déjà en cours de traduction. Une fois de plus les éditeurs de l’Antilope ont mis la main sur une petite perle que je vous invite à découvrir. BRIGITTE / ET Amigorena, on en reparle! : EMISSION RADIO 24/09/2019 BRIGITTE : Agnès tu as choisi de nous parler de deux romans de deux auteurs remarquables qui ont une œuvre conséquente derrière eux, Santiago Amigorena et Hubert Haddad. Ils sont en lice pour les grands Prix littéraires, le Renaudot et le Goncourt. Au-delà de ça, qu’est-ce qui les rapproche et les distingue ? Agnès : l’un et l’autre, à sa manière traite de la Shoah à travers le prisme du ghetto et j’y ai trouvé un effet de miroir. Le GHETTO INTERIEUR d’Amigorena, paru chez P.O.L est une fiction autobiographique intimiste dont l’épicentre est le ghetto de Varsovie. BRIGITTE : Le ghetto intérieur de Santiago Amigorena est présenté par l’éditeur P.O.L comme un roman et tu parles de fiction autobiographique. Est-ce une nuance importante ? Avec trois quarts de siècle de distance, Santiago Amigorena reconstitue dans LE GHETTO INTERIEUR la vie de son grand-père Vicente ROSENBERG, marchand de meubles aisé, à Buenos Aires en Argentine où il coule des jours tranquilles avec sa femme Rosita, leurs trois jeunes enfants. Il a quitté Varsovie dix ans auparavant, en 1928, où il a laissé sa mère et son frère, pressé d’oublier qu’il était juif, d’oublier le yiddish, résolu à tourner le dos à son passé. Il néglige de répondre aux lettres que sa mère lui adresse. Mais à partir de 1940, les bateaux déversent dans le port de Buenos Aires des réfugiés fuyant de plus en plus nombreux l’Europe, ainsi que des rumeurs inquiétantes. Dans une lettre envoyée de Varsovie, reçue en décembre 1940, sa mère lui annonce l’édification du ghetto. A mesure que les lettres s’espacent puis cessent définitivement de lui parvenir, une culpabilité grandissante ronge Vicente. Certes il avait proposé mais mollement, à sa mère de le rejoindre en Argentine mais il n’a jamais envisagé d’aller la chercher. Il se réfugie progressivement dans le silence. Le silence total : « Plus de mots, plus de mots. Plus. De Mots ». Jusqu’à sa mort en 1969, Vicente Rosenberg n’ouvrira plus jamais la bouche. Un mutisme dont l’auteur montre bien dans quel désarroi il laisse l’épouse, les enfants, les amis. Et plus tard les petits–enfants, en particulier Santiago Amigorena, dont chacun des livres, depuis plus de vingt ans, a été écrit pour combattre le silence qui l’étouffe depuis sa naissance. Citons par exemple : « Une enfance laconique », « Une jeunesse aphone », Une adolescence taciturne » Dans Le ghetto intérieur, un titre magnifique et douloureux, il libère enfin son grand-père de ses vœux de silence, incarne la voix de son arrière-grand-mère, si digne dans son désespoir. Il réunit la mère et le fils et restituant une forme de dialogue entre eux. Enfin Amigorena s’adresse à ses enfants pour qu’ils sachent … A travers ce livre sobrement émouvant, on peut mesurer la façon dont l’onde de choc de la Shoah se répercute encore Rencontre avec Santiago H. Amigorena librairie Filigranes 13 novembre 2019 - 18h Avenue des arts 39 1210 Région de Bruxelles-Capitale
- STEPHANE DE GROODT
- Nous recevons Stephane de Groodt pour la sortie de son livre "l'ivre de mots". En librairie le 13 novembre Auteur et comédien, Stéphane de Groodt est passé maître dans l’art de tourner les phrases. Il s’est ici intéressé aux plus courtes, qui sont aussi les plus immanquables. Editions de l'Observatoire - 160 pages, 15€ LE LIVRE Stéphane De Groodt s’entraîne à nouveau à la gymnastique du verbe. Ces stupéfiants jeux de mots et surréalistes calembours sont mis en valeur par plus de cinquante illustrations, qui en soulignent la portée métaphorique. Les amoureux des mots seront séduits par la gourmandise de son éloquence et l’élégance de son humour. Les dédicaces qui n’ont pas été faites en début de livres. « À cette page blanche qui ne l’est plus. » « À Steve Jobs, qui a réinventé la pomme sans pépins. » « Aux poilus, héros de la grande guerre et de la page 14. » « Aux idées reçues, que je n’ai pas toujours rendues. » « À Disney, dont les desseins furent animés. » Les aphorismes auxquels personne n’a encore pensé. « Il n’y aurait pas eu de madeleine de Proust s’il avait écrit à la recherche du pain perdu. » « Prendre son bateau de pèlerin pour traverser l’amer. » « Ce temps qui nous espace tant. » « Je voudrais écrire mes mémoires avant de la perdre. » « Ce fait d’hiver est cousu de fil blanc. » L ’ A U T E U R Comédien et réalisateur récompensé par le prix Raymond-Devos, Stéphane De Groodt se consacre aujourd’hui à son métier d’acteur. Antoine Moreau Dusault est illustrateur. Son trait peut être retrouvé tant dans la presse que dans de nombreux ouvrages. p170 Stephane vous écrivez " l'écrivain est un romanteur". C'est un exercice auquel vous êtes prêt à vous prêter? L'ivre de mots, titre originale qui caractérise bien votre personnalité et savoir savoir qui est de jongler avec les mots, Pensez-vous qu'il y a un
