BRLA 3/12
- INTRO
- Brigitte Weberman et sa team de chroniqueurs seront en studio ce soir pour votre plus grand plaisir. Aujourd'hui on sera avec Agnès Bensimon qui nous pitchera le roman Amir Gutfreund - "Sous le signe du corbeau" Nicolas Roisin sera avec Midam pour nous parler de Kid Paddle et de Game Over. Béa Ercolini nous expliquera le marché des Bees et sera accompagnée de Nathalie Perault qui pitchera son projet de système de lanière porte badge en tissu recyclé. Elise Fanette nous parlera ses projets artistiques et nous interprétera une de ses chansons exclusitivé. Jean-Paul Masse de Rouch viendra nous développer son exposition « Travellings on line » Adeline Ursel, directrice du Nationa(a)l artist Supermarket viendra nous expliquer le déroulement du Nationa(a)l Nicolas Zomersztajn, Rédacteur en Chef de Regards, nous expliquera son étude sur la jeunesse juif de Bruxelles. Arnaud Bozzini nous parlera de l’actualité du ADAM Brussels Design Museum Et last, but ... Bernard Benyamin & Yohan Perez vont nous rejoindre, de Paris pour nous raconter "le secret de la Menorah". On pitchera également le nouveau projet de Brussel Beer Projet Pico Bello, nouvelle bière sans alcool et ALine Gérard, blogueuse culinaire nous raconte son actu.... On se retrouve dès ce soir de 18h30 à 20h sur radio Judaïca 90.2 fm. Nous sommes aussi comme chaque semaine, en rediffusion le jeudi de 10.30 à midi.
- ELISE FANETTE
- L’univers de FANETTE est doux, feutré, poétique et sensible. Ses chansons sont des reprises de grands classiques venus des quatre coins du monde, traduites ou réadaptées en français. De la Bossa Nova à la musique traditionnelle occitane, en passant par les grandes chansons israéliennes, mais aussi des classiques de la chanson folk. Les chansons, que FANETTE interprète guitare à la main, ont toutes un même lien : elles parlent d’attachement à ses racines, d’histoires de famille, d’abandon, de retrouvailles… et d’amour bien sûr ! C’est un voyage dans les grandes émotions de la vie, et les plus discrètes aussi. Une belle découverte.
- ARNAUD BOZZINI
- PAUSE MUSIQUE
- BEATRICE ERCOLINI
- Béatrice Ercolini nous parlera du marché des Bees du 14 et 15 déc.
- NATHALIE PERAULT
- Accompagnée par une membre d’un Cercle,Nathalie Perault, qui a créé un système de laniard porte badge en tissu recyclé. C’est donc de l’économie circulaire.
- NICOLAS ROISIN
- midam - kid paddle et Game Over Et aujourd’hui Nicolas, vous allez nous parler de BD avec un invité qui nous attend par téléphone : Midam. Si on aime la BD, on aime connaît forcément Midam. On pourrait résumer en disant que c’est le papa de Kid paddle. C’est cet enfant dingue de jeu vidéo qui est en dispute quasi permanente avec son père. C’est un véritable carton. Des millions de ventes depuis le premier album en 96. Des centaines de produits dérivés ont été créés à l’effigie de Kid : vêtements, chaussures, jeux de cartes, skateboards, jeux vidéo, ffigurines, jouets, puzzles, draps de plage, couettes, papeteries, bagageries, etc. En 2008 et 2015, deux insectes coléoptère Histeridae : Hypocaccus kidpaddlei et Phloeolister midami5,6 sont nommés en hommage à Kid Paddle et Midam par un entomologiste. Midam produit en 2004 une série spin off de Kid Paddle intitulée Game Over et mettant en scène l’avatar virtuel de Kid Paddle, à savoir Le Petit Barbare. Le 18ème album vient de sortir et s’appelle Question 1 : En préparant cette intervew, j’ai vu que comme Hergé, Franquin et Godi, c’est dans la commune bruxelloise d’Etterbeek que vous êtes né. Y’a pire comme référence? Question 2 : Comment préparez vous vos albums? Question 3 : Les jeux vidéos, vous en avez parlé en 96. Auj, c’est une indistrir qui pèse des milliards. Sans compter l’esport. Aviez vous confiance que ça allait durer aussi mongtemps? Question 4 : D’où vient l’inspiration ?
