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- INTRO
- Brigitte Weberman et sa team de chroniqueuses sont en studio ce soir pour votre plus grand plaisir. Au programme Sarah Halfin nous présentera sa chronique "Plaisir coupable" Valérie Boucher sera avec Bernar Venet et parleront de l'exposition «L'Hypothèse de la ligne droite » au CAB David Lallemand Pesleux parlera de son livre #presque50ans Hélène Delforge Gréban et Quentin Gréban présenteront leur livre "Les Amoureux" Nathalie Skowronek nous présentera son livre "La carte des regrets" Micha Kapetanovic nous émerveillera avec le programme de Bright Brussels On se retrouve dès ce soir de 18h30 à 20h sur Judaïca 90.2 fm. Nous sommes aussi comme chaque semaine, en rediffusion le jeudi de 10.30 à midi.
- VALERIE BOUCHER
- Sujet mardi 11 février: BERNAR VENET, L'HYPOTHÈSE DE LA LIGNE DROITE au CAB >14/03/2020 Principalement connu pour ses œuvres monumentales et membre éminent de l’avant-garde new-yorkaise des années 1960, Bernar Venet s’est longtemps focalisé sur la peinture, la poésie, le cinéma et la performance. Il a notamment élaboré une nouvelle forme d’expression artistique radicale mêlant mathématique et langage scientifique. La Fondation CAB est heureuse d’accueillir l’artiste Bernar Venet qui présentera une poutre transversale de près de 17 mètres spécialement commanditée par la Fondation. Elle occupera de façon radicale l’ensemble de l’espace. A ce travail se joindront également 5 œuvres historiques qui permettront de mieux comprendre la démarche de l’artiste. Bernar Venet exécutera une performance, un dessin mural pendant le vernissage, le mercredi 12 février 2020. M 100 ans de diagonales 2020 à la Fondation CAB à Bruxelles, une barre d’acier traverse en diagonale l’espace de la fondation d’un angle à son opposé. Elle ne se frotte pas aux murs, mais agit comme une rayure dans le vide. C’est tel que Bernar Venet la décrit, « l’hypothèse de la diagonale », c’est-à-dire la réalisation d’une possibilité liée à une forme plastique qui suit dans son œuvre l’hypothèse de l’Arc, l’hypothèse de la ligne droite et l’hypothèse de la gravité. Ce grand geste sculptural, une barre d’acier de 17 mètres de long, vient parachever un siècle de diagonale de Rodchenko à Venet qui lui fit référence inconsciemment et délibérément au fil des ans. 1977, à l’invitation de P.S.1, Venet, pas encore sculpteur, propose une double peinture murale qu’il intitule « Hommage à Rodchenko ». D’un côté, le tracé d’une courbe cycloïde, de l’autre une diagonale qui traverse le mur accompagné des formules pour le calcul de la diagonale du rectangle. 1966, Bernar Venet place les sciences et notamment la géométrie au centre de son travail pictural. Il réalise notamment « calcul de la diagonale d’un rectangle », dont la diagonale qui traverse la toile de part en part, de l’angle inférieur gauche à l’angle supérieur droit est un outil de calcul lié à son support. 1926, Théo van Doesburg publie « L’élémentarisme et son origine » dans la revue de Stijl s’insurgeant contre la toute-puissance orthogonale et introduisant dans les tableaux néo-plasticistes une nouvelle dimension à travers la diagonale. Loin d’être anodine, cette prise de position est à l’origine de la scission entre Mondrian et van Doesburg et ouvre une voie nouvelle dans l’art géométrique notamment au travers de l’art concret créé en 1930 à Paris et repris en 1944 à Zürich. 1920 (circa), sur une page de carnet à dessin, Alexandre Rodchenko trace une ligne partant quasiment de l’angle inférieur gauche et rejoignant presque l’angle supérieur droit de la feuille de papier quadrillée. La diagonale traversant la feuille et rayant les petits carrés qui en forment le fond. Informations pratiques : FONDATION CAB32-34 RUE BORRENS 1050 BRUSSELS - BELGIUM Vernissage: mercredi 12 février de 18 à 21h. Exposition: 13 février – 14 mars 2020 Heures d’ouvertures: Mercredi – samedi : 12h. à 18h.
- DAVID LALLEMAND
- #presque50 Éditeur : ACADEMIA (04/11/2019) Je me moque de me faire traiter de « pédé ». À force, on prend l’habitude. Bien sûr, il y a de mauvaises habitudes mais, au bout du compte, « pédé », ce n’est pas une insulte. C’est ma réalité, c’est ma vie. Petit recueil extime, sans prétention, de réflexions et clichés, sans intérêt, d’un gay versatile de presque cinquante ans, spécialiste en généralités. S’arrêter, faire le point, essayer de trouver le sens juste avant de passer le cap des cinquante ans. Se souvenir des meilleurs et des pires moments. Feuilleter le livre d’un demi-siècle de sa vie à l’envers, se retrouver et se perdre dans sa mémoire. Revoir ses anciennes amours, embrasser ses grands-mères, caresser ses chiens, faire des voyages et la fête. Parler d’amour, braver la mort, se coucher tard, se lever tôt. Revivre les insultes, les claques, les caresses. Trébucher sur ses erreurs et simplement qui l’on est, son identité de genre, sa condition d’humain.