- L'EXPOSITION SUPER HÉROS
- Bruno Benvindo sera avec nous pour nous parler de l'exposition sur les super héros. 5 fois deux places Le Musée Juif de Belgique présente "Superheroes Never Die". Comics and Jewish Memories du 8 novembre 2019 au 26 avril 2020. Organisée en partenariat avec le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris et le Joods Historisch Museum d’Amsterdam, cette exposition a été actualisée pour l’occasion par Bruno Benvindo et Karim Tall. Peu de gens le savent, mais de nombreux créateurs de super-héros nés au 20e siècle sont juifs. The Avengers, Superman, Captain America ou encore Spider-Man ont été imaginés par des auteurs et dessinateurs dont les familles avaient récemment immigré aux États-Unis. À travers plus de 200 œuvres, le public découvre comment la bande dessinée américaine s’entremêle, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, aux tumultes de l’Histoire. Après avoir vu le jour au Musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris, et voyagé partout de l’Europe au Brésil en passant par l’Australie, l’exposition Superheroes Never Die. Comics and Jewish Memories arrive enfin en Belgique dans une version revue et actualisée. Elle retrace en cinq volets chronologiques l’histoire de la bande dessinée américaine, depuis les « comics strips » publiés dans la presse au début du 20e siècle jusqu’aux bandes dessinées contemporaines, avec comme fils rouges les super-héros de Marvel et DC Comics, mais aussi a scène underground de l’après-guerre et les romans graphiques. De nombreuses planches originales sont présentées, notamment celles des X-Men et de Captain America, que l’on doit au « king of comics » Jack Kirby, sans oublier des œuvres uniques de Will Eisner ou ArtSpiegelman. Fuyant l’oppression et les pogroms, à la poursuite du rêve américain, une première génération d’immigrés juifs débarquent à New York au début du 20e siècle, et expriment le choc des cultures et leurs difficultés à s’intégrer dans des cartoons publiés dans la presse. Après la grande dépression de 1929 et face à la montée du fascisme en Europe, une seconde génération d’immigrés juifs, si soucieux de s’intégrer qu’ils dissimulent souvent leurs patronymes aux consonances étrangères, se fascine pour l’univers naissant des comic books. C’est à ce moment qu’apparaissent les premiers super-héros. En 1938, sous la plume de Jerry Siegel et Joe Shuster, Superman fait sa première apparition dans Action Comics. Une partie de l’exposition est consacrée à Will Eisner, créateur du Spirit mais aussi auteur de ce qu’on considère aujourd’hui comme le premier roman graphique : A contract with God. Dans une grande liberté, Eisner entremêle textes et images, sortant du canevas de la bande dessinée classique : il n’est plus question de super-héros, mais bien de la vie quotidienne des Juifs à New York. Dans la seconde moitié du 20e siècle, la scène underground se développe, marquée par un engagement politique fort et une volonté plus grande des auteurs de questionner leur judéité. La bande dessinée acquiert ses lettres de noblesse, devient un art Musée Juif de Belgique – Expo Superheroes Never Die. Comics and Jewish Memories 2 à part entière, non plus réservé uniquement à la jeunesse. Citons évidemment Maus de Art Spiegelman, qui aborde le thème de la Shoah et reçoit le Prix Pulitzer en 1992, événement sans précédent pour une bande dessinée. Superheroes Never Die. Comics and Jewish Memories se termine sur la place toujours grandissante des super-héros dans nos cultures contemporaines. Les causes qu’ils défendent ont changé, pour s’ouvrir aujourd’hui aux inégalités de genre, d’ethnie ou d’orientation sexuelle. Mais les questions d’identité et d’émancipation, déjà abordées dans les années 1930, y restent bien présentes. Ces figures archétypales sont désormais moquées dans la bande dessinée elle-même, à l’instar des satires aussi sombres qu’hilarantes de Rick Veitch qui quitte DC Comics pour éviter la censure. Jusque dans cette veine parodique, le constat demeure pourtant implacable : une société en crise a besoin de super-héros. Produite en partenariat avec le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris et le Joods Historisch Museum d’Amsterdam, l’exposition repose sur une idée originale d'Anne Hélène Hoog. Bruno Benvindo, historien et directeur des expositions du Musée juif de Belgique a travaillé pour cette occasion avec Karim Tall, curateur d’expositions et spécialiste de bandes dessinées.