- PAUSE MUSIQUE
- LE SECRET DE LA MENORAH
- Plus de sept ans après l’enquête qui les a conduits sur les traces du Code d’Esther, Bernard Benyamin et Yohan Perez reçoivent un jour une mystérieuse lettre. À l’intérieur se trouve une photographie de la Ménorah, l’un des objets les plus sacrés du judaïsme, accompagnée de ces quelques mots : « J’espère que vous êtes à présent en paix avec vos morts... Il serait temps que vous repreniez votre enquête parmi les vivants... » Intrigués par cette étrange missive, les deux amis se lancent à la recherche de la Ménorah. Forgé par Moïse, ce chandelier à 7 branches devenu le plus vieux symbole du peuple juif est censé apporter la lumière divine au monde et la connaissance absolue à celui qui le détiendra. Volé par Nabuchodonosor, puis par Titus, il disparaît définitivement en l’an 70 après J.-C. Depuis, des générations d’historiens et d’archéologues le cherchent dans le monde entier... Entraînés dans une aventure haletante, truffée de rencontres passionnantes avec les plus grands spécialistes du sujet, Bernard Benyamin et Yohan Perez mèneront l’enquête de Paris à Jérusalem, jusqu’aux portes du Vatican, où la Ménorah a été aperçue pour la dernière fois. 2000 ans après la disparition du mythique chandelier, découvriront-ils enfin la vérité ?
- NICOLAS ZOMERSZTAJN
- Nicolas Zomersztajn, Rédacteur en Chef de Regards pour l'étude sur la jeunesse juif de Bruxelles. `` La revue Regards, en collaboration avec l’Institut d’études du judaïsme de l’ULB, publie les résultats de son enquête sociologique sur la jeunesse juive bruxelloise. Jusqu’à présent, aucune enquête de ce type n’a été menée en Belgique. Elle vient donc combler une lacune en saisissant mieux la réalité des jeunes de cette communauté. Le questionnaire, élaboré sous la supervision du sociologue Claude Javeau, professeur émérite de l’ULB, a été soumis à 150 jeunes Juifs âgés de 13 à 18 ans membres des mouvements de jeunesse juifs ou inscrits au cours de religion israélite dans une école non juive. Cette enquête s’efforce de déterminer leur rapport à l’identité juive et de sortir des préjugés et des fantasmes qui entourent les Juifs en général. A travers un questionnaire portant sur les grandes thématiques de relations avec le monde non juif, etc.), nous avons essayé de répondre à une question à la fois simple et très complexe : qui sont les jeunes Juifs de Bruxelles en ce début du 21e siècle ?