- SARAH HALFIN
- « Plaisirs coupables » – Une chronique de Sarah Halfin Avez-vous passé un bon weekend ? Objectivement, en ce qui me concerne, j’ai fait tout ce que j’avais envie de faire et tout s’est passé comme prévu. En cela, j’ai passé un weekend plaisant, merci. Ceci étant dit, le tout s’est déroulé au prix d’un autre sentiment ressenti : la culpabilité. Le sentiment d’être coupable. Coupable de n’écrire que maintenant cette chronique (il est 21h hier soir). Coupable d’avoir été mangé la veille chez une amie au lieu de plancher dessus. Coupable d’avoir chez cette même amie commandé une pizza au lieu de nous cuire des pâtes pour 10% du prix. Coupable d’avoir fait 2 grasses matinées d’affilée parce que j’en ressentais alors le besoin. Ou peut-être parce que j’étais effectivement coupable d’avoir commencé les veilles un docu ou un film à minuit passé. Bref, coupable de ne pas prendre un chemin de mérites qui mène jusqu’à l’Oscar. En gros, voilà, je me suis prise en flagrant délit de paradoxes : je n’ai fait qu’opter pour des plaisirs qui m’ont fait sentir coupable. Avec l’âge, le sentiment de culpabilité dirige moins ma vie, mais force est de constater que son intensité n’a pas diminué. On fait avec comme on dit. Pourquoi est-il toujours là ? A-t-il une utilité ? Laquelle ? En quête de sens, je décide de mener l’enquête. Google pointe d’abord l’idée d’une trace du péché originel. Je cherche plus rationnel. J’élimine ensuite rapidement l’idée selon laquelle le sentiment de culpabilité nous indiquerait ce qui est bon ou non pour nous. J’ai lu « l’éloge de l’oisiveté » de Sénèque, je connais les vertus d’un l’exil intérieur bien dosé. Comme mes préjugés sont robustes, j'ai aussi obtenu l’approbation des neurosciences. Après une période de réflexion, la créativité naît bien d’une période d’oisiveté consentie. Marcher, rêvasser, en tout cas surtout ne pas vaquer activement à la recherche de l’objet désiré si l’on veut espérer le trouver. Je n’ai donc pas de raison objective de me sentir coupable ici, puisque je ne suis pas coupable : il y a bien une utilité à mes agissements inutiles. J’en ai la conscience désormais mais rien n’y fait. Je décide alors de me tourner vers le pionnier de l’inconscient, Freud. Pas de bol, sur ce thème, lui aussi se disait être « embrouillé ». En gros, on ne peut pas combattre la culpabilité, mais on peut en faire petit à petit un sentiment conscient. Merci… youpi dis… Des années de thérapies pour rendre encore plus conscientes nos douleurs. Pour leur sens, on repassera. Côté philosophie, je ne suis pas tellement mieux servie. Pour mes philosophes préférés, la culpabilité serait propre à la condition humaine et n’aurait pas de valeur positive en soi. Ceux que j’apprécie moins, eux, s’en remettent carrément à la morale. C’est vrai que des parts de moi ne dérogent pas à l’idée que je fais quelque chose de mal et donc… de pas très moral. Le prochain sondé, Sadguru, maître spirituel indien qui est chez lui sur YouTube, partage d'ailleurs ma défiance pour la morale… ll va même jusqu’à dire que « La morale a pris une place importante dans la société parce que les gens ont abandonné leur humanité » La morale est propre à chacun. Malgré ses bonnes intentions, elle divise donc et nous divise. Même les parts à l’intérieur de nous ne partagent pas la même morale ! Résultat : d’une part, du plaisir ressenti, de l’autre de la culpabilité. Avec la morale, on se retrouve souvent accusé et bourreau à la fois. "C’est bien joli tout ça", me souffle justement un de mes bourreaux, "mais ce genre de pathos illusoire ne mène pas à la gloire".... Il a bien failli me faire capituler mais à l’abandon j’ai préféré une pause oisive indiquée dans ces cas-là pour raison d’utilité. Direction les réseaux sociaux où je suis tombée sur une vidéo, visiblement de très nombreuse fois repostée pour cause d’unanimité et surtout … d’humanité. Celle du discours prononcé par Joaquin Phoenix remportant ce weekend l’Oscar du meilleur acteur. En plein triomphe, l’acteur glorifié explique qu’il a été cruel par le passé mais que ceux qui l'ont aujourd’hui nommé lui ont toutefois pardonné. Ils ne s'en sont pas tenus à son statut de coupable. C’est là que nous sommes les meilleurs, dit-il, quand on fait preuve d’humanité. Et si c’était là le rôle de la culpabilité (en tous cas, celle ressentie sans raison objective) : nous supplier de remplacer nos leçons de moralité par des leçons d’humanité ? Le tout, à l’intérieur de nous... pour commencer.
