Brigitte reprend l'antenne

INTRO

Brigitte Weberman et sa team de chroniqueuses sont en studio ce soir pour votre plus grand plaisir. Au programme Sarah Halfin nous parlera d'"Une chanteuse sans voix" Béa Ercolini sera accompagnée de Fabienne Gachet et nous parlerons de la marque Anoralp Valérie Boucher nous parlera de l'exposition « WOLFGANG TILLMANS, TODAY IS THE FIRST DAY» " Agnès Bensimon sera avec Gilles Ledure pour les Flagey Piano Days 2020 Sylvie Lausberg racontera "Madame S" Eric Boschman nous mettra l'eau à la bouche avec son dernier livre "50 nuance de gras" Nous ferons un petit tour de l'art contemporain bruxellois avec Alexandra Decrane et le chef Kenzo Nakata (Gramm Restaurant) qui nous présenteront le parcours BILY - Brussels I Love You Jean-Charles della Faille a la certitude que "Tout le monde peut être inspirant!" On se retrouve dès ce soir de 18h30 à 20h sur Judaïca 90.2 fm. Nous sommes aussi comme chaque semaine, en rediffusion le jeudi de 10.30 à midi.

ALEXANDRA DECRAENE

BILY 8 cool days of contemporary art in town! 8-15 February 2020 Brussels Save the date bv Opening - Saturday 08.02.2020 at 2pm La Patinoire Royale Rue Veydt 15, Brussels ; Janvier 2020 Pour sa cinquième édition, le parcours d’art contemporain bruxellois BILY (Brussels I Love You) souhaite à nouveau convier un large public à découvrir la dynamique créative de la capitale belge. Dans cette optique, un itinéraire composé notamment de visites de galeries, d’institutions, de collections privées, d’espaces d’exposition et de résidences d’artistes, a été concocté afin de vous faire découvrir ces lieux qui sous-tendent la dynamique artistique de Bruxelles. BILY vous invite à pousser la porte de ces endroits connus ou inattendus, à vous promener hors des sentiers battus tout en découvrant une cartographie tangible de l’art contemporain bruxellois, aujourd’hui reconnu internationalement pour sa pertinence et son caractère novateur. Des événements, visites privées et performances artistiques ponctueront également ce parcours exploratoire. BILY sera l’occasion d’attiser la curiosité des amateurs, néophytes ou non, mais aussi de conforter les plus pointus et de susciter des rencontres entre connaisseurs, collectionneurs, professionnels et autres passionnés d’art. A l’occasion de son cinquième anniversaire, BILY souhaite également gâter ses visiteurs avec une surprise culinaire. Venez découvrir le délicieux travail de 5 chefs et un mixologiste bruxellois lors de la journée d’ouverture, le 8 février. Bruxelles regorge d’artistes talentueux, émergents ou reconnus, mis en avant par des professionnels passionnés, qui n’attendent que votre venue ! liste des participants : Absolute Art, Almine Rech, Art Loft, Box Gallery, Cohérent, Charles Riva, Damian and The Love Guru, Didier Claes, DYS, Faider, Felix Frachon, Huberty Breyne Gallery, IFA Gallery, Le Salon d’Art, La Patinoire Royale, La Forest-Divonne, Le 26 by Felix Frachon (Galerie & Collection), Nathalie Obadia, Irène Laub, QG, Sandrine Viu Misia, Spazio Nobile Zedes