- PAUSE MUSIQUE
- JEAN PAUL MASSE DE ROUCH
- «TRAVELLINGS ON LINE» de JPMDR (Jean Paul Masse de Rouch) Une exposition rétrospective de collages inspirés de ses voyages et la présentation de la version numérique du magazine Travellings . VERNISSAGE le 5 décembre à partir de 18h30 Invité de Strokar-Inside pour le mois de décembre, il clôture l’activité éphémère, de ce temple du street-art bruxellois créé par Alexandra Lambert et Fred Atax. Pour ce lieu, il a réalisé spécialement une fresque géante de collages, intitulée Khajurâho. Entièrement réalisée à partir des pages récupérées des magazines Travellings, la fresque est une interprétation street-art et naïve des sculptures érotiques de ces temples millénaires de l’Inde. Ses collages - souvent en rapport avec le voyage – intègrent les matériaux les plus inattendus : objets, tissus, néons, plexi, bois… Cette exposition est aussi l’occasion de fêter la nouvelle version numérique du magazine TRAVELLINGS qui devient un almanach et un Guide permanent. Le magazine Travellings présente depuis cinq ans sur le blog www.jpmdr.comet annuelle dans une version papier, offre des propositions de voyage dans un esprit subjectif, critique, positif, curieux, sophistiqué et pratique. Au fil du temps «l’équipe» de Travellings s’est enrichie des contributions de personnalités du monde de la mode (dont Elvis Pompilio, mari de JPMDR), de l’art, du cinéma, du spectacle, de la musique et de la littérature. Adresse : Strokar-Inside 569 Chaussée de Waterloo 1050 Ixelles Exposition du 6 au 31 décembre Horaires d’ouverture jeudi 6-10pm ; du vendredi au dimanche de 11.30am-6.30pm www.galerieemiliedujat.com
- ADELINE URSEL
- Astrid Ursel est la directrice du national Pour sa cinquième édition, NATIONA(A)L se réapproprie les codes de la grande distribution et lance le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET : un supermarché pluridisciplinaire qui met les outils de la globalisation au service des artistes, créatifs et initiatives culturelles locales. Du 28 novembre au 15 décembre 2019, le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET affichera en rayon du bâtiment Vanderborght : • Un marché de créateurs, à la manière d’un concept store, où se procurer petits et grands cadeaux à l’approche de Noël. • Un échantillon exclusif d'artistes, de designers, d'artisans, de créateurs et d'initiatives culturelles locales sélectionnés par un comité d’ambassadeurs experts dans leurs domaines respectifs : Lionel Jadot ( Architecte & Designer / Z.A.V.E.N.T.E.M Ateliers), Elisabeth Clauss (Journaliste mode), Stéphanie Pécourt (curatrice arts numérique et directrice du centre Wallonie-Bruxelles à Paris), Laurent Hoebrechts (Journaliste musique Focus / Vif ), Caroline Lamarche ( Auteur ), Frédéric Cornet ( Directeur du Cinéma Galeries ) Liv Vaisberg ( Fondatrice Collectible et Poppositions) & Boris Devis ( Fondateur Everyday Gallery & Goldwoodbyboris.com ) parmi ses ambassadeurs. • La crème de la créativité made in Belgium issue des disciplines suivantes : les arts plastiques, le design, la mode, l’édition, la musique, le cinéma, la performance, la gastronomie et les arts numériques. Public Relations So Rare sprl · Avenue Minerve 9, bte 129 · 1190 Bruxelles Belgique press@sophiecarree.be · www.sophiecarree.be · T+32 2 346 05 00 • Des oeuvres et des produits éthiques, qui questionnent et contribuent au changement des mentalités et des manières de consommer issus des circuits court, durable et/ou solidaires. • Un espace d’exposition de la création contemporaine belge accessible gratuitement pendant 3 semaines. • Un lieu de représentation protéiforme où se succèderont concerts intimistes, séances de dédicaces, performances ou encore happenings gastronomiques. • Un lieu de rencontre et d’échanges entre le public et le secteur culturel et créatif belge. • Une offre culturelle inédite offrant un aperçu privilégié des petites et plus grandes initiatives créatives belges. Visionnaire et décalé, le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET est une occasion unique de découvrir et de soutenir les initiatives et artistes qui font la scène créative belge d'aujourd'hui ou feront celle de demain. LE NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET : UNE OFFRE TOUT-EN-UN Le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET est polymorphe et briseur de codes. Il propose autant d'activités à vivre sur place que de créations à emporter, d'expériences à consommer en chair et en os que de produits culturels à choisir en ligne. Sur place ou à emporter, online ou offline, maintenant-tout-de-suite ou demain-peut-être sont autant de nouvelles normes consuméristes que NATIONA(A)L s'amuse à réinventer pour autant que cela serve l'économie du secteur créatif belge. 