- BEATRICE ERCOLINI
- Nous recevons Virginie Scaillet pour nous parler d'astrologie chinoise et Feng Chui. Virginie de Zéfirs. Conseillère pour les femmes entrepreneures belges qui veulent utiliser les outils du Feng Shui pour progresser, personnellement et professionnellement. De toutes les « écoles » de Feng Shui existantes sur le marché, moi, j’ai choisi le Feng Shui Classique, le seul qui est enseigné et appliqué en Asie. On le pratique exclusivement à la boussole, appelée Luo Pan. J’utilise les directions cardinales et sous-cardinales de votre propriété pour en identifier les secteurs favorables. J’analyse la qualité du Qi présent dans votre bureau ou votre magasin, et je vous propose des outils Feng Shui pour vous aider à progresser dans votre domaine. -> Avez-vous choisi l’emplacement qui va permettre à votre activité de s’épanouir? -> Y êtes-vous correctement installée? et par « correctement », je veux dire: êtes-vous installée de manière à tirer le meilleur parti du Qi à votre disposition? -> Quels seront les défis que vous aurez à relever dans les prochains mois? – et comment y répondre efficacement? Pourquoi ai-je choisi le Feng Shui Classique? (parfois aussi appelé Feng Shui Traditionnel). En réalité, c’est plutôt lui qui m’a choisie. En Feng Shui, on a proverbe qui dit: « Quand l’élève est prêt, le maître est prêt ». Comme nous toutes, j’ai commencé à m’intéresser au Feng Shui grâce à l’un ou l’autre article paru dans la presse féminine. A la fois adepte du DIY et du yoga, j’ai très vite voulu appliquer chez moi ces principes. Et ça tombait plutôt bien car je venais d’acheter ma première maison. Quelques tiges de bambou par ici, une fontaine par-là, les livres ont succédé aux articles et, de fil en aiguille, j’en suis arrivée à assister à ma première conférence de Feng Shui Classique à Londres. Et là – BOUM – révélation. Le Feng Shui, c’est ça; c’est comme ça qu’on le pratique; et, surtout, c’est ça que je veux faire! Très vite, j’ai été prise d’une frénésie de formations qui m’ont emmenée de Paris à Singapour en passant par Londres et Kuala Lumpur. Très vite aussi, témoins de ma passion, mes proches se sont mis à me demander des conseils, ce que j’ai fait avec beaucoup d’enthousiasme. Aujourd’hui, vous donner des conseils en Feng Shui fait partie de mon quotidien. Aujourd’hui, en tant que conseillère en Feng Shui, je suis aussi une entrepreneuse, comme vous. Et bien que nos domaines d’activités soient différents, nous rencontrons les mêmes défis. Et pour les surmonter, pour les anticiper, j’utilise le Feng Shui. Ce que je mets en application pour moi-même, je souhaite à présent le mettre à votre service. Pratiquer le Feng Shui est ma passion, aider les femmes entrepreneures à s’épanouir est ma vocation.