KENZO NAKATA

Parcours Bily - Restaurant Gramm Né à Paris en 197 Erwan/Kenzo est issu d’une famille bretono-nipponne dans laquelle une cuisine métissée parfois hybride est pratiquée depuis sa plus tendre enfance.Après avoir orienté son cursus scolaire vers les sciences et les mathématiques il opte finalement pour des études artistiques et complète une maîtrise aux beaux-arts. C'est à son arrivée à Bruxelles qu'il commence à véritablement se passionner pour la cuisine. Rapidement, il s’investit dans ce domaine et ouvre il y a 5 ans son restaurant : Gramm. Cette abréviation du mot grammaire reflète à ses yeux la structure et la règle, mais également la liberté de construction. Ancrée dans le contemporain, sa créativité a naturellement amené le jeune chef à s’orienter vers une cuisine locale, de saison et majoritairement biologique. Cette cuisine, il la veut temporelle mais également axée sur la découverte ou la redécouverte du produit. Tout ou presque est fait maison ; du pain pétri chaque matin aux sorbets d’infusions herbacées. La précision du goût et des accords président à l’élaboration du menu dégustation décliné en 5, 6 ou 7 services. Celui-ci change toutes les 3 semaines /1mois et peut être accompagné d’un winepairing essentiellement composé de vins natures et/ou travaillés en biodynamie. A coté de cette expérience, la carte des vins se veut aventureuse mais également pointue via de jolies cuvées.

ERIC BOSCHMAN

50 nuances de gras : Ce livre est un livre de cuisine, mais pas que ! Il se veut aussi livre d'histoires, d'histoires d'amour. Qu'il s'agisse d'amitié, de passion, de passades, à un moment ou à un autre, on se retrouve autour d'une table. Et à ses 50 recettes, pas toutes grasses mais jamais light, Éric Boschman a voulu adjoindre des nouvelles personnelles, des poèmes, des chansons, des citations... Plus ou moins g(c)rasses. Livre de cuisine et d'inspirations : pour réaliser les recettes ou pour sourire, c'est à vous d'en décider ; l'important étant que vous soyez heureux avant, pendant et après l'avoir lu... Voici les quelques recettes que j'ai pu noter, Agneau en feuille de nori, purée au Wasabi, foie gras aux orties et space cake... Toute ces recettes originale d'ou vous vienne ces inspirations? La Saint Valentin arrive quel est le menu saint Valentin que vous composerez sur base de ce livre? Cuisiner c'est forcement aimer, quelle est la recette qui vous a le plus passionnées à réaliser ?

SYLVIE LAUSBERG

Madame S : Éditeur : SLATKINE (24/10/2019) L 'anecdote est célèbre : alors que le président Félix Faure agonise, sa « connaissance » s'est sauvée par l'escalier de service. Cette mort en épectase va changer le cours de l'affaire Dreyfus et bouleverser le destin de celle que l'on surnomme depuis la « pompe funèbre »... Intriguée par cette « putain de la République », une journaliste recluse décide d'enquêter sur cette si mystérieuse Madame S. et sur les secrets d'un État français toujours aux prises avec les mêmes démons : antisémitisme, antiféminisme, petits arrangements entre amis et journaux avides de scandales. Sylvie Lausberg livre un passionnant thriller historique sur les traces volontairement effacées de Marguerite Japy-Steinheil, personnalité troublante qui sauvera sa tête grâce à un art virtuose du mensonge, un charme dévastateur et une profonde intelligence politique, restés ensevelis sous des torrents d'injures misogynes qui en disent long sur notre rapport au sexe, au pouvoir et aux femmes qui en jouent.

GILLES LEDURE

Avec Agnes, 19h passage 5x2 places pour le concert du Busch Trio Gilles Ledure, directeur de Flagey viendra parler des Brussels Piano Days En 2020, Flagey célèbre le 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven en offrant à son public une édition extra large des Flagey Piano Days. Du premier au dernier concert, seront oeuvre traverse le festival. Ainsi, trois soirées de concert sont dédiées à ses cinq concertos pour piano interprétés par Boris Giltburg et le Brussels Philharmonic. Par ailleurs, le violoncelliste Gautier Capuçon et le pianiste Frank Braley proposeront l’intégrale des sonates pour violoncelle de Beethoven. Les grands noms et les jeunes talents se répondent au fil de concerts inspirés par ce grand compositeur. Et pour s’immerger dans l’ambiance du festival, Flagey propose une masterclass, une exposition de pianos de l’époque de Beethoven, des activités pour les plus petits, un piano bar et des conférences.