1 — Une exposition, un concept store et une foire d’art à la fois L’évènement brouille volontairement les frontières de l'exposition traditionnelle, du concept store et de la foire d'art au profit d'un supermarché artistique pluridisciplinaire qui réinvente nos modes de consommation culturelle. Espaces d’exposition murale et mobilier de stockage se juxtaposent pour permettre à la fois aux visiteurs d’observer les créations des designers mais aussi de les emporter, à la manière d’un magasin habituel. Commerciaux et gérants de magasin, parfois réels et parfois incarnés par acteurs et poètes sèment le doute et altèrent encore une fois les contours de l’événement en guidant les visiteurs dans leurs choix culturels et les expériences à y vivre. Sommes-nous en train de faire du lèche-vitrine, de découvrir l'univers particulier d'un artiste local ou d'être emporté dans une oeuvre vivante ? Peut-être bien les trois à la fois ! 2 — A consommer sur place ou à emporter L’événement prend tour à tour des allures de supermarché culturel et d'espace de création contemporaine : il est le lieu de tous les possibles. Les visiteurs y découvrent artistes à l'oeuvre lors de concerts intimistes et séances de dédicace, d'expériences culinaires ou encore de performances, mais s'y procurent également leurs créations exposées pendant toute la durée de l'événement. • Le supermarché pluridisciplinaire — entrée libre A l’approche de Noël, le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET est l'endroit idéal pour sélectionner des présents inédits. Parmi eux, des oeuvres d’arts, cartes de membres pour une sélection de salles de cinéma alternatives, des objets en céramiques, des livres dédicacés, des illustrations numérotées et signées, des vinyls, des gourmandises du terroir belge ou encore des tapis imprimés par des artistes… • Les happenings — payants et Thématiques : Semaine 1 — Musique & Mode Semaine 2 — Cinema & Design Semaine 3 — Edition & Performance 3 — Nouveauté : le webshop culturel Difficile de s’y retrouver depuis qu’Internet a permis à des millions d’artistes de publier leurs portfolios en ligne ou depuis que les publicités ciblées ne font qu’alimenter une faim culturelle déjà mille fois satisfaite. L'évolution de nos pratiques numériques a également un impact sur la manière dont nous consommons culture et productions créatives. C’est pourquoi le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET met tout en oeuvre pour mettre la créativité belge à portée de clic ! Chaque mois, NATIONA(A)L publie sur son webshop culturel une sélection d’acteurs issus de chacune des 9 disciplines créatives scrutées par NATIONA(A)L. Cette plateforme redirige les visiteurs vers les plateformes de VOD, musique, librairies en ligne et e-shops ou websites de designers locaux. 4 — Un jury : des ambassadeurs de premier choix Afin de garantir la qualité des oeuvres et artistes choisis, NATIONA(A)L a mis en place un système de sélection intelligent et s’entoure d’un groupe d’experts belges renommés internationalement.Tous issus des différentes disciplines créatives présentes pendant l’événement, ils forment, ensemble, le comité de sélection pour le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET. LE SUPERMARCHE / L’OUTIL DE LA GLOBALISATION AU SERVICE DE LA PROMOTION DE L’ECONOMIE CREATIVE ET CULTURELLe LOCALE. 