- LA CHRONIQUE DE SARAH HALFIN :
- « Pierres, psyché, cristaux » Le mois passé, je me baladais dans le quartier de Belleville à Paris quand je vis une file de gens devant un magasin. Fille de commerçante moi-même, n’en déplaise à la bien-pensance anti-consommatrice ambiante, je souris à la vue d’une telle scène. Curieuse, je m’approchai. C’était un magasin de pierres et de cristaux. Classés en apparence par couleur, je comprendrai bientôt qu’à chaque couleur correspond en fait un chakra. Il semble donc que beaucoup de gens avaient à cœur en ce samedi ensoleillé d’aligner leurs chakras. Je me laissai porter par l’enthousiasme général et choisis à mon tour 7 petites pierres colorés. C’est là qu’un vendeur m’interpella avec un sourire narquois. « Madame, je doute que vos chakras ne soient désalignés à ce point-là vous savez, c’est beaucoup trop ». Un vendeur qui freine vos impulsions de consommation, rien que ça déjà c’est une manifestation surnaturelle. C’est bien gentil Monsieur, mais comment je fais pour choisir moi ? « Nous avons chère Madame, reprit-il, des spécialistes en lithothérapie bioénergétique capables d’identifier la pierre la plus adaptée aux besoins de chacun. Mais la liste d’attente est déjà complète pour aujourd’hui ». Dis donc, si ça se trouve, ils ont vraiment un don ici ... Quoiqu’il en soit mon karma m’invitait donc à ne compter que sur moi-même ce jour-là pour trouver ma solution clé en main, ma pierre personnalisée, dans cette caverne d’Ali bobo bondée, visiblement impénétrable même une fois à l’intérieur. Pour tenter tout de même de m’aider dans ma quête hasardeuse d’alignement, le gentil vendeur décrivit quelques pierres à ma demande. L’une d’elle, transparente, plus petite qu’une pièce d’un centime, serait le neck plus ultra de la créa – tivité. Ça, ça m’intéressa sauf que, je vous le fais court mais en gros, j’ai eu l’impression qu’il me décrivait les effets d’une pilule d’ecsta… attention… c’est très très fort, pour l’utiliser il faut être bien ancré…sinon… Bref, résultat : j’ai pris peur, je l’ai reposé - #ashké angoissée – et je n’étais toujours pas plus avancée. Le vendeur a dû voir à ce moment-là le désarroi dans mon regard, ainsi probablement que celui de mes amis qui m’attendaient dehors - pensant j’imagine que l’efficacité de la vitamine D transmise par les rayons UV était, elle au moins, avérée. C’est là qu’il s'exclama (attention, piqure de rappel et leçon universelle, accrochez-vous bien) : écoutez, oubliez tout ça, voici le béaba : choisissez la pierre qui vous plait … LE MOINS ! Celle que vous n’avez pas du tout envie de prendre en main, rien que l’idée vous dérange déjà. .... ?! Il m’expliqua que les pierres qui nous plaisent, celles que j’avais sélectionnées d’emblée, reflètent des qualités que l’on a déjà. Tandis que celles qui nous donnent une impression désagréable sont celles qui peuvent dénouer un blocage, autrement dit nous faire évoluer. D’instinct notre corps les repousse précisément parce qu’il n’est pas familier avec leurs vibrations, qui sont pourtant de mise. Moi qui pensais naïvement qu’en rentrant dans ce magasin de félicité on allait m’offrir une promesse de surplus de bien-être instantané, comme par magie une jolie chrysoprase en main et tout va bien. Mais visiblement même ici, au doux pays de la lithothérapie, pour agrandir sa zone de confort, il faut d’abord … sortir de sa zone de confort. C’est ainsi, pas de raccourci possible. Votre grand-mère vous l’avait bien dit. Einstein aussi : “La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.” On le sait bien, mais que voulez-vous, comme son nom l’indique, c’est si confortable une zone de confort. De faire des activités dont on a la maîtrise. De fréquenter des gens qui nous donnent raison. « J’ai lu un article très intéressant » « c’est très vrai ça tiens, bien dit »… un peu que c’est vrai … que tu penses que c’est vrai… il sait comme personne mettre des mots sur tes convictions personnelles l’algo de facebook. Son pouvoir à lui n’est plus à prouver quand il s’agit de rentrer subtilement en résonance vibratoire avec toi et même ton surmoi. Mon fils, cet article est pour toi, « liker » tu feras // et il en résultera que Trump tu éliras. Ironie du sort, c’est la tourmaline dont je fis l’acquisition ce jour-là qui me rappelle depuis lors que le monde tend à fonctionner par défaut comme un placebo : à l’autosuggestion. Je la prends quelques minutes par jour en mains, selon les instructions. Elle me repousse encore un peu, mais je ne lui jette pas la pierre car j’ai pris conscience que c’était pour mon bien.
- ÌNTERVIEW DE PHILIPPE FRANK PAR NICOLAS ROISIN.