INTERVIEW GILLES LEDURE BRUSSELS PIANO DAYS 2020 Nous sommes heureux d’accueillir Gilles LEDURE, Directeur général de FLAGEY depuis 2011, à l’occasion du programme exceptionnel de la 7ème édition des Brussels Piano Days qui s’ouvre ce vendredi 7 févier et répartie sur 2 week-ends, jusqu’au 16 février Gilles Ledure, vous êtes également, depuis 2019, président du jury du concours Reine Elisabeth, pour les sessions instrumentales. Musicologue, vous êtes aussi pianiste … mais vous ne figurez pas parmi les interpètes de cette 7ème édition. Parlez-nous de la façon dont vous avez construit le programme des Brussels Piano Days 2020, qui comprend plus de 20 concerts. (choix de célébrer le 250ème anniversaire de la naissance de Beethoven) L’intégrale : Gauthier CAPUçON et franck BRALEY Sonates pour violoncelle et intégrale des concertos pour piano avec Boris Giltburg. Vous aimez assurer une certaine continuité en suivant des interprètes qui se produisent régulièrement à Flagey et des découvertes. Une part belle est faite aux musiciens israéliens. Boris GILTBURG, qu’on ne présente plus offre l’intégrale des concerts pour piano de Beethoven, en 3 soirées, accompagné de l’orchestre philharmonqiue de Bruxelles (SOLD OUT). Est-ce un défi pour lui ? Comment voyez-vous sa carrière évoluer ? Artiste en résidence : influence sur son travail ? Matan PORAT, revient en soliste, cette fois, le 9 février Le Trio Busch, avec les frères Epstein En plus des concerts, on peut pointer de beaux événements Masterclass Spectacle musical et lecture : Eliane Reyes et Patrick Poivre d’Arvor Exposition de pianos + Tom Beghin/ réplique du piano Broadwood de Beethoven de 1818 Vous l’avez compris, il va falloir camper à Flagey tant la programmation est magnifique pendant les week-ends du 7 au 9 février et du 13 au 16 février. Gilles Ledure vous êtes venu avec un cadeau pour les auditeurs de Radio Judaïca et nous avez proposé un choix musical Beethoven / Glenn Gould

SARAH HALFIN

Brigitte intro : Sarah, tu vas nous parler du documentaire « Miss Americana » qui vient de sortir sur Netflix ce weekend, après avoir fait l’ouverture du festival de Sundance 2020.