1 — Un pour tous, tous pour un Fervent défenseur de la créativité made in Belgium, NATIONA(A)L met un point d’honneur à promouvoir petites et grandes initiatives avec la même fougue. Ici, tout le monde est logé à la même enseigne. Chaque artiste, créateur.rice ou initiative sélectionnée pour le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET bénéficie du réseaux de communication de l’autre ainsi que de la campagne de communication à l’échelle nationale du NATIONA(A)L Artist Supermarket. En réunissant tous ces esprits créatifs et multiples dans un même espace, NATIONA(A)L permet aux artistes de profiter des publics des uns et des autres &&&&&&&& et ainsi, de tisser un lien culturel, émotionnel mais aussi économique entre toutes ces communautés parfois éparpillées. Par ailleurs, les organismes bruxellois de soutien ou d’accompagnement à l’entreprenariat créatif et culturel comme MAD & FLANDERS DC sous le label #IKKOOPBELGISCH et SMART.BE s’associent à l’initiative en offrant des bourses de soutien aux initiatives qui souhaiteraient prendre part à la démarche mais qui n’auraient pas les moyens de participer financièrement. Effectivement, les frais de participation, déjà minimes et rendus possibles par le soutien des pouvoirs publics tel que la Région de Bruxelles Capitale, la Fédération Wallonie Bruxelles, La Loterie Nationale et la Commission Communautaire Française restent néanmoins toujours une barrière pour les exposants à laquelle le NATIONA(A) essaye de pallier. Nous espérons que les organismes de promotion de la culture flamande se joindront également à l’initiative. 2 — La culture comme ciment social Ce n'est pas seulement une conviction de NATIONA(A)L, c’est aussi une vérité sociale. L’accès à la culture et la créativité stimule les modes de pensée, il aiguise les opinions, il ouvre le champ des possibles, il agit comme remède pour une société plus juste, plus ouverte et plus visionnaire. Le NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET représente une occasion inédite de faire découvrir au plus grand nombre cette industrie parfois intimidante qu’est le secteur culturel. En ouvrant un supermarché artistique au coeur de Bruxelles, NATIONA(A)L espère attirer un public multiple, qu’il soit aguerri ou non, parfois sceptique ou totalement enthousiaste, à contribuer au capital culturel du pays et à envisager une nouvelle manière de consommer produits créatifs et artistiques. 3 — Une vision internationale A l’heure où la plupart des capitales européennes sont accessibles en seulement quelques heures, où les expats vont et viennent, et où la consommation culturelle ne connaît plus de frontières, NATIONA(A)L souhaite inscrire cette nouvelle vision du supermarché culturel dans une vision à long-terme en explorant les possibilités et les cultures d’autres grandes villes. Cette édition bruxelloise représentant une sorte de version beta-test de ce que pourrait être un NATIONA(A)L ARTIST SUPERMARKET dans toutes les capitales de l’Union Européenne.
- PAUSE MUSIQUE
- AGNES BENSIMON
- BRIGITTE : Tu nous parles du roman SOUS LE SIGNE DU CORBEAU d’Amir GUTFREUND, qui vient de paraître chez Gallimard, à titre posthume. Peux-tu nous présenter brièvement cet auteur israélien ?
- Amir Gutfreund est né à Haïfa en 1963 et il y est décédé du cancer en 2015, à 52 ans. Il s’était fait connaître avec un premier roman bouleversant LES GENS INDISPENSABLES NE MEURENT JAMAIS paru en 2007, dans lequel il racontait l’histoire de deux adolescents en quête de grands-parents de substitution, les leurs ayant disparu dans la Shoah. Un roman fortement inspiré du vécu de l’auteur et qui depuis est considéré comme un ouvrage majeur de la littérature de la Shoah. Tous les romans d’Amir Gutfreund, se déroulent à Haïfa, sa ville et tous sont hantés de manière très différente par les réminiscences du génocide. Son livre précédent LA LEGENDE DE BRUNO ET ADELE, édité également à titre posthume, prenait la forme d’un roman policier pour rendre hommage à Bruno Schulz, un merveilleux écrivain juif polonais, abattu par les nazis en 1942, Adèle étant l’héroïne d’un roman de Bruno Schulz. POUR ELLE, VOLENT LES HEROS, est le récit tendre et drôle d'une amitié et d'une obsession amoureuse. On est toujours dans un quartier ouvrier de Haïfa, dans les années 60-70, 4 amis qui ont passé leur jeunesse et fait leur service ensemble volent au secours de la belle Mikhal prisonnière d’une secte, à des milliers de kilomètres de là. Ce roman a été adapté – de façon très libre, pour une série TV sur Netflix qui a connu un immense succès international. C’est à ce roman que ressemble davantage SOUS LE SIGNE DU CORBEAU
- BRIGITTE : Quelle est l’histoire de ce roman ?