- NATHALIE SKOWRONEK
- La carte des regrets
- ELLIOTT VAN DE VELVE
- HELENE DELFORGE ET QUENTIN GRÉBAN
- les amoureux Amoureux. Un état, une chance, une surprise, un sentiment, une sensation, une émotion. L'amour se vit, l'amour se dit, l'amour se raconte, l'amour se partage, l'amour commence, l'amour se ternit, l'amour finit... parfois. Mais pas toujours. L'amour unique, l'amour éternel, l'amour une seconde fois, l'amour et la famille, l'amour et la maladie. L'amour, thème éternel.
- MICHA KAPETANOVICH
- Bright Brussels, Festival of Light 2020 : programme complet Du 13 au 16 février, Bruxellesva s’illumineravecBright Brussels,Festival of Light 2020. Pendant le festival, vous pourrez admirer les nombreuses installations lumineuses, monumentales et artistiques. Cette nouvelle édition de Bright Brussels, Festival of Light, propose un parcours entièrement renouvelé et de nombreuses surprises. Le tout nouveau parcourspasseraparlaPorte de Hal, les Marolles, le Sablon et le quartier royal. Les visiteurs vont y découvrir le travail d'artistes nationaux etinternationauxmajeurs. Les œuvresdu parcoursse parerontdespectacles lumineux, de mappings vidéo et d'installations interactives captivantes. Pendant tout le festival, des visites guidées des installations lumineuses et des quartiers traversés seront proposées gratuitement et cette année le festival Bright Brussels propose, en plus, une foule d’activités ludiques supplémentaires : Le Bal aux lampions Sur la place d’Espagne, en plein cœur du centre-ville, le Bal aux lampions va faire danser les visiteurs sous ses milliers de lanternes. Et la statue de Don Quichote, qui trône sur la place, sera magnifiquement éclairée pour l’occasion. Tout le monde y est le bienvenu, pour faire la fête ou boire un verre. Rendez-vous : place d’Espagne, du 13 au 16 février de 19h à 23h. Bright Bike Parade Autre nouveauté cette année, la parade lumineuse à vélo, en collaboration avec Pro Velo. Le jeudi 13 février, la Bright Bike Parade serpentera à travers une dizaine d'installations et d'animations lumineusesentrelaPorte de Hal, les Marolles, le Sablon et le Mont des Arts, pour se terminer en beauté au Bal des lampions sur la place d’Espagne. Rendez-vous : zone piétonne de la rue Marché aux Herbes, le 13 février à 18h15. Panorama by night Grimpez les 169 marches de la Porte de Hal, et profitez du plus beau panorama de Bruxelles illuminéependant Bright Brussels.Plongezen plein 16èmesiècleà travers des jumelles virtuelles qui vous feront découvrir la ville telle que Pieter Bruegel la voyait à l’époque. Et finissez en douceur cette expérience sous la magnifique charpente du musée autour d’un verre de Pier den Drol, la nouvelle bière de Bruegel. Rendez-vous : Porte de Hal, le 15 février jusque 23h (4€) Claude Monet, The Immersive Experience Avez-vous déjà rêvé d'entrer dans un tableau ? Grâce à l’exposition « Claude Monet : The Immersive Experience » vous pouvez réaliser ce rêve ! Et pour Bright Brussels, les organisateurs vous offrent un aperçu de 5 minutes, et un coupon de réduction pour toute l’expérience ! Rendez-vous : Galerie Horta, rue du Marché aux Herbes, du 13 au 16 février de 19h à 23h. Los Pajaros de Colombia En collaboration avec l'Ambassade de Colombie, Bright Brussels présente une œuvre des artistes colombiens Sergio Mantilla et Miguel Chaparro. « Les oiseaux de Colombie » traite de l'impact du réchauffement climatique sur la biodiversité de la faune et de l'écosystème colombiens. Elle nous rappelle combien il est important de protéger notre planète. La Colombie est l'un des pays les plus riches en termes de biodiversité, et l'une des destinations d'observation des oiseaux les plus variées et les plus passionnantes du monde. Rendez-vous : Square J. Jacob, du 13 au 16 février de 19h à 23h. A2C5T See U s’intègre dans Bright Brussels, Festival of Light avec une œuvre d’art lumineuse du studio ACTLD. A2C5T est une nouvelle expérience d'art lumineux temporaire inspirée par les valeurs fondamentales de l'Art, du Concept et de la Technologie. Ces trois valeurs se traduisent au sein de l'installation par trois œuvres d'art qui s'entrecroisent et qui mènent à une expérience immersive inspirante. Rendez-vous : See U, Rue Fritz Toussaint, du jeudi 13 au dimanche 16 février de 17h à 23h. Liste des installations lumineuses de Bright Brussels, Festival of Light 2020: Loops - Jonas Vorwerk (NL) – Boulevard de Waterloo Natuurlijk Licht - Light Art Collection – Meke Vrienten (NL) - Rue de l'Epée (ascenseur des Marolles) NYX - Gijs Van Bon (NL) – Rue du Marché aux Poulets/ Rue du Marché aux Herbes Whale Ghost - Pitaya (FR) – Boulevard Anspach (croisement rue du Marché aux Poulets) PING - Gijs Van Bon (NL) - Parc d'Egmont