« UNE CHANTEUSE AUTREFOIS SANS VOIX » – Une chronique de Sarah Halfin Moi qui suis tout juste en train de récupérer ma voix comme vous pouvez l’entendre, je vais vous parler d’une chanteuse et star planétaire qui vient à peine de faire entendre sa voix à elle pour la 1ère fois. Comment est-ce possible ? On en parle, mais avant, Mesdames et messieurs, Taylor Swift ! Extrait audio : https://www.youtube.com/watch?v=FuXNumBwDOM (minute 1:18-1:44) Des millions d’albums vendus, tous écrits de sa main, dont le dernier à plus de 3 Mio d'exemplaires en une semaine, elle collectionne les records depuis des années, en 2019 elle était la personnalité la mieux payée des US… et même avec tout ça, Taylor Swift a toujours eu à cœur d’être une fille bien, une « good girl » comme on dit et comme elle le dit dès la 1ère phrase de son documentaire. Ce qu’elle est, à n’en pas douter. Mais Taylor S. n’avait jusqu’alors pas conscience d’un petit détail. Que le mot « good » de « good girl » n’existe pas dans l’absolu. Il n’y rien d’objectif et de figé à cet adjectif. C’est à chacun de le définir pour soi et ce qui est valable aujourd’hui évoluera p-ê demain. Au 17ème siècle, un tel propos pouvait vous rendre quasi-hérétique. Le philosophe Spinoza restait discret quand il s’agissait d’exprimer qu’à son humble avis, le bien et le mal n’existaient pas, dans l’absolu. Son ouvrage clé, « L’Ethique », dans lequel il en fait la démonstration ne sera publié qu’après sa mort … et encore, seulement pour une année car ensuite il sera retiré. Quatre siècles plus tard, quand la pensée est en vacances, règne encore l’idée d’un axe du bien et du mal. Taylor Swift est originaire du Tennessee, état dans lequel l’archétype incarné de Mister « Good Guy » a récolté le plus de voix lors de la dernière élection présidentielle américaine. Parce que Taylor est une « good girl », par respect pour son public, elle avait décidé depuis longtemps déjà de laisser les gens réfléchir par eux-mêmes. Elle parle de sentiments dans ses chansons, elle n’a pas à dire aux gens comment voter. Et elle ne dérogea pas à la règle en 2016. Il faut dire que j’ai pu lire sur wikipedia que « sa mère pensait qu'un prénom neutre comme Taylor l'aiderait à forger une carrière réussie »… Une « good girl » telle que définie par la norme est gentille, polie, souriante et …aimée de tous. Il va donc de soi qu’elle n’expose pas ses opinions. Sauf que voilà, quand le pouvoir est aux mains des manichéens, l’adage « qui ne dit mot consent » rentre en application. Son silence a laissé supposer qu’elle soutenait « Mr Good Guy ». En ne mentionnant pas ses opinions politiques par respect, elle se manquait de respect à elle-même. Car oui à ses dépens et implicitement elle soutenait un candidat qui pourtant représentait l’opposé de ses propres valeurs. Alors, si elle avait bien sûr encore le choix dans l’absolu, quelque chose avait désormais changé : elle n’avait plus le sentiment d’avoir le choix. Elle tient toujours à rester une « good girl », elle n’a pas changé d’avis là-dessus. Mais à l’aube de ses 30 ans et des dernières élections de mi-mandat, la chanteuse feel good a pris conscience qu’il était désormais de son devoir de définir ce que le mot « good » signifiait pour elle aujourd’hui. « Good girl » oblige, elle consulte d’abord ses managers et son papa - c’est ma scène préférée du documentaire. Ils ne sont pas d’accord. Alors, en pleurs, elle leur demande de lui pardonner car c’est tout décidé, dans quelques instants elle communiquera publiquement pour qui elle va voter. Pour éviter l’élection en 2018 dans son état d’origine d’une candidate ultra-conservatrice qui prétend elle aussi connaître et défendre le Bien (mieux vaut être un mâle blanc hétéro dans ce récit, rien de nouveau ici), la chanteuse a tenu à faire entendre sa voix pour la 1ère fois… oui, je sais, dis comme ça c’est étrange. Bon, toute cette histoire n’influença visiblement pas le résultat, la candidate a été élue haut la main. Mais une « good girl » parmi d’autres en a profité pour rappeler à ses 126 millions d’abonnés personnels, et aux potentiels 158 millions d’abonnés d’une célèbre chaîne de vidéos à la demande qui n’auraient pas encore lu Spinoza, que la définition du « Bien » est de la responsabilité de chacun.

BEA ERCOLINI

Fabienne Gachet Anoralp : à la base, des vêtements pour l’alpinisme, sous la houlette d’un champion olympique d’alpinisme (il le JC Killy Aller toujours plus haut, repousser nos sommets intérieurs. anoralp aime les ascensions personnelles et invite chacun à élargir les perspectives. Aller plus haut en toutes circonstances, ouvrir le champs des possibles, progresser et faire avancer… cela se traduit par le partage d’expériences, inspirées de la fusion des frontières entre montagne et ville, ville et mode, mode et art, art et architecture , architecture et design, design et pureté … en haut de tous les sommets Novateur, la technicité au service de l’inspiration créative. Pionnier dans les 70s, anoralp obtient l’exclusivité d’un tissu novateur à l’époque, pour ses qualités techniques, le Gore-Tex… Afin de rester à la pointe de la technicité, anoralp a créé un club d’experts alpinistes à Annecy pour tester et améliorer les performances fonctionnelles du produit… Forte de cette caution technique, la marque peut laisser libre cours à la créativité élégante et urbaine des stylistes. Respectueux des générations, participer à la lutte contre le réchauffement climatique. Fière d’un bel héritage pour déjouer les variations climatiques, la marque a envie de transmettre ce qu’elle a reçu … Voici ses premières actions de colibri : limiter la réduction des émissions de CO2 en privilégiant une fabrication 100% européenne, respecter la sauvegarde des espèces en trouvant des alternatives de garnissage ou en optimisant la traçabilité des composants ; protéger les océans en sélectionnant des fournisseurs, comme Thermore, qui propose des matières, issus du recyclage de bouteilles plastiques.