- ìnterview de Philippe Frank par Nicolas Roisin. L'interview portera sur la sortie de la BD Largo Winch n°22.
- JEREMY GIVRAN : LES POISSONS DURABLES
- Nous recevons Jeremy Givran pour nous parler des de la pêche durable.
- L'AGENDA DE VALERIE BOUCHER
- Bri : vous nous faites voyager tout en restant à Bruxelles ? Val : oui, je vous emmène au BA pour Europalia qui fête ses 50 ans et qui met la Roumanie à l’honneur. Bri : Et qui dit Roumanie , dit Constantin Brancusi? Val : Je ne peut rien vous cacher Brigitte, l’exposition. Constantin Brancusi né en 1876 et quitte sa famille a l’âge de 11 ans pour arriver à Paris en 1904. Bri : C’est là qu’il suit l’écolage de Rodin pendant 3 ans, Val : effectivement, il va très vite dépasser cet écolage, pour s’en libérer il arrête de travailler à partir d’un modèle et travailler directement dans la pierre et ne plus passer par glaise, ce qui permet d’éliminer progressivement les détails pour arrive à des formes purs. Cela démarre avec la sculpture « La prière » Bri : Est-ce que cette exposition montre qu’un sculpteur ? Val : non justement, cette exposition, nous montre à quel point la photographie et la vidéo est importante dans son travail. D’ailleurs, à partir d’un certain moment, Brancusi voulait garder la main sur toutes les photographies et être le seul à photographier ces oeuvres parce qu’il trouvait qu’il était le seul à pouvoir exprimer le mouvement ou le mouvement d’ascension, je pense ici, bien sûr à l’oiseau. Bri : Mais, l’Oiseau, il n’y pas eu un souci avec les US ? Val : oui effectivement, Marcel Duchamps était un peu l’ambassadeur de Brancusi aux US et lors d’un envoie de pièces, L’oiseau a été arrêté par les douanes, ne la considérant pas comme une sculpture et réclamait des taxes de 4000$. Brancusi ne s’est pas laissé faire, les US ont dû modifier les status des œuvre d’art et a donc gagner son procès. Bri : donc une exposition très intéressant tant par sa documentation que par la qualité des œuvres et au niveau des enfants Val :il y a l’association ABC = ART BASICS for CHILDREN, un espace au sein de l’exposition, à la fois ludique et éducatif, où petits et grands pourront bouquiner, explorer, et aller jusqu’à découvrir le sculpteur qui sommeille en eux. L’espace propose également des tables de jeu et de travail interactives, une scène et des ateliers de création. Adresse : Bozar Rue Ravenstein 1000 Bruxelles Heures d'ouverture Mar - Dim, 10:00 - 18:00 Jeu, 10:00 - 21:00 Fermé le lundi Europalia, Brancusi - @Bozar >12 janvier 2020 C’est en 1969 que se tient le premier festival EUROPALIA ; il est dédié à l’Italie. En lançant ce festival, les organisateurs ont pour objectif de développer la connaissance d’autres pays, en faisant découvrir leur art et leur culture. Cette nécessité s’accroît avec l’élargissement de la Communauté économique européenne, alors que les pays commencent à coopérer et leurs habitants à vivre ensemble. Une ouverture à la culture de l’autre ne peut que stimuler l’intérêt mutuel et renforcer le dialogue. Brancusi à Bruxelles En grand point de mire d’EUROPALIA ROMANIA, l’exposition Constantin Brancusi (1876-1957) à Bozar. Bien qu’il soit incontestablement l’un des plus grands artistes du XXe siècle, Brancusi n’a jamais fait l’objet d’une exposition rétrospective en Belgique. EUROPALIA ROMANIA remédie à cette lacune. Des chefs-d’oeuvre provenant du monde entier, présentés pour la première fois à Bruxelles, témoigneront de l’évolution et de la force du travail de Brancusi en tant que sculpteur et photographe. Des sculptures d’Auguste Rodin et Medardo Rosso complètent la première section chronologique. L’atelier de Brancusi est également mis en exergue, avec des oeuvres de contemporains, d’élèves ou d’amis, comme Amedeo Modigliani, Man Ray, Fernand Léger, Marcel Duchamp ou Isamu Noguchi. Mais les sculptures du maître lui-même sont bien sûr celles qui captiveront le regard. Au coeur de sa recherche : l’essence et sa sublimation. La danse et le mouvement sont également importants dans l’oeuvre de Brancusi. EUROPALIA a dès lors proposé à plusieurs artistes et chorégraphes de créer de nouvelles oeuvres en correspondance avec l’exposition. Les créations seront présentées pendant toute la durée de l’exposition, les jeudis, vendredis et samedis. Art Basics for Children (ABC) propose en outre un accueil supplémentaire aux enfants et aux familles. ABC Le studio Brancusi peut être visité dans le cadre de l'exposition EUROPALIA Brancusi à BOZAR, Bruxelles. Ateliers sous la direction de guides ABC. ABC (Art Basics for Children) est un ‘laboratoire d’expériences esthétiques et de sensibilisation’. Leurs projets à la croisée de l’art et de l’éducation permettent d’aiguiser l’imagination des enfants et des adultes, tout en stimulant leur potentiel créatif. Les guides ABC emmènent les écoles, les enfants et les adultes à la découverte de l’exposition. En quoi Brancusi est-il un artiste exceptionnel ? Comment est-il parvenu à transformer radicalement la sculpture ? Pour le découvrir, rendez-vous dans l’ABC-STUDIO BRANCUSI, un espace dédié au sein de l’exposition, à la fois ludique et éducatif, où petits et grands pourront bouquiner, explorer, et aller jusqu’à découvrir le sculpteur qui sommeille en eux. L’espace propose également des tables de jeu et de travail interactives, une scène et des ateliers de création.