- En apparence, celle d’un anti-héros, puisque le personnage principal part à la dérive. Il apparait, en training, courant sans but, laissant errer ses pensées sur ses échecs accumulés : Dana, la femme de sa vie, l’a quitté il y a deux ans, ce génie de la high tech, fondateur d’une start up, s’est fait virer par son ex associé avec l’aval de toute l’équipe. Il suit une thérapie sans y croire. Son seul soutien est son jeune frère Elie, avocat brillant mais très intrusif. Il va percuter sur un fait divers inquiétant, la disparition d’une jeune fille de 16 ans, Lir Ohayon, au point de rejoindre, sur un coup de tête, les équipes de recherche organisées par la police. C’est que cette disparition fait profondément écho en lui. D’abord, il y a l’histoire familiale, le fantôme d’un oncle disparu en Afrique, ancien prisonnier des Egyptiens pendant la guerre de kippour. Son frère, le père du narrateur, n’a eu de cesse de le retrouver, le cherchant jusqu’en Afrique, pendant des mois. Il a transmis à son fils le traumatisme de cette disparition, lequel s’est érigé en gardien de la mémoire de cet oncle. Une obsession identique l’anime vis à vis de la jeune fille disparue. Le tout renforcé par la disparition de Dana, sortie de sa vie, malgré ses espoirs permanents de tomber sur elle, par hasard. Ce héros qui vacille, ce double d’Amir Gutfreund, en quête de lui-même, s’apparente à bon nombre d’Israéliens d’aujourd’hui, à la recherche de sens, de paix, intérieure, sociale et historique. L’humour, la dérision et la tendresse sous-tendent un texte qui nous surprend et garde intacte une part de mystère. Sans doute cela tient-il au fait que ce roman, crit en 2013, est empreint d’une disparition et d’une blessure plus intimes, comme l’exprime avec pudeur la dédicace : A Neta Shamir de mémoire bénie Ma femme, mon amour Mon premier livre sans toi
- PICO BELLO
- PICO BELLO, La 1ere Craft zero, naturelle et contemporaine Le BBP est reconnu pour ses expérimentations continues autour de nouveaux ingrédients et de nouveaux styles. Il s’est donné le défi de concevoir la 1ere bière craft belge sans alcool et a ainsi brassé plus de 30 bières sous la barre des 5% dans sa brasserie située rue Dansaert en diminuant progressivement les taux d’alcools à 4% puis 3% et 1.5% jusqu’à la Pico Bello mesurée à 0.3%. Le BBP aime le challenge et lance ce jeudi 14 novembre la Pico Bello, une sour hazy IPA sans alcool mais aux arômes détonants. Cette bière est résolument craft car le processus est naturel et le style est contemporain. En effet, la bière n’a pas subi un processus industriel de désalcolisation entraînant également la disparition de nombreux arômes volatiles. Au contraire, le BBP a collaboré avec De « Proef » sur une fermentation alternative et des souches de levures ayant la particularité de créer des esters fruités en produisant un minimum d’alcool. Le BBP n’a pas voulu reprendre une recette existante en diminuant simplement son taux d’alcool mais au contraire concevoir un style de bière qui réponde au mieux au challenge posé. Cette sour hazy IPA qui surprendra par ses arômes très fruités, une acidité bienvenue qui rompt avec les bières sans alcool sucrées auxquelles les brasseurs traditionnels nous ont habitué, et une pointe d’amertume. Il s’agit donc ici de bien plus qu’une bière sans alcool et basse en calorie, mais d’une bière des plus rafraichissante, chargée de flaveurs, qui ne montre aucun compromis entre le sans alcool et le goût.