JEAN CHARLES DELLA FAILLE

Tout le monde peut être inspirant maximiser InterEditions Parution : février 2020 Etre inspirant semble être une qualité exceptionnelle. Parce que les inspirants attirent les regards, la lumière, parfois même l’argent et le pouvoir. Ils fédèrent et lancent des mouvements qui peuvent changer le monde. Mais est-ce toujours positif ? De Adolf Hitler à Steve Jobs en passant par Greta Thunberg, Malala Yousafzai et Barack Obama, découvrez les mécanismes de l’inspiration avec ses forces, ses bénéfices et ses dangers. Que l’on soit jeune ou moins jeune, on peut changer sa vie et amplifier sa réussite en découvrant ou en affutant sa capacité à inspirer. Le lecteur saisira toute l’ampleur que peut prendre une vie inspirante. En effet, plus on est inspiré, plus on est inspirant – et vice versa. On entre alors petit à petit dans une spirale positive. Dans Votre livre vous décrivez beaucoup de profil d'autre plus atypique que d'autres, pour vous le terme de limite chez un individu n'existe vraiment pas ? vous prenez pour explemes des personnalité appréciées et des peu moins plébiscités du public, pour un leader ne doit pas toujours être jugez comme "bon" mais doit plus se soucié d'atteindre avant tout ces objectifs?

VALERIE BOUCHER

Sujet mardi 4 février: WOLFGANG TILLMANS, TODAY IS THE FIRST DAY» 25/05/2020 WIELS inaugure l’année 2020 avec la première exposition monographique en Belgique de l’artiste allemand Wolfgang Tillmans. Installée sur deux étages Today Is the First Day présente un aperçu sélectif du travail de l’artiste de ces trente dernières années, et dévoile les derniers développements de sa pratique à travers des nouvelles photographies, des travaux vidéo et sonores dans une constellation spatiale spécialement conçue par Tillmans pour WIELS. Wolfgang Tillmans est un artiste mondialement reconnu et parmi les plus influents de sa génération, qui a repoussé les limites de la photographie et de la création d'image. À travers une grande richesse technique et la variété des sujets, c’est avant tout la notion de visibilité qui parcourt son œuvre. À l’heure de la saturation totale des images, l’artiste soulève des questions essentielles : qu’est-ce qui est rendu visible et qu’est-ce qui reste caché ? Comment créer des images porteuses de sens ? À partir de quand un phénomène devient-il perceptible ? Quel est le lien entre ce que nous percevons et ce que nous connaissons ? Quel est l’impact des nouvelles technologies sur notre manière de voir le monde ? Ces interrogations sont révélatrices de la portée politique de son travail. Depuis ses premières œuvres qui témoignent des nouveaux paradigmes sociaux et culturels poussés par une génération marquée par la crise du SIDA et la chute du Mur, Tillmans a toujours fait preuve d’une conscience politique aiguë. Depuis plusieurs années, son engagement dépasse la pratique artistique et se manifeste dans un véritable activisme social en faveur de la démocratie et des droits des minorités, à travers sa fondation Between Bridges et les différentes campagnes pro-européennes dont il est à l’origine. Cette exposition est accompagnée d'un catalogue. Conçu et mis en page par Wolfgang Tillmans, et publié en association avec les expositions Rebuilding the Future, à IMMA, Dublin et Today Is The First Day, au WIELS, ce livre d'artiste richement illustré documente les derniers développements du travail de Tillmans au cours des trois dernières années. Curateurs: Devrim Bayar et Dirk Snauwaert Informations pratiques : Wiels Av Van Volxem 354 1190 Bruxelles Horaires : Mardi > dimanche de 11h00 > 18h00. Nocturne chaque 1 et 3 mercredi du mois jusqu’à 21h Fermé le lundi Visite giudée le 14 mars