- MIFOLD
- Quentin, de Mifold : Le Mifold, est le système de retenue le plus compact au monde. Contrairement aux systèmes classiques, il ne rehausse pas l’enfant mais il abaisse la ceinture. Comme tous les groupe 2/3 il a pour but d’adapter la ceinture (conçue pour des adutes) à un enfant. Il est très compact, léger 750 g, facile à installer. Il guide parfaitement la ceinture sur les cuisses et dispose d’un guide ceinture à l’épaule. Il est donc parfait à garder dans un cartable, sac à main, boite à gants… pour éviter à un enfant de voyager sans siège du tout. `Questions : Innovant et actuel c'est un peu un produit fare pour tous les parents, pensez-vous qu'il s'agit d'un produit qui peut véritablement changé la sécurité des enfants en voiture? Avez-vous d'autres produits indispensable que vous comptez lancer prochainement ? 5 à gagner!
- CESAR DIAZ
- son : Cesar Diaz - Reception de la Caméra d'or au Festival de Cannes 5 places à gagner Questions : - Voila ça, c'était le merveilleux souvenir de Cannes Caméra d'Or c'est forcément 1 fois max dans une vie - Et là, la sortie du film c'est demain et c'est un peu l'emballement avec une nomination aux Oscars. - Cesar, on repart en arrière vous êtes Né au Guatemala en 1978. Après des études au Mexique et en Belgique, vous intégrez l’atelier scénario de la FEMIS à Paris. Depuis plus de dix ans, monteur de fictions et de documentaires. Il a également réalisé les courts-métrages documentaires Semillas de Cenizas, présenté dans une vingtaine des festivals internationaux, et Territorio Liberado, lauréat du prix IMCINE au Mexique. Nuestras Madres, sélectionné à la 58e Semaine de la Critique, est son premier long métrage de fiction. La Caméra d'Or (" Caméra d'or ") est une récompense du Festival de Cannes pour le meilleur premier long métrage présenté dans l'une des sélections de Cannes (Sélection officielle, Quinzaine des réalisateurs ou Semaine de la critique internationale ). [1] Le prix, créé en 1978 par Gilles Jacob, [2] est décerné lors de la cérémonie de clôture du Festival par un jury indépendant. [3] Synopsis Guatemala, 2018. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile. Les témoignages des victimes s’enchaînent. Ernesto, jeune anthropologue à la Fondation médico- légale, travaille à l’identification des disparus. Un jour, à travers le récit d’une vieille femme, il croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre. Contre l’avis de sa mère, il plonge à corps perdu dans le dossier, à la recherche de la vérité et de la résilience. Premier long-métrage de fiction de César Díaz, « Nuestras Madres » évoque le parcours d’un personnage en quête de ses origines, alors que le Guatemala juge au même moment des militaires à l’origine d’une guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts durant des décennies. Le film renvoie à la propre histoire du réalisateur, né en 1978 et dont le père a disparu en 1981. Le jury a salué « les qualités cinématographiques du premier long-métrage du réalisateur belgo-guatémaltèque mais aussi l’universalité de sa thématique et les enjeux de société qu’il pose avec pudeur et justesse ».