PROGRAMME MUSÉE JUIF DE BELGIQUE

Du 6 février au 26 avril 2020, le Musée Juif de Belgique présente « Horizontal Mattress », une exposition de l’artiste israélienne Aviv Szabs. La jeune plasticienne (1992) développe ici une création inédite, dans le contexte d’un projet initié il y a trois ans à Tel Aviv. Tout part d’une vision presque banale : un matelas jauni par le temps, abandonné dans la rue au milieu des ordures. Une image qui soudainement la bouleverse et l’interpelle. Que va devenir cet objet qui a précieusement abrité l’intimité ? C’est le début d’une enquête au cœur de la matière usée et orpheline, qu’elle questionne et réhabilite jusqu’à l’obsession. Une œuvre à mi-chemin entre installation et performance, qui nous invite à penser le matelas, élément matériel de notre quotidien, comme objet organique, porteur de mémoire et de lien.

Communiqué de presse 17.01.2020 Le Musée Juif de Belgique AVIV SZABS - HORIZONTAL MATTRESS EXPO 06.02 > 26.04 AVIV SZABS - HORIZONTAL MATTRESS EXPO 06.02 > 26.04 ©Aviv Szabs Du 6 février au 26 avril 2020, le Musée Juif de Belgique présente « Horizontal Mattress », une exposition de l’artiste israélienne Aviv Szabs. La jeune plasticienne (1992) développe ici une création inédite, dans le contexte d’un projet initié il y a trois ans à Tel Aviv. Tout part d’une vision presque banale : un matelas jauni par le temps, abandonné dans la rue au milieu des ordures. Une image qui soudainement la boule- verse et l’interpelle. Que va devenir cet objet qui a précieusement abrité l’intimité ? C’est le début d’une enquête au cœur de la matière usée et orpheline, qu’elle questionne et réhabilite jusqu’à l’obsession. Au cours d’une résidence artistique exceptionnelle de quatre se- maines dans les murs du Musée, Aviv Szabs ancre sa recherche dans le paysage local, à partir d’un matelas récupéré dans les rues de Bruxelles. Une création in situ, à découvrir dans notre nouvel espace dédié à la création contemporaine. Avec une précision chirurgicale et une précaution qui confine au fétichisme – approche qu’elle revendique elle-même -, l’artiste dissèque des matelas grand format laissés à l’abandon et explore l’anatomie d’un derme de mousse et de métal. Mis à nu, divisé et soigneusement dé- mantelé, le “corps-matelas” déstructuré se recompose de manière insoupçonnée. Aviv Szabs fouille puis transforme la matière brute avec une appétence pieuse : chaque épaisseur, chaque composant, est senti, collecté puis classifié avec l’égard et la méthode d’un archéologue en quête de précieuses reliques. Traité avec le respect que l’on porte à une matière vivante, le matelas prend une dimension sacrée : transformé en sanctuaire d’une histoire qui a échappé à la disparition, il incarne le cycle de la vie qui se perpétue, au-delà de toute adversité. Fort d’une forme nouvelle, le matelas « parle » à nouveau et se propose comme support de langage inédit : triomphant de la mort, il devient matrice. Son architecture fragmentée trouble les frontières au profit d’un territoire hospitalier. La matière à vif, démembrée et éparse fait le récit d’une régénération et invite étrangement à l’union. Imaginé par l’artiste en nouvel espace d’accueil, propice au dialogue, le matelas transfiguré s’offre ainsi aux spectateurs en refuge singulier. Une œuvre percutante, à chemin entre installation et performance, qui nous invite à penser le matelas, élément matériel de notre quotidien, comme objet organique, porteur de mémoire et de lien. Aviv Szabs vit et travaille à Tel Aviv. Portée par sa fascination pour le textile, elle se forme à l’école Shenkar d’art et de design (Ramat Gan, Israël) et se spécialise dans le tissage. Elle forge son expérience et nourrit ses recherches grâce à des séjours prolongés en Inde, en Argentine et Maroc. «Horizontal Mattress » est sa première exposition à Bruxelles. INFORMATIONS PRATIQUES Musée Juif de Belgique Rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles 6 février au 26 avril www.mjb-jmb.org CONTACT PRESSE Thalie Salmon / t.salmon@mjb-jmb.org / 02 500 88 35 / 0471 